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10/05/2016

Tu as une idée ?

Dans notre banlieue riante, à dix minutes de Paris, nous vivons dans la dernière rue de notre ville.
En face, deux autres villes de banlieue.
Nous manquons cruellement de commerces car ce n'est pas Paris.
L'équivalent de Pou n'existe pas.
Nous avons un primeur très bien et c'est tout.

Pour faire les courses, nous devons "aller en ville".
Lorsque j'écris ça, j'ai l'impression de vivre en province.
Ici nous n'avons qu'un magasin dont je n'écris plus le nom, et un Naturalia.

Le magasin, on le connaît par cœur.
On en connaît les vendeurs, les caissières, les rayons.
Il ne suscite plus d'envie, "bof, pas envie de viande" ou "bof, pas envie de poisson".

En fait, je nous connais.
On-a-en-vie-de-nou-veau-té !
Mais on ne peut quand même pas aller chaque jour à Paris !
Et changer chaque fois de quartier pour assouvir notre envie de nouveauté !

Alors, en ce moment, on se nourrit de tomates, de concombres et de manque d'idée...

alimentation, nourriture, interrogation

09/05/2016

Action !

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Dire que des tas de filles voudraient être à ma place...

Faire du cinéma.
La réalité est si différente.
Deux heures que j'attends !
Il fait 30° dehors, mes bottes sont trop étroites et ce béret...
Ce béret qui m'aplatit les cheveux.

Des heures à attendre le mot "action".
Là enfin je deviendrai une jeune fille abandonnée, j'arriverai à pleurer.
Ça va être facile, il me suffira de penser à cette pétasse blonde qui a eu un rôle dans le dernier film de Woody Allen.

Je sais, il faut tourner même pour une chaîne de télévision.
Le truc insipide pour ne pas heurter la sensibilité de la ménagère de plus de cinquante ans.
Il faut dire que si l'époque est cruelle, le politiquement correct fait des ravages.

Allez prend la pose, ils arrivent pour un raccord de maquillage.
Deux minutes dans la boite, six heures d'attente !

Les badauds pourront revenir demain...

07/05/2016

Y a toujours un côté du mur à l'ombre.

soleil,pollution,intolérance

Le soleil n'est pas mon ami.
Il a déjà prouvé par deux fois qu'il ne m'aimait pas.
Je ne l'aime pas non plus.
J'aime le temps nuageux...

La première fois, la dermatologue, après avoir brûlé la chose, avait ordonné une crème protectrice d'un indice très élevé.
Je devais m'en tartiner hiver comme été.

Au début j'ai obéi, j'ai tartiné.
Au bout de quelques mois, je ressemblais à un clown blanc.
Ma peau ne voulait plus rien absorber.
J'ai laissé la crème de côté et choisi de marcher à l'ombre.

Il y a eu la deuxième fois, depuis j'évite encore plus le soleil.
"Marche à l'ombre" est ma devise.

Le Goût aime le soleil et le soleil l'aime.
Il est en déficit de soleil, le Goût.
Alors, comme les bébés, il doit prendre des ampoules de vitamines D...

A Paris, nous restons sur le même trottoir.
A l'ombre.
Dans mon coin, il choisit le soleil, je marche à l'ombre.

Le secret des couples qui durent ?

06/05/2016

Hier, il a fait très beau.

paris,promenade,douceur.

Hier, nous sommes allés à Paris manger un döner.
J'avais prévenu le Goût, c'était le dernier !

C'est fini, je n'aime plus le döner.
J'en ai même donné plusieurs morceaux au Goût.

Je crois que le döner était surtout le prétexte à une longue promenade dans Paris, à des crises de fou-rire, à des découvertes dans des quartiers connus depuis toujours.

Nous avons marché, marché, marché, des Batignolles au restaurant Ladess, pour commencer.
De chez Ladess à la Madeleine ensuite.

Nous avons trouvé sur le chemin un porche ouvert.
A l'intérieur, de la verdure, un banc et l'illusion d'avoir quitté la ville, c'était bien.

Ensuite, nous avons continué notre route jusqu'à Saint-Augustin.
Là nous avons bu un café et avons eu un fou-rire.
Je cherchais mes mots à propos de l'ustensile à aspirer mon médicament.
Je ne trouvais pas.
C'est quand j'ai voulu faire le geste que je me suis rendu compte à temps de ce qu'on pouvait penser...
C'était peu délicat et faisait plus penser au Bois de Boulogne qu'à Saint Augustin.
Arrivés au parc Monceau, nous ne nous sommes même pas arrêtés, plein de gamins, même des mamies sur les pelouses, du monde partout, nous avons préféré continuer notre route.

Rue de Courcelles, un "shalala" au volant d'une Ferrari bleu layette, nous a assourdis.

Arrivés à la porte Champerret j'avais les pieds usés.

Lorsque nous sommes rentrés, le Goût a cuisiné un lapin à la moutarde, c'était délicieux.

 

04/05/2016

Tout, tout, vous saurez tout sur les chaussures

Vous vous souvenez que l'année dernière je m'étais retrouvée avec des plaques rouges jusqu'au genou, suite à l'achat d'une paire de ballerines.

Hier, nous étions partis à la chasse aux claviers.
Des ensembles claviers-souris sans fil en promo.
Bon ce n'a pas été aussi simple, il a fallu que le Goût argumente.
Du coup on a eu une remise supplémentaire...

Pendant ce temps là, en face, je regardais les chaussures.
Les ballerines pour être précise.
Il fait beau, mes faiseuses d'allergie sont sur le mini-balcon depuis un an.
Les autres sont usées.

Je me renseigne auprès d'une jeune femme charmante sur le parcours de mes souliers.
Mes vieilles chaussures voyagent longtemps.
Je les garde, faute de trouver chaussures non allergène...

Donc, mes ballerines d'hier venaient de Slovaquie, pour les plus proches.
Du Vietnam voire d'Inde pour les plus lointaines.
Aucune ne venait de Romans-sur-Isère, ancienne ville de la chaussure française.

Je suis repartie fort marrie, sans ballerines mais avec un clavier neuf.
Lui me va aux doigts mais pas aux pieds...

chaussures, provenance, allergie