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28/11/2022

Devoir de Lakevio du Goût No 144

Devoir de Lakevio du Gout_144.jpg

J’avais évidemment repéré quelques toiles représentant des jeunes femmes vêtues de peau pâle, réchauffées de cheveux roux et au visage délicat rafraîchi par le bleu et le vert d’eaux océaniques.
Mais je me suis dit « Bon, les unes vont encore pester « encore des rousses ! Mais qu’il en drague une et nous fiche la paix ! » alors je laisse tomber… »
J’ai trouvé quelque chose qui, à défaut de convenir à toutes et tous, semble plus adapté à ce que je ressens parfois.
C’est un « devoir d’égoïste » en somme…
Si cette peinture vous donne quelque chose à raconter, je vous en prie.
Laissez aller votre imagination.
J’espère que nous nous lirons les uns les autres avec plaisir.
Alors à lundi…

Depuis ce matin, il restait assis, il réfléchissait pendant qu'il le pouvait encore.
Sa femme était morte depuis quelques années.
Combien ?
Il ne savait plus...
Ses enfants vivaient leur vie, sa fille venait parfois le voir, elle remplissait le réfrigérateur, lui achetait quelques vêtements et repartait.
La semaine dernière, elle n'était pas repartie, elle avait constaté l'état de saleté de la maison, elle avait vidé le frigo, jeté les légumes moisis ainsi que le café.

Elle avait lavé la vaisselle qui s'empilait dans l'évier et avait décidé de conduire son père chez le médecin.
Le convaincre n'avait pas été facile, il avait toujours eu une "tête de pioche" et la solitude n'avait rien arrangé.

Le verdict était tombé : Alzheimer.
Elle avait téléphoné a son frère, qui comme d'habitude, avait minimisé la chose.
Elle s'assit à côté de son père, commença à pleurer, le regarda, elle pensa à son enfance, il était le pilier.
C'était celui qui réparait les vélos et consolait ses chagrins d'enfant.

Elle n'était pas prête.
Pas du tout.
Serait elle prête un jour ?

06/06/2019

Vieillir dit-elle.

J'ai relu "Le journal d'Irlande" de Benoîte Groult.
J'aime bien relire Benoîte Groult.
J'ai lu plusieurs fois "Les Trois-quarts du temps" et je n'ai jamais été déçue ni lassée.

Lorsque j'ai lu pour la première fois "Le journal d'Irlande", j'ai été frappée par sa rage de vivre, sa vitalité, sa méchanceté envers son mari.
Bien qu'elle ne traitât pas mieux son amant américain.

Elle refuse de vieillir, use de tous les artifices et ne vend sa maison irlandaise qu'à l'aube de ses quatre-vingts ans.
Elle
vivra  encore seize ans et mourra de la même maladie que sa mère et sa sœur.
Alzheimer, c'est terrible.
Peut-être plus encore pour ceux qui ne vivent que pour penser, se rappeler et écrire, c'est effrayant.
Lorsqu'elle quitte l'Irlande, elle n'a plus d'amis là-bas.
Ils sont tous morts, sa sœur, le mari de sa sœur, les Déon et bien d'autres.
Elle dit l'isolement qui guette la vieillesse.

Lorsque j'ai lu ce livre la première fois, je n'avais pas encore perdu quatre personnes de mon entourage.
J'avais déjà des amies qui avaient choisi de retourner vivre en province mais ce n'est pas pareil.

La vieillesse n'intéresse personne...

Vieillesse, amitié, Benoite Groult

07/07/2016

Les vieux fourneaux.

Merci à L.

"Vous êtes inconséquents, rétrogrades, bigots, vous avez sacrifié la planète, affamé le Tiers-Monde !
En quatre-vingts ans, vous avez fait disparaître la quasi-totalité des espèces vivantes, vous avez bouffé tous les poissons ! Il y a cinquante milliards de poulets élevés en batterie chaque année dans le monde et les gens crèvent de faim ! Historiquement vous..

