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09/02/2015

La libraire sans qualités

Hier nous étions dans l'Est parisien.
Pas du côté de notre "endroit calme et arboré".
Je n'y passe plus.
Je ne regarde même plus.
Je n'ai aucune envie de retrouver ma bande de malfaisants.

Il nous est impossible de passer dans ce coin sans aller faire un tour dans une librairie connue.
La Tornade et moi regardions les polars.
Aucun déclic.
Je ne lis plus de polars depuis plusieurs mois.

La Tornade décide de relire ses classiques et demande à une jeune personne, dont c'est censé être le métier.

- Vous avez le Neveu de Rameau ?

Regard bovin de la jeune personne, coup d'œil rapide sur la table des nouveautés policières.

Elle a tapé sur son ordinateur "le Neveu". Avec Rameau comme auteur...

Il a fallu lui préciser qu'il s'agissait du "Neveu de Rameau" de Diderot.
Elle a aggravé son cas en demandant la date de parution.
La Tornade et moi, la regardions avec des envies de meurtre dans les yeux.
La Tornade a dû lui préciser que Diderot était un philosophe du XVIII
ème siècle...

Nous avons songé un instant à la renvoyer au lycée.
Finalement nous n'avons rien dit.
Le travail est si difficile à trouver.
Elle finira bien par apprendre son métier...

Librairie, le Neveu de Rameau, regards échangés

29/11/2014

Je ne sais pas pourquoi.

 

bons sentiments,bonté ?,mièvrerie

En ce moment, je ne lis que des âneries, le dernier en date, je balance, c'est le Goût qui l'a acheté, dégouline de bons sentiments.

C'est l'histoire d'une caissière de supermarché, une jeune femme qui a un petit garçon de trois ans et d'un homme d'une cinquantaine d'années qui vient de se faire plaquer par sa femme qu'il n'aimait pas. Il la prend sous son aile, lui propose des vacances en Bretagne avec son petit.
J'ai oublié de vous dire que son fils médecin est là aussi, il "prend du recul", sa femme à lui a mis fin à ses jours.

Vous avez vu comme ça déteint la niaiserie ?
J'écris comme dans un roman sentimental.

Bon, je n'ai pas fini de lire ce chef-d'œuvre de la littérature contemporaine mais je sais que tout finira bien.
Bon je ne sais pas encore si elle vivra avec le père ou le fils où si un troisième larron va faire son entrée.

C'est beau comme du Barbara Cartland.

22/09/2014

les tribulations d'une cuisinière anglaise.

Margaret Powell n'est pas un écrivain, elle a juste écrit un livre de souvenirs.
Les souvenirs d'une petite fille pauvre qui ne mangeait pas toujours à sa faim.
Les souvenirs d'une petite fille mise au travail à 14 ans.

Dans l'Angleterre des années 20, le travail et la misère faisaient bon ménage.
D'ailleurs on y retourne à grands pas avec une classe moyenne qui s'étiole, une pauvreté galopante et des riches qui deviennent toujours plus riche en dormant.
En plus, ils souffrent de "phobie administrative"...

Mais revenons à mon apprentie cuisinière qui n'a pas la langue dans sa poche : "En fait, pendant toute ma vie en condition, j'ai constaté que les patrons se souciaient toujours énormément de notre bien-être moral. Ils se fichaient pas mal de notre bien être physique, pourvu qu'on soit capable de bosser.."

Finalement, rien n'a vraiment changé, on te demande d'être loyal à une entreprise qui te mettra à la porte sans état d'âme.
On te demande toujours d'être loyal à des gens qui n'ont aucune intention de l'être envers toi.

les _tribulations-dune-cuisinière anglaise.jpg

 

10:30 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (15)

07/09/2014

Messieurs les censeurs, bonjour !

Merci pour ce moment.jpg

 

Je lis souvent sur le Net que certains libraires se vantent de refuser la vente du livre de l'ex-compagne de notre Président.

La foule applaudit.
La foule est c... !
Elle a laissé tondre des filles qui avaient eu des faiblesses pour l'occupant.
Cette même foule n'avait pas été très résistante...
Je ne juge pas, je n'étais pas née et je ne sais pas qu'elle aurait été ma conduite dans ce genre de circonstances.

En revanche, comme ancienne libraire, je trouve ces donneurs de leçon odieux.
Depuis quand un boulanger refuse de vendre une baguette ?
C'est oublier un peu vite que les libraires sont là pour gagner leur vie en vendant des livres. Oui, ce sont aussi des commerçants.

Ce livre aurait été une aubaine pour moi et ma trésorerie.
Il faut croire que certains libraires n'ont pas besoin d'argent pour payer la TVA, les taxes diverses et variées et leurs fournisseurs.

Je n'ai refusé de vendre que deux livres :
- "Les français d'abord" parce que je suis contre ce genre d'ânerie mais je n'en ai pas fait un combat, j'ai dit qu'il était en rupture de stock.
- "Suicide mode d'emploi" car je ne voulais pas avoir sur la conscience le suicide de quelqu'un qui a un "coup de blues".

Pour ce qui concerne le reste, chacun est libre de ses lectures et je ne suis pas directeur de conscience.

J'ai vendu des piles de "Bicyclette Bleue", ce n'est pas trop ma tasse de thé ce genre de bouquins, j'ai lu le premier et basta.

Mais j'étais commerçante, pas donneuse de leçon de morale ou de littérature...

09:34 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (27)

29/08/2014

Merveille se cultive

A sept ans, on voudrait tout voir, tout faire dans la même journée.

Hier, elle a réussi.
Elle est rentrée chez ses parents fatiguée et a laissé ses grands-parents sur les rotules.

Nous avons commencé par le Musée de la chasse, elle a regardé chaque bestiole, ouvert chaque tiroir, trouvé que le loup faisait de grosses crottes, a eu la chance de regarder la souris cachée du Musée.
Un trompe l'œil particulièrement réussi.

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Cliquer pour mieux voir


Ensuite, nous sommes allés au Musée de la Poupée, non sans lui acheter quelques macarons au passage devant une pâtisserie.
Cette petite danse en marchant, elle a donc besoin de carburant...
Nous avons vu plusieurs fois la maison de poupée. Elle rêvait de repartir avec.

Ensuite nous sommes montés au dernier étage de Beaubourg pour regarder la ville.
Collée contre son grand-père, elle admirait la Tour Eiffel, l'Observatoire, la Tour Saint Jacques, le Sacré-Cœur. Papy lui a dit qu'il l'y emmènerait
Dans le bus qui nous ramenait à Saint Lazare, elle est devenue toute blanche, c'est le signe qu'elle a besoin de carburant.
Nous nous sommes installés au bar de l'hôtel Concorde où elle a bu son "Coquelicot", cocktail de fruits rouges, grignoté des petites cochonneries et c'est une Merveille remise qui a pris le train.

C'était une chouette journée...

Musée de la poupée, de la chasse, macarons, Merveille