27/10/2020
En attendant le reconfinement.
Hier, persuadés que nous n'allions bientôt plus pouvoir parcourir Paris, nous sommes allés au Bon Marché.
C'est aussi triste qu'ailleurs.
Je suis montée directement à l'étage la librairie.
Quelle déception !
Elle rétrécit comme peau de chagrin.
J'adorais parcourir leurs rayons "Histoire" où je trouvais de petits bijoux.
Hier ? Rien !
Ah si, évidemment des trucs sur Trump et sur De Gaulle...
Après avoir vu un pull en acrylique pleine peau à 265 € et tricoté comme par ma grand' mère, nous avons emprunté la passerelle pour rejoindre "La Grande Épicerie".
Là aussi déception...
Elle ne sentait pas les épices et les gâteaux mais l'odeur vaguement écoeurante d'une viande un peu trop mûre émanant du rayon boucherie.
La fromagerie où le fromage avait un côté soit trop fait, soit desséché.
Ce n'est donc pas la fête non plus du côté de Sèvres-Babylone.
On a acheté notre baguette dans une boulangerie qui avait changé de propriétaire.
Le pain était comme le reste, ni bon, ni mauvais...
Le Goût s'est arrêté chez un caviste et je l'attendis dehors.
Un client est sorti, auquel je n'ai pas fait attention.
Le Goût m'a dit en sortant que c'était un anesthésiste-réanimateur, client régulier du caviste.
Ce client avait dit que les services de réanimation étaient déjà saturés et qu'il n'avait qu'une crainte : devoir choisir entre une mère et son fils et qu'il espérait un reconfinement rapide.
Nous sommes rentrés, nous nous sentions comme le Bon Marché, défraîchis...
09:56 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : bon marché, déception, médecin-réanimateur
02/06/2019
Vous avez remarqué ?
Hier, il a fait chaud.
On est passé brusquement de l'automne à l'été.
Un été chaud...
Le Parisien qui n'a pas suivi la foule, qui a l'impression d'être seul dans sa ville, se trompe.
Si tout est ouvert les jours fériés, c'est qu'il y a du monde dans Paris et qu'il faut donc du personnel pour attendre le chaland.
Hier, j'ai proposé au Goût l'exposition "Paris Romantique 1815-1848, Les salons littéraires".
Oui, celle que j'avais voulu voir avant son accrochage.
Hier, je pensais surtout à l'ombre du jardin...
Évidemment, le jardin était plein.
Nous n'étions pas les seuls à vouloir des roses et des arbres en plein Paris.
Nous n'étions pas les seuls à espérer une brise légère.
Nous avons trouvé une place à l'ombre, sans table.
Le cake "gingembre et cannelle", ne nous inspirait pas, nous n'avions que nos cafés et de l'eau à poser sur un énorme pot de fleur vide.
C'est une expo décevante, deux tableaux de Delacroix, un hommage à Victor Hugo, et un petit texte sur Nodier.
Je me demande si je vais aller voir l'autre partie au Petit Palais...
10:27 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : chaleur, jardin, musée, déception
27/10/2017
Tous ces blogueurs.
Tous ces blogueurs qui arrêtent d'écrire me causent un petit pincement au cœur.
Je ne les connais pas tous, je ne connaîtrai jamais certains d'entre eux mais il me reste un manque.
Je dois être une grande sentimentale.
Bon je sais, on ne le dirait pas...
Mais vous savez que Patriarch me manque toujours ?
Pourtant, lui a une excuse en béton.
Il est mort.
Il m'arrive souvent de penser à sa femme et aux coups de gueule salutaires de son mari.
J'avais l'habitude d'aller lire le matin, la phrase courte de Mab.
A chaque fois, elle me faisait penser au bouquin de Pierrette Fleutiaux "Des phrases courtes ma chérie".
On peut dire que Mab était une championne de la phrase courte.
On s'imagine, au travers des blogs, connaître les gens.
Erreur ! Chacun d'entre nous ne raconte qu'une toute petite partie de sa vie, une lumière, un livre, un film, une expo, une douleur suggérée pas vraiment racontée.
Depuis le mois dernier, je n'ai lu qu'un livre.
Livre que j'ai fini hier soir.
J'ai rêvé cartons.
J'ai mangé cartons.
J'ai le dos coincé cartons.
Et puis d'autres choses que je n'écris pas.
10:17 | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : temps qui passe, blog, déception
02/05/2016
Le couple.
Et je me retrouve avec le tableau.
Alors que je n'aime pas ma tante, je vais devoir accrocher son tableau en bonne place.
Cette parvenue que nous détestons, mes sœurs et moi.
Celle qui voyage et ne vient nous voir que pour raconter ses voyages.
Et son mari !
Je n'ai jamais pu l'appeler "mon oncle".
Il ne lui manque que la Mercédès diesel, à ce marchand de cochon.
Et je vais devoir accrocher cette croûte à la meilleure place.
En plus je vais devoir m'extasier...
Et je vais devoir remercier cette parvenue.
Elle peut rêver, elle ne sera jamais acceptée au Rotary.
Je déteste ce tableau.
Il sera mal accroché.
Il tombera.
La toile se déchirera.
A défaut de cette femme, c'est le tableau qui finira à la benne...
09:22 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : lakevio, couple, déception