VOUS ÊTES LA PIRE GENERATION DE L'HISTOIRE DE L'HUMANITE !"

Elle n'est pas tendre avec notre génération cette BD mais elle est aimante quand même.

Hier, en rentrant de chez les enfants avec un  Goût qui avait trop aimé le rosé, qui se comportait comme un gamin, qui a traversé en dehors des clous, bon d'accord, il le fait aussi à jeun.

Il s'est couché, a trouvé que le plafond tournait.

Je ne l'avais vu comme ça qu'une ou deux fois en énormément d'années de mariage.

Je n'étais pas loin de penser la même chose que les auteurs de cette BD indispensable à l'humanité...

BD, vieillesse, tendresse

25/01/2015

24 heures sur 24, la vie serait bien dure...

 

josé arthur,jacques chancel,vieillesse

Hier, j'ai appris que José Artur était mort.
Non, il ne nous a pas quittés !
Non, il n'est pas parti !
Non, il n'a pas disparu !
Il est juste mort !
Et pas longtemps après Jacques Chancel...

Ca a ravivé des souvenirs.
J'aimais tellement écouter ces deux hommes.
Et puis ça me rappelle le temps qui passe, ma jeunesse enfuie.
Je n'aurai plus jamais trente ans.
Je n'aurai plus jamais un Ours dans les bras qui me dira : "Maman, je t'aime, je resterai toujours avec toi".

La vie est souvent belle.
Traversée de belles périodes de chienlit mais globalement c'est toujours le meilleur qui l'emporte.
Pourtant, comme Gainsbourg, je pourrais chanter " j'avoue, j'en ai bavé, pas vous ?"

Lorsqu'on arrive à un certain âge, plutôt à un âge certain, et que vos articulations vous font mal de bon matin, on espère malgré tout que le temps imparti nous permettra de voir grandir nos Merveilles...

01/10/2014

Je ne veux pas d'une vie "low cost".

Je ne veux pas d'une vie low cost, déjà que ma maigre retraite a réussi à baisser alors que je touche une misère.
J'étais en dessous du seuil de pauvreté, je vais atteindre le seuil de la misère...
Je vis grâce au Goût qui a vu sa retraite amputée d'un tiers par Balladur et là, d'un quart par un crabe.
Faut pas être malade avant l'âge légal de la mise au rebut...

Déjà choisir entre coiffeur ou livres de poche, cinéma ou café en terrasse, vie presque agréable ou vacances, fromage ou dessert, ça me donne des envies de mettre ceux qui nous gouvernent au même régime, c'est à dire à la diète.

Alors, je soutiens toutes les grèves même celle des pilotes d'Air France !
J'aime pas trop l'avion et je préfère prendre une compagnie où les pilotes n'ont pas fait trop de rotations et ne sont pas en train de piquer du nez à l'atterrissage.
L'erreur humaine, je ne la veux pas pour moi.
Je soutiens aussi les professionnels de santé, tous, les pharmaciens aussi.
Je ne veux pas bouffer du médicament chinois, ni des pilules de plâtre venues d'usines fantoches d'Asie.
Les médecins qui sont scrutés à la loupe.
Les huissiers, je m'en moque, ils se font une pelote sur les victimes de la crise.

Déjà que je vais devoir attendre un an le chirurgien qui me retirera un vulgaire oignon.
Oui, "oignon" c'est plus parlant que "hallux valgus".
En attendant, je vais donc continuer à porter des chaussures dont un clochard ne voudrait pas.

Je veux vieillir dignement et ça n'en prend pas le chemin.
Lorsque les gouvernements auront fini de monter:
- Les jeunes contre les retraités.
- Ceux qui ont la chance de bien gagner leur vie contre les fauchés.
- Les actifs contre les chômeurs.
- Les bien-portants contre les malades.
Etc. Eh bien, on ne dira même plus bonjour à son voisin...

vieillesse, retraite, privations.