02/04/2016
Un samedi sur la terre.
Contre tous mes principes, j'ai décidé d'aller voir une exposition aujourd'hui.
La carte magique du Goût nous permettra de ne pas faire la queue.
Même mon magasin préféré me sort par les yeux, je peux trouver mes produits habituels sans même les chercher.
Il pleut si souvent en ce moment que même mon repassage est presque à jour.
Une cure de Normandie virtuelle ne peut que me faire du bien.
10:40 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : monet, renoir, normandie
01/04/2016
Bien sûr nous eûmes des orages...
Il nous fallut bien du talent pour être vieux sans être adultes !
L'Ours a échangé quelques SMS avec son père.
Nous avons pu constater qu'être surdoué, c'est très surfait.
J'ai fini par rire de sa bêtise et conseillé au père de laisser tomber.
Hier, il a plu toute la journée, nous sommes quand même sortis pour aller acheter du lait et mon Télérama.
Nous avons regardé le prix des maisons.
Ce prix a plus que doublé en quelques années, deux millions d'€uros est un prix aujourd'hui courant pour une maison pas bien grande.
Je remercie encore nos hommes politiques pour leur idée stupide de créer "Le grand Paris".
On nous fait déjà payer la proximité de la gare.
Nous commençons à payer la proximité de Paris.
Je sens qu'à la campagne on va bientôt payer pour le silence.
A ceux qui habitent au Sud on réclame déjà un petit plus pour le soleil.
La grève a été un succès malgré la pluie.
Je suis sûre que l'actuel occupant de l'Elysée, lorsqu'il entend le mot grève, sort faire un tour, il est sûr qu'il pleuvra.
Son règne, on ne peut parler de mandat, aura été marqué par les inondations et la croissance des inégalités.
Comme quoi la "gauche" n'est qu'une étiquette.
Ce matin, j'ai vaguement écouté Madame Hidalgo.
"Paroles, paroles...", pendant ce temps là, les huissiers sont à la fête, c'est aujourd'hui qu'on libère des appartements.
09:51 | Lien permanent | Commentaires (11)
31/03/2016
Il pleut sur la ville.
Ce matin il pleut.
Hier il a plu.
Il me semble qu'il pleuvra demain.
Je suis en froid avec l'Ours et incapable de lui exposer mes raisons.
Raisons valables pourtant.
Ne jamais avoir Petite Sœur.
Être toujours ceux qui vont voir les petites et d'autres choses encore...
Je suis malheureusement quelqu'un qui ne dit rien pendant très longtemps, qui encaisse et qui un jour explose pour un tout petit truc.
J'étais déjà comme ça lorsque l'Ours était petit et le Goût me disait déjà "engueule le raisonnablement au lieu d'encaisser et de l'engueuler de façon disproportionnée pour un rien ! ".
Alors j'attends d'être calmée.
C'est facile.
L'Ours ne téléphone plus et la dernière fois j'ai refusé de lui parler de peur de me laisser déborder.
Donc hier, avec le Goût, nous avions prévu d'aller au Musée d'Orsay aujourd'hui.
Nous avions oublié la grève.
Grève plutôt suivie puisque je n'ai pas entendu les trains ce matin.
C'est parfois gênant de refuser d'avoir une voiture.
Les jours de grande pollution, je respire trop mal pour ajouter mes propres particules fines.
Je vis à côté de Paris et sauf les jours comme aujourd'hui, la voiture ne me manque pas.
Mais des fois, j'aimerais bien en avoir une...
10:07 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : ours, grève, musée d'orsay
29/03/2016
Samedi, je suis allée à Paris avec la Tornade.
Samedi, nous avons laissé le Goût à sa cuisine.
La Tornade lui avait demandé du chou farci.
C'est minutieux, long à faire,et le Goût pouvait écouter de la musique tranquille.
Nous sommes allées à pied de la Porte de Champerret à la FNAC des Ternes.
Doucement, lentement car depuis quelques jours, avec le retour des pollens, je pleure, je tousse et je "respire par cœur".
Les allergies de printemps sont de retour.
La Tornade a choisi ses livres.
Il lui faut trouver de la littérature française et ce n'est pas toujours simple.
Elle n'a pas su résister à Pou.
Elle a bien raison.
C'était férié, elle était seule, nous aussi, nous avions le droit de nous faire plaisir.
Ce fut agréable.
Lorsque nous sommes revenues, ça sentait bon.
Mieux : C'était bon.
La grande nous a quitté dimanche pour rejoindre son "home, sweet home".
Lundi ?
Temps de mars !
Giboulées, vent, froid, alors nous sommes restés à la maison.
J'ai fini un livre retrouvé, pas par hasard, je l'ai cherché : "Meurtres au manoir" de Willa Marsh.
J'aime beaucoup cet écrivain mais là, je suis restée dubitative.
Ce mélange de diableries et de tantes adorables.
J'ai pensé à un "Rosemary's baby"raté.
Pas de nouvelles des enfants.
Pas de nouvelles ? Bonnes nouvelles !
10:14 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : amitié, promenade, livres
28/03/2016
La vérité vraie 11
Pourquoi ai-je accepté de l'inviter, pour la première fois, aujourd'hui.
Je le connais à peine, c'est un jour férié.
Dans mon coin, c'est encore plus calme que d'habitude.
Je sais que j'aurai même du mal à trouver du pain...
D'accord, il est bel homme.
D'accord je suis seule depuis trop longtemps.
Ma solitude a du bon, je n'ai personne qui me donne des conseils, personne qui ne peut s'empêcher de vouloir régenter ma vie.
J'ai un superbe lapin dans le réfrigérateur, je vais le cuisiner en gibelotte, avec des champignons émincés, quelques échalotes.
Je n'aime pas les changements d'heure.
Je déteste me dépêcher mais c'est pour la bonne cause, ça fait si longtemps que je déjeune seule sur un coin de table.
Il sera là à treize heures.
Le lapin cuit doucement, son odeur se répand dans la cuisine, j'en profite pour me préparer.
Un peu de parfum, de la gaité dans la tenue.
Arrête de regarder ta montre, les embouteillages sans doute, il pleut à verse aujourd'hui.
J'éteins le lapin, je lui accorde un quart d'heure.
C'est fini, je débarrasse la table, je passe un pull noir, et comme d'habitude, je me sers sur un coin de table.
Sans cette promesse de rendez-vous, le lapin ne serait pas passé à la casserole.
09:56 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : lapin, lundi de paques, rendez vous