16/01/2024
Devoir de Lakevio du Goût No 182
Je suis sûr que vous connaissez tous cette rue.
Quand on est place Constantin Pecqueur – j’en garde le souvenir d’une veste monumentale… - et qu’on remonte un peu ce bord de la Butte, on arrive dans une rue célèbre dans le monde entier.
La photo est prise quand on arrive là où on voit la vigne qui donne la piquette, tout aussi célèbre, de la butte.
Sur la gauche, vous verriez au croisement le « Lapin agile » lui aussi célèbre.
Si vous me disiez ce que vous pensez de cette rue, d’abord quelle est-elle.
Si, dans vos pensées, vous y mettiez les mots :
- Fatidique
- Mère
- Planche.
- Noce.
- Aïeule
- Pantre
- Claquée.
Tous ces mots sont tirés d’une chanson immortalisée par nombre de chanteurs, ,pas tous français.
Vous avez évidemment le droit de la citer intégralement mais ce serait bien si vous en tiriez un récit autre.
J’espère qu’on se lira les uns les autres lundi…
Le moment approche, fatidique, où il me dira « Ma Mine, tu ne veux pas aller faire un tour aux Abbesses ? »
Je le sens, je le connais comme si je l’avais fait.
Malgré tout, l’idée est séduisante.
Il va falloir monter la rue Lamarck jusqu’à la rue Caulaincourt et c’est là que ça risque de se gâter.
Je vais vouloir tourner à gauche, jusqu’à ce fromager qui propose un fromage parfumé à la truffe, puis aller jusqu’à ce traiteur qui fait un saumon fumé étrange à la betterave au départ surprenant mais délicieux.
Lui, va vouloir tourner à droite, remonter jusqu’à cette rue dont j’ai oublié le nom, rue minuscule qui mène au cimetière Saint Vincent.
Il va me dire « Ma mère aurait préféré habiter là… »
Mais il ne voudra pas aller s’asseoir sur le banc face à la tombe d’Arthur Honegger.
Il va préférer aller jusqu’à la petite place, puis me traîner jusqu’en haut de la rue Saint Vincent.
Bon, honnêtement j’aime bien cette rue.
Elle est pleine de verdure et on n’y voit que peu de fenêtres jusqu’au croisement de la rue des Saules.
Le problème c’est qu’arrivé là il va me parler d’Aristide Bruant, il va commencer « A vivait chez sa vieille aïeule où qu’a s’él’vait comme ça tout’ seuuuuleeee » je vais lui donner une tape sur la main.
Il va continuer « voyant qu’a marchait pas au pantre », je lui dirai « doucement Minou ou on va te jeter des pièces ».
En fait je crois qu’on va plutôt lui jeter des cailloux…
Il continuera doucement « était claquée l’jour de sa noce ».
Comme il ne sait plus à quel moment « ils l’ont couchée sous la planche » il va s’arrêter.
On va continuer et remonter un peu pour boire un café.
Mais c’est vrai que c’est chouette, Montmartre…
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