19/12/2023
Devoir de Lakevio du Goût No 181
Tandis que je cherchais une image parmi les peintres du XIXème siècle, cette toile de Jacques-Joseph Tissot qui, par anglophilie du moment se fit appeler James, peinte en 1873 m’a frappé.
Ce peintre aimait les femmes.
Il devint en son temps un «spécialiste de la peinture féminine ».
Ami de Degas, il fut apprécié de Théophile Gautier au point que, connaissant Théophile Gautier et son goût marqué pour la gent féminine, je me demande si James Tissot n’a pas cédé aux mêmes tentations…
Mais vous, à regarder cette toile, qu’en pensez-vous?
Hier soir, j'ai appris une mauvaise nouvelle.
Une de plus.
L'âge venant, nos petites-filles étant trop jeunes encore, on va plus aux enterrements qu'aux mariages.
Pour en revenir à une chose plus gaie, immédiatement, ce tableau m'a rappelé Chatou et la maison Fournaise, devenue un musée.
Connaissant bien ce coin, je vois ces femmes regarder la Seine en échangeant des potins mondains assortis de quelques médisances.
Ces femmes soumises aux apparences, la taille trop serrée, n'avaient d'autres consolation que quelques bouffées d'éther quand l'impression d'étouffement leur faisait perdre connaissance.
10:50 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : chatou, maison fournaise
12/12/2023
Pas de magie de Noël.
Toujours pas de Net, un simulacre de dépannage ce matin, le 19 décembre, nous fêterons nos trois mois sans Net, des promesses, des excuses : "C'est pas moi, c'est l'autre".
En plus, pour me couper toute envie d'écrire, le cancer de ma petite soeur, une cochonnerie agressive en plus.
Et qui nous sabote le moral.
Vous comprendrez, j'espère, mon manque d'envie d'écrire...
14:41 | Lien permanent | Commentaires (10)
11/12/2023
Devoir de Lakevio du Goût No 180
Cette énième vue de Paris me fait me poser une question.
Ce n’est pas la première fois que je vous soumets une vue de Paris.
Parfois au soleil mais souvent il est vrai sous un éclairage moins vif, voire sous la pluie.
Mais ce qui m’amène à me poser des questions, ce ne sont pas les endroits décrits, non.
C’est la fréquente présence de cette femme qui semble ne sortir que par temps de pluie.
Histoire de sortir ce parapluie rouge qu’on lui voit chaque fois.
Sa mise change mais elle semble n’avoir que ce parapluie rouge.
Auriez vous une idée de ce qui la meut en ces jours tristes ?
J’attends de savoir ce que vous en pensez.
À lundi, donc…
Pourquoi m’a-t-il donné rendez-vous chez Guerlain ?
Mais qu’est-ce qu’il croit ?
Après avoir descendu la moitié de l’avenue des Champs Élysées, m’être fait regarder bizarrement par tous ces gens qui marchent tranquillement tête nue sans être dérangés par la pluie je vais arriver devant la boutique.
Et après ?
Que croit-il ?
Que je vais sauter dans son lit pour un flacon de « Cruel Gardénia » ?
Petit le flacon, je le connais.
On m’avait prévenue.
Il a des airs de grand seigneur, mais juste les airs.
Pour le reste, je me suis laissé dire qu’il était pingre.
Même de sa personne.
Comme dit une amie un peu leste « avec lui, tu sauras ce qu’est prendre un mauvais coup… »
Donc, méfiance.
Quand j’aurais vu le flacon, je prendrais peut-être un café mais qu’il ne croie pas qu’il vient de « conquérir » quiconque.
Je déteste le mot et surtout ce qu’il sous-entend.
Comme si j’avais une tête à être une « prise de guerre » !
Et puis, après tout, pourquoi irais-je risquer une douche pour un parfum qu’un type que je ne connais pas plus que ça serait censé m’offrir.
Surtout vient la question que ce poserait n’importe quelle femme dotée de bons sens : En échange de quoi exactement ?
Comme si je ne le savais pas…
Je vais remonter jusqu’au métro « Etoile-Charles de Gaulle » resté « Etoile » dans l’esprit de tous sauf du touriste Chinois fraîchement arrivé.
Mon rendez-vous saura ce qu’est « manger un lapin » et ça m’évitera de savoir ce qu’est « prendre un mauvais coup »…
12:03 | Lien permanent | Commentaires (5)