04/07/2019
L'heure de vérité.
Treize ans qu'on fréquente ce coin pour raison médicale.
Il y a pourtant bien plus longtemps qu'on le connaît.
D'abord pour avoir habité à côté.
On a même connu "le trou des Halles" et la construction du centre Beaubourg...
Chaque fois que je vais dans ce coin de Paris, surtout dans une rue à côté, je pense à ma cousine, morte à cinquante-et-un ans en trois semaines.
La clinique où elle travaillait est devenue un hôtel quatre étoiles.
Boire des cafés dans ce coin de Paris pour supporter l'attente, n'est pas un problème car cafés et restaurants sont à touche-touche.
"Le ventre de Paris" cher à Zola n'existe plus.
Hier le Goût a passé son scanner de contrôle.
Il en passe désormais un tous les deux ans.
Plutôt deux ans et demi, avec des prises de sang régulières.
Comme d'habitude, il était à cran, on ne s'habitue pas...
Il a eu la chance d'avoir ses résultats rapidement et nous sommes sortis joyeux tous les trois car nous avions la chance d'avoir une amie avec nous.
Joyeuse, elle voulait un livre tout de suite !
Sans attendre !
Alors on est allé au Forum, un truc qu'on déteste tous mais lorsqu'il s'agit d'une urgence littéraire, il faut tout faire pour la satisfaire...
Ensuite, on avait une petite faim.
Une pizza ni bonne ni mauvaise nous a rassasiés.
Le restaurant est certes dans un coin touristique mais le personnel y était avenant.
On est rentré, comme à chaque fois, épuisé.
Oui, l'angoisse fatigue...
09:54 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : scanner, amitié, les "halles"
01/07/2019
Risibles amours.
Vous commencerez impérativement votre texte par la phrase suivante : "Ainsi, après bien des années, je me retrouvais chez moi." Propos tenu par Milan K., qui plaisante.
Vous terminerez par la phrase suivante : "La vie, voyez-vous, ce n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit." Ainsi philosophe la bonne Rosalie, personnage de Guy de M., quand il raconte Une Vie.
Entre les deux, casez ce que vous voulez !
Ainsi, après bien des années, je me retrouvais chez moi.
C'était juste une énorme plaisanterie...
Je connaissais le succès.
Le samedi après Apostrophes, les libraires mettaient mes livres en pile, ils partaient comme des petits pains.
J'assurais la trésorerie du samedi de ces dames, les hommes étaient moins nombreux dans cette profession.
Je retournais chez moi pour raison familiale car ma femme se languissait de notre pays.
Je crois que comme tous les déracinés, elle le rêvait plus beau qu'il n'était.
D'ailleurs, aujourd'hui je vis toujours en France, mystérieux et vieux, mais vivant.
La vie, voyez-vous, ce n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit.
09:55 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : jeu, lakevio, kundera
29/06/2019
Canicule, épisode 2.
Depuis qu'il fait chaud, on a pris l'habitude de descendre le matin à la fraîche.
Habitude bousculée hier.
Nous avions choisi la fin d'après-midi pour aller faire du ravitaillement pour ne pas avoir à descendre aujourd'hui.
Bien nous en a pris !
Ce matin, pas un souffle d'air !
Pas le moindre courant d'air et l'appartement perd petit à petit de sa fraîcheur.
Il fait déjà 24°C ce matin dans l'entrée.
Les cactus se portent bien.
Et dire qu'à Tel-Aviv, je les faisais mourir à force d'arrosage...
J'ai un peu l'impression de vivre là bas en ce moment.
La mer en moins et le silence en plus.
Paris a un air de 15 Août et même les touristes cuisent dans leurs chambres.
J'avoue en ressentir une certaine satisfaction car j'ai parfois l'impression que ma ville n'appartient plus à ses habitants.
Hier, j'ai demandé au Goût de me faire du "chou-fleur rôti aux épices".
Il me l'a fait et c'est délicieux.
N'ayant pas l'habitude de photographier nos plats, la photo vient du Net.
Et le sien était bien plus beau que celui de la photo...
Sinon rien.
L'Ours téléphone pour vérifier notre vivacité d'esprit.
Les filles barbotent dans leur piscine installée dans le jardin.
On vit au ralenti.
09:23 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : chaleur, chaleur
26/06/2019
Canicule
Le week-end a été vraiment très chargé.
Tornade était là.
Merveille et sa classe donnaient un spectacle au Louvre.
Drôle, le spectacle, critique astucieuse de l'archéologie.
Ces petits de classe de sixième ont fait preuve de beaucoup d'imagination.
Merveille a également eu les félicitations pour son travail de toute l'année, alors nous sommes tous sur un petit nuage.
Pourvu que ça dure...
On a découvert, par hasard, un nouveau "Breizh Café" rue des Batignolles.
Si ce n'est pas la preuve que ce coin devient un coin où il faut mieux se promener que vivre...
Après ça, lundi matin on était sur les rotules.
La canicule n'arrangeait rien et ce n'est qu'un début.
Alors on vit dans le noir, le ventilateur ventilant jour et nuit.
On ne sort que le matin tôt.
Enfin presque tôt, vous me connaissez.
Pour l'instant notre appartement reste relativement frais.
Rien que ça, c'est bien...
09:21 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : merveille, louvre, chaleur, week-end
24/06/2019
Les mots pour le dire...
La toile du jour et les dix mots choisis à introduire dans votre histoire :
cheval
cinglant
stigmate
outrage
porcelet
caravane
pouf
parfum
digérer
limitrophe
Jamais plus je ne remonterai à cheval !
C'est haut un cheval, ça bouge même lorsqu'on ne lui demande rien !
En plus, je me trouvais ridicule avec ma bombe, ma cravache et mes bottes !
Je n'aime pas le parfum du crottin de cheval !
Je ne suis pas près de digérer le cadeau d'anniversaire de Charles...
Assise sur un pouf, rêvassant au cadeau idéal qu'évidemment je n'ai pas reçu, je ne me voyais quand même pas dans une caravane, attendant le bivouac et la cuisson du porcelet, regardant les étoiles avec un Charles ému et troublé par mon ton cinglant.
Je garderai longtemps les stigmates de cet anniversaire raté.
Épouser un homme qui ne connaît pas vos goûts, c'est comme déménager dans une banlieue limitrophe quand on est parisienne.
09:39 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : lakevio, cheval, texte.