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08/06/2019

Je suis en froid avec Clooney.

Le vendeur de capsules a fermé sa boutique de la rue Tronchet depuis un an environ.
Le temps passe si vite que je ne me rappelle plus quand exactement la boutique a déménagé.

Le personnel était charmant, je pouvais m'installer avec mon livre, boire un petit café pendant que le Goût faisait le plein de café.

Depuis, ils se sont installés dans la gare Saint-Lazare.
Terminé le côté convivial !
On est dans un self service, loin de l'image glamour du début.

Chaque fois, je m'installe au bar, enfin un bar, je suis gentille, quelques tabourets, un vague comptoir et une personne qui change tout le temps.
Chaque mois, c'est une nouvelle personne qui propose du café à ceux qui ont un sac de la maison.
Je n'ai jamais le sac nécessaire puisque j'attends le Goût.
On ne me propose donc plus jamais le café qu'on me proposait rue Tronchet.
Je suis transparente et c'est délibéré.

L'autre jour j'ai pesté après cet état de choses.
C'est la malheureuse au bar qui a pris et j'ai alors eu droit à un café.

De retour à la maison, je suis allée sur la page FB de Clooney, pas le vrai l'autre, et j'ai exposé mes griefs.
Réponse de la marque ? " Nous faisons remonter votre plainte et croyez que la personne sera sanctionnée."

J'ai repris mon clavier, j'ai défendu la jeune femme.
J'ai mis en cause la politique de la marque qui se défausse sur son personnel alors que c'est une politique délibérée.
Mon café est de plus en plus cher et le côté convivial a disparu, c'est ce que je mets en cause.
C'est bizarre, j'attends encore une réponse.

Café, politique de la marque, message

06/06/2019

Vieillir dit-elle.

J'ai relu "Le journal d'Irlande" de Benoîte Groult.
J'aime bien relire Benoîte Groult.
J'ai lu plusieurs fois "Les Trois-quarts du temps" et je n'ai jamais été déçue ni lassée.

Lorsque j'ai lu pour la première fois "Le journal d'Irlande", j'ai été frappée par sa rage de vivre, sa vitalité, sa méchanceté envers son mari.
Bien qu'elle ne traitât pas mieux son amant américain.

Elle refuse de vieillir, use de tous les artifices et ne vend sa maison irlandaise qu'à l'aube de ses quatre-vingts ans.
Elle
vivra  encore seize ans et mourra de la même maladie que sa mère et sa sœur.
Alzheimer, c'est terrible.
Peut-être plus encore pour ceux qui ne vivent que pour penser, se rappeler et écrire, c'est effrayant.
Lorsqu'elle quitte l'Irlande, elle n'a plus d'amis là-bas.
Ils sont tous morts, sa sœur, le mari de sa sœur, les Déon et bien d'autres.
Elle dit l'isolement qui guette la vieillesse.

Lorsque j'ai lu ce livre la première fois, je n'avais pas encore perdu quatre personnes de mon entourage.
J'avais déjà des amies qui avaient choisi de retourner vivre en province mais ce n'est pas pareil.

La vieillesse n'intéresse personne...

Vieillesse, amitié, Benoite Groult

03/06/2019

Romance...

lakevio.jpg

Frais ombrages, amers ou doux secrets

On se découvre, on se frôle,

les baisers se donnent ou se volent.

En route pour l'été

Ou pour l'éternité...

A vous de composer.

PS : Phrase à inclure dans votre récit : 

"Une absence totale d'humour rend la vie impossible."  

Encore une candidate au mariage...
J'ai même reçu l'autorisation des parents de me promener avec l'oiselle sans chaperon.
Je m'ennuie.
Elle est sotte et, comme dit mon ami, elle est la preuve qu'une absence totale d'humour rend la vie impossible.

Aujourd'hui c'est Odile, que je vais faire pleurer en la rendant à ses parents dans huit jours.
Marguerite ou Violette, seront les prochaines.
Je sais que j'irai me promener dans les sous-bois avec elles, caressant ma moustache.
Je n'aime pas la peau des femmes, elle est trop lisse, trop douce.
Je n'ose m'avouer que je ne veux pas me marier même avec une femme qui accepterait mon peu d'attirance pour son sexe.

J'ai rendez vous avec Pierre, lui aussi doit se marier, lui non plus n'aime pas les femmes.
Il les trouve toutes sottes.

Nous avons décidé de partir pour Tanger.
Nous y retrouverons des hommes comme nous, le soleil, la lumière et le regard indifférent des autres.

02/06/2019

Vous avez remarqué ?

Hier, il a fait chaud.
On est passé brusquement de l'automne à l'été.
Un été chaud...

Le Parisien qui n'a pas suivi la foule, qui a l'impression d'être seul dans sa ville, se trompe.
Si tout est ouvert les jours fériés, c'est qu'il y a du monde dans Paris et qu'il faut donc du personnel pour attendre le chaland.

Hier, j'ai proposé au Goût l'exposition "Paris Romantique 1815-1848, Les salons littéraires".
Oui, celle que j'avais voulu voir avant son accrochage.
Hier, je pensais surtout à l'ombre du jardin...

Évidemment, le jardin était plein.
Nous n'étions pas les seuls à vouloir des roses et des arbres en plein Paris.
Nous n'étions pas les seuls à espérer une brise légère.

Nous avons trouvé une place à l'ombre, sans table.
Le cake "gingembre et cannelle", ne nous inspirait pas, nous n'avions que nos cafés et de l'eau à poser sur un énorme pot de fleur vide.

C'est une expo décevante, deux tableaux de Delacroix, un hommage à Victor Hugo, et un petit texte sur Nodier.

Je me demande si je vais aller voir l'autre partie au Petit Palais...

Chaleur, jardin, musée, déception

29/05/2019

Hier il a plu à verse.

Hier, il a plu des cordes alors j'ai repassé mais pas que...
Je me suis aussi lancée dans ma recherche favorite, celle d'appartements dans les arrondissements de Paris "touristiques".

De fait, ils sont quasiment tous touristiques.
Paris devient une ville qui perd ses habitants au profit de touristes qui ne font que passer.
Par exemple, mon boulanger vend des croissants en anglais et des plats tout préparés.
Il vend surtout des bricks, du couscous et des tajines, c'est normal, il est marocain.

Notre maire de Paris annonce régulièrement qu'elle va faire la chasse aux logeurs clandestins de touristes.
Le Goût lui a écrit qu'il lui suffit d'aller sur le site bien connu "seloger.com" et de chercher des appartements non meublés.
Il attend encore sa réponse... 

Hier, j'ai regardé dans le VIIème arrondissement, un coin qui ne me tente pas.
J'ai trouvé quelques appartements vers la rue Saint Dominique, c'est beau, triste et encombré.
Ces appartements étaient évidemment hors de prix et meublés.

Je n'ai pas l'intention de déménager car les cartons me semblent de plus en plus lourds mais je crains fort que seule la province offre encore des appartements vides.
Et en dehors des grandes villes...

Pluie, repassage, petites annonces