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18/03/2020

Journal d'un confinement, jour 3

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Plus d'imprimante.
Pas moyen de la changer.
Il nous faut faire nos petites attestations à la main.

Le silence qui règne sur Paris est impressionnant.
Je croyais habiter une rue calme.
Le confinement me donne l'impression d'habiter une ville de province sans voitures.

Sortie avec le Goût pour aller à la pharmacie chercher deux boîtes de médicaments non disponibles la dernière fois.

Décidé d'aller chez Picard pour trouver des légumes.
Picard fermé faute de marchandises.
Il ne connait pas sa date de réouverture.

Se rendre chez les marchands de légumes du coin.
Ne rien trouver, sauf des fraises.
Pas acheté, ce n'est pas la saison.

Voir un traiteur, très chic et très cher, ouvert.
Son voisin le fromager, tout aussi chic et cher, fermé.

Avoir l'impression d'être dans un film de SF, une ville fantôme.

Je n'aurais jamais pensé que l'appel des pions incitant les élèves à se dépêcher me manquerait.

Nous ne voyons pas notre fils.
Nous nous téléphonons.
Il est comme nous.
P
as le droit de se déplacer.
Ce n'est pas lui qui fait nos courses.
Veille sur nous de loin...

Hier soir, nous avons testé CANAL PLUS gratuit.
Un film bizarre.
Mais