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30/10/2023

Devoir de Lakevio du Goût N°175

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Vous avez vu le temps qu’il fait ?
Je suis que vous avez, comme moi, plein de choses a dire sur ‘l’automne.
Sans allez jusqu’à citer « Ô bruit doux de la plie par terre et sur les toits », si vous parliez quand même de « ce cœur qui s’ennuie »
et de ce que suscite chez vous cette ambiance si particulière de l’automne, cette saison à la fois triste et belle ?

Il pleut.
Il pleut toute la journée et je suis installée devant la fenêtre.
Je regarde les arbres gorgés d'eau et les grosses gouttes accrochées à ma barre d'appui.
L'automne est une saison mélancolique en soi.
Aujourd'hui c'est pire, c'est triste.
Ma soeur est gravement malade.
Elle va peut être savoir à quelle sauce elle va être mangée.
À coup sûr, la potion qui l'accompagne va être amère.
Dans cette fratrie, nous sommes trois filles.
Envisager de perdre un morceau de cette sororité, c'est comme perdre un morceau de soi, c'est une amputation, une mutilation.
Elle est convoquée tout à l'heure à la clinique par celui qui a effectué les prélèvements.
Elle a peur et moi aussi.
Alors l'automne, la pluie, les vacances, je ne me sens pas très concernée ce matin...

23/10/2023

Devoir de Lakevio du Goût No174

devoir de Lakevio du Goût_174.jpg

En Théorie, ce pays merveilleux où tout se passe si bien, nous devrions avoir une connexion Internet jeudi 26…
En attendant, comme dit parfois la « Presse people » dite « presse de caniveau » que j’aurais tendance à appeler « presse de bas niveau », eh bien j’ai pris une décision radicale ! »
Je vous propose un devoir de Lakevio du Goût.
C’est une image de feu Franquin, inoubliable créateur d’un personnage aux idées étranges mais incontestablement doué pour au moins deux choses : Les idées étranges aux résultats encore plus étranges et une propension inégalée au bonheur.
Si vous le connaissez et le lisez, je n’en dis pas plus.
Si vous ne le connaissez pas, je ne vous dirai qu’une chose : Lisez-le !
L’image que je vous propose, je viens de la revoir en regardant les albums que j’ai depuis des lustres, les seuls livres qui sont capables de me faire rire aux larmes depuis sa première « bande dessinée » dans Spirou, c’est-à-dire depuis quasiment toujours.
Je suis sûr que, comme nous tous et vous toutes, vous avez tenté une expérience qui vous a semblée géniale sur l’instant et a tourné à la catastrophe à peine réalisée.
Mon père fut un grand spécialiste de ça.
Hélas moi aussi…
Je suis sûr que bien que (presque) sages, vous avez eu une idée brillante.
J’aimerais lire les vôtres lundi…

Je n’entendais plus le Goût.
Je le connaissais, même si j’avais rapidement oublié cet œil qui ne regardait pas tout à fait comme l’autre.
Je savais que si je ne l’entendais plus alors que je n’étais pas loin de lui, c’est qu’il avait encore une idée saugrenue en tête.
Ça me surprenait toujours, moi qui suis plutôt terre à terre qu’il lui vienne de ces idées bizarres, ce qu’il appelait parfois « la science biaisée ».
Mais quand ça se faisait dans le silence, là j’étais inquiète.
Cet été-là, j’étais inquiète, ça faisait un long moment que le silence régnait.
L’Ours était encore bébé et dormait.
J’étais dans la buanderie de la maison où habitaient mes beaux-parents à rincer du linge.
C’était calme, trop calme.
Il faisait une bêtise, j’en étais sûre.
Il s’était calmé un peu mais je jetais trop régulièrement des chaussettes trouées par des gouttes de soudure, des chemises tachées de « produits à bidouille ».
Trop souvent aussi à lui faire remarquer qu’il partait au travail avec la poubelle en laissant son petit cartable.
Donc j’en étais sûre, il mijotait encore une bêtise dangereuse.
Je l’ai surpris, transférant son mélange qu’il disait « comburant-combustible » d’une feuille de papier dans le réservoir d’une fusée de sa fabrication.
Seul signe de prudence, la longue ligne qui devait amener l’étincelle fatidique à une de ces « fusées » qui lui avaient déjà coûté si cher.
J’ai hurlé « Mais ce n’est pas possible ! Tu as un bébé, une femme, un travail ! »
Il a eu l’air du gamin pris en train de voler un bonbon.
J’ai continué « tu es inconscient ! » puis j’ai dispersé la ligne de poudre à coups de pied, j’ai jeté la fusée et continué à le disputer.
Il avait juste l’air embêté, désolé mais même pas coupable.
Je l’aurais giflé mais non, je lui ai dit « Mais tu es fou Minou ! Tu grandiras quand ? »
Il a encore parfois de ces idées mais en appartement il se contente de bidouiller des appareils pour les uns ou les autres.
Il a vieilli, mais pas grandi…
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04/10/2023

On n'a pas de Net.

Jusqu'à mardi prochain au moins...