23/04/2016
Aimez vous votre banque ?
Aimez vous votre banque ?
Je n'aime pas ma banque qui me facture tout.
- Le clic pour regarder en ligne.
- L'envoi d'un chéquier.
Et surtout depuis quelque temps, un huit €uros de "commission d'intervention" qui arrive comme un cheveu sur le soupe et ne correspond à rien.
Chaque fois, on pique une crise de nerfs et on écrit.
Ces gens là, on ne peut plus les avoir au téléphone.
Une seule fois, elle a répondu et remboursé.
Hier, nous avons décidé de changer de banque.
Chacun de son côté a regardé.
J'essaie d'abord une "banque solidaire", elle a peu d'agences mais en a une dans le XVIIème arrondissement.
Elle est solidaire surtout d'elle-même et des actionnaires que sont BPCE et Soc Gen...
Nous allons voir sur les sites où les banques sont notées par les clients.
Pas une n'a une bonne note.
Les reproches sont partout les mêmes : Incompétents, peu aimables, agressifs, frais injustifiés, voire malhonnêtes, pratiques douteuses en cas d'erreur de leur part.
Mauvais, mauvais partout.
Même pour les vieux clients, les banques ont changé.
La mieux notée doit se trouver dans le Vaucluse !
Ça fait loin pour râler...
BNP, Société Générale et autres Crédit Lyonnais, même pratiques, pas forcément légales.
"Banque solidaire", mêmes pratiques que "les pas solidaires", la Banque Postale étant la pire.
J'aimais ma banque, j'aimais avoir un compte au Crédit Municipal, connaître le personnel, je fais partie d'une génération qui aime le contact.
Hélas, cette banque a fait faillite...
Sans doute parce qu'elle était vraiment solidaire...
09:35 | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : banques, clients
21/04/2016
L'insomnie n'est pas mon amie.
Le soir, je lis et le Goût dort.
Le matin, le Goût se lève avant moi et je dors encore un peu.
Ce matin, à cinq heures et demie, j'ai su que je n'allais pas me rendormir.
Et dans ces cas là, on se fait des nœuds au cerveau, ce n'est pas bon pour le moral et en plus ça ne sert à rien.
Je ne sais jamais ce qui provoque ces insomnies, l'approche de la pleine lune, l'âge, certaines petites contrariétés.
Dormez vous bien vous tous ?
08:31 | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : insomnie, pensées négatives
20/04/2016
J'ai des petites ailes qui poussent.
Nous devons absolument changer nos plaques et notre four.
Chaque fois que le Goût cuisine, il ne sait pas si son frichti va être cru, cuit ou brûlé.
Alors il fait souvent du poulet à la broche.
Oui, c'est le four qui s'en tire le mieux.
Et presque tout le monde aime le poulet.
Merveille lui réclame du poulet.
Les enfants lui réclament "son" poulet.
Je commence à avoir des petites ailes qui poussent.
Le Goût cuisine son poulet avec amour, un petit suisse dans le croupion, des oignons, un arrosage constant et hop, c'est plié.
A l'une de nos convives, je veux dire que j'ai fini mon livre hier, je peux lui envoyer.
Le ciel était bleu.
Je suis sûre que la mer était verte.
J'ai laissé la fenêtre ouverte.
Et c'était bien...
09:14 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : poulet, amitié, merveille etc
18/04/2016
Vacances.
Chaque année, c'est la même chose, la famille arrive dans notre maison de vacances à Cape Cod.
Chaque année, on dit qu'on va laisser tomber les dîners habillés.
Chaque année, on dit qu'on va laisser tomber les mondanités.
Et chaque année, on se retrouve le soir, tous dans la véranda à siroter des cocktails servis par du personnel de couleur.
On ne trouve plus de petites bonnes blanches qui acceptent de partir plusieurs mois l'été...
Cette année encore, nous devrons tous poser pour Pauline.
Depuis qu'elle est reconnue comme une impressionniste, elle nous peint comme une famille heureuse.
C'est oublier un peu vite l'alcoolisme de Paul, l'homosexualité de John, le sang juif qui coule dans les veines d'Esther.
Il fallait bien cette alliance pour aider aux affaires de son mari...
Ce soir nous posons tous, nos verres à la main.
Personne ne couchera avec la bonne.
C'est pour le tableau...
08:49 | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : cap code, pauline palmer, tableau
17/04/2016
D'après une histoire vraie.
Je suis en train de terminer "La cuisinière" de Mary Beth Keane.
L'Amérique du XIXème siècle est un grand pays qui a la gâchette facile et qui punit plus facilement les femmes que les hommes, un pays normal en somme.
Marie Mallon est une immigrée irlandaise arrivée seule à New York à la fin du XIXème siècle.
Elle commence à travailler comme lingère mais préfère devenir cuisinière.
C'est une bonne cuisinière, à l'hygiène douteuse comme presque tout le monde à l'époque.
Dans chaque maison bourgeoise où elle travaille, les habitants tombent comme des mouches victimes de la typhoïde.
Repérée par un médecin, elle passera plusieurs années, à l'écart de tous sur une île au large de Manhattan.
Pendant les années qu'elle passera dans cette île, la médecine apprendra qu'elle n'est pas le seul porteur sain.
Les autres sont des hommes, alors eux restent chez eux.
C'est beau l'égalité des sexes...
Elle finira par revenir à New York avec une interdiction d'exercer son métier.
Si vous voulez connaitre la suite, lisez le livre.
10:24 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : mary mallon, typhoïde, marie typhoïde