16/05/2019
Des Petits trucs.
Je voulais absolument voir l'expo du peintre suédois Hammershøi.
On y est donc allé.
Le musée était calme, peu de monde et c'est bien.
Même s'il n'y a pas la queue, on coupe la file sous le regard envieux des autres.
Cette exposition était apaisante, je ne vois pas d'autre mot pour décrire ces intérieurs gris et presque vides et ces femmes sans visage.
Une seule toile m'a mise mal à l'aise et m'a fait immédiatement penser à "Yad Vashem".
Ces trois femmes nues avaient l'air d'attendre une fin annoncée...
Il est hors de question de quitter ce musée sans passer par le salon de thé.
Au départ, je n'étais pas contre une pâtisserie.
Il faisait beau et nous étions installés en terrasse.
Hélas les deux perruches assises à côté de moi ont coupé mon envie de gâteau.
Des doigts avec trop de bagues, la veste Chanel qui grossissait avec sa propriétaire et leurs problèmes de petit personnel, c'était trop.
Ça a quand même été une bonne journée.
L'Ours a téléphoné, JJF est à l'hôpital où on tente des traitements.
P'tite Sœur tente d'imposer sa loi et hier elle a répondu.
En plus, elle a tiré la langue, bon elle ne court pas assez vite, alors...
J'ai pleuré de rire en écoutant le récit de l'Ours.
Et pour finir, hier on est allé faire du ravitaillement.
On avait oublié le téléphone, donc pas de photo et c'est dommage.
Il y avait sur le trottoir, un 15 mai, un sapin de Noël qui attendait le ramassage...
Je trouve que certains croient trop au Père Noël.
Mais non il ne passera pas en mai.
C'était bien.
09:40 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : musée, sapin de noëln p'tite soeur
13/05/2019
Le monde du silence.
Toutes mes excuses à Lakevio mais ce devoir je ne le sentais pas.
La poésie et les triangles, même amoureux, ce n'est pas mon truc.
Hier soir, j'ai regardé les informations sur la deux, son rabâchage et son politiquement correct habituels.
Puis j'ai écouté l'invitée, Mathilde Seigner.
J'aime bien cette femme qui n'a pas sa langue dans sa poche et ça change du discours habituel.
Elle n'accepte plus les invitations sauf lorsqu'elle défend un film.
Elle trouve notre époque ennuyeuse, trop policée et il lui est difficile d'accepter ce consensus mou.
C'est quasiment une interdiction tacite que dire "je n'aime pas" ceci ou cela.
Il est interdit d'avoir sa propre vision des choses du moins de la dire.
Il est interdit d'avoir son propre féminisme.
Pourtant le féminisme, c'est particulier !
On n'est pas obligé de penser comme les autres.
Ça dépend de notre âge, de notre vécu, de nos rapports avec l'autre sexe.
Aujourd'hui, en théorie on peut penser ce qu'on veut.
Mais à condition de penser comme ceux de la case dans laquelle on nous a mise.
Il faudrait mettre des "e" partout.
Il faudrait défendre la cause féminine mais oublier l'excision pratiquée essentiellement par des femmes et des grand'mères mais défense de le dire, de l'écrire, c'est mal.
Alors oui, je suis féministe mais pas que.
Je suis aussi grand'mère, mère, épouse.
Certaines pensent "soumise", faut croire qu'elles ne me connaissent pas.
C'est facile d'admirer aujourd'hui Signoret, Girardot et Romy Schneider.
Pourtant leur parcours n'a pas été une vallée de roses.
Elles étaient libres et aujourd'hui il n'est pas sûr qu'elles le seraient autant.
Ce n'est pas si facile d'être libre, se laisser ligoter avec des mots n'a jamais ouvert la porte ni l'esprit.
09:56 | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : politiquement correct, silence, admiration béate, parole censurée
11/05/2019
Jour de pluie.
Lorsqu'il pleut à Paris ou ailleurs, qu'on n'a pas de voiture et que l'homme qui partage votre vie refuse d'en avoir une, vous ne sortez plus que pour faire du ravitaillement.
Il refuse car, dit-il, à son âge c'est être un danger public.
En fait il n'aime pas conduire alors il a sauté sur l'occasion...
Mais avec une voiture, on évite d'être trempé par un bus qui vous envoie une magnifique flaque d'eau boueuse.
Ça vous évite ainsi d'employer un langage peu châtié pour dire ce que vous pensez de ce ?!/§*@# de chauffeur de bus de mince.
On évite aussi de se faire presque ficher en l'air par un obsédé du portable qui avance le nez sur son smartphone.
Quand ce n'est pas par une trottinette électrique, trottinette qui sera abandonnée au milieu de la chaussée ou du trottoir.
Donc on s'occupe, on lit, des livres d'abord...
J'en profite pour vous signaler que les "Agatha Raisin", ça se lit dans l'ordre, le premier étant "La quiche fatale".
Puis on lit des blogs.
Il y a les optimistes, ceux qui se relèvent après chaque déconvenue et qui continuent leur route malgré les vicissitudes de la vie.
Les autres, ma foi, ceux qui se plaignent, ceux qui détestent, ceux qui haïssent, je les laisse à leurs aigreurs...
Et puis il y a le samedi...
C'est le jour où j'évite les musées, les grands magasins, les "Gilets Jaunes".
Il faudrait peut être que je ressorte ma broderie, si je la retrouve.
J'ai commencé un abécédaire il y a...
Je ne sais même plus à quelle lettre je m'étais arrêtée.
Je me rappelle seulement que c'était loin de la lettre "Z"...
10:20 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : pluie, téléphone, avantages, inconvénients
08/05/2019
On se cultive. Ou pas...
En ce moment, on est en pleine régression.
Je lis Agatha Raisin, le Goût vient de finir un bouquin qui finit bien de Legardinier.
En plus, au lieu d'aller voir l'exposition "Hammershoe" à Jacquemart-André, j'ai choisi Ikea Madeleine.
Déjà, on a fait la queue comme dans une soirée privée lorsqu'on ne fait partie du carré VIP.
Vingt ans que je n'avais pas mis les pieds chez Ikea.
Finalement ça ne me manquait pas, les cinq mille mètres carrés étaient pleins de retraités, gays et hétéros, on n'a pas su repérer les transgenres...
Ça faisait vraiment trop de monde et l'odeur des produits chimiques m'ont rapidement empêchée de respirer.
Nous avons traversé et nous nous sommes réfugiés au Café Pouchkine.
Aïe aïe aïe... Des dorures, des tentures, j'ai cru que c'était Garcia qui avait fait la "décoration".
Il parait que non mais ça doit être un de ses admirateurs.
Le café était bon, les sacs V... étincelaient au soleil, les touristes étaient là, c'était beau comme dans un roman de Barbara Cartland.
Pour continuer à nous cultiver, nous sommes allés au Monoprix Saint-Augustin acheter quelques nourritures terrestres.
10:11 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : ikéa, paris, madeleine, café pouchkine
06/05/2019
Le bar du bout du monde
Je vous invite en poésie, grâce à Pierre et Guillaume.
1) Commencez votre texte par les vers suivants :
"Les lampes s'éteignaient derrière les rideaux
Il ne faut pas aller trop vite
Crainte de tout casser en faisant trop de bruit."
C'est Pierre qui le dit, Sur la pointe des pieds, aux Sources du vent...
2) Terminez par ce vers de Guillaume :
"Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire"
Expérience menée lors d'une Nuit rhénane noyée dans les Alcools...
Entre les deux... casez ce que la nuit vous confie. En vers ou en prose, vous verrez bien !
Les lampes s'éteignaient derrière les rideaux
Il ne faut pas aller trop vite
Crainte de tout casser en faisant trop de bruit.
Pierre, justement, avait tendance à réciter des vers lorsqu'il avait trop bu et qu'il voulait mettre une jolie femme dans son lit.
La jeune femme en question n'avait pas trop bu.
Son travail justement était de faire boire les clients, de rester sobre et éventuellement de conduire le monsieur dans son lit.
En général, elle n'avait pas besoin de consommer, le client s'endormait rapidement.
Au matin, il ne se souvenait de rien.
Même pas de la somme qu'il avait déboursée...
Il se dépêchait de partir.
En général il devait prendre un avion pour retourner chez lui et faire son rapport sur les clients qu'il avait rencontrés.
Pierre tenait bien l'alcool.
Il voulait consommer mais l'abus coupe bien des élans...
Il sombra dans un sommeil comateux et avant de sombrer eut tout juste le temps de réciter "Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire".
09:51 | Lien permanent | Commentaires (11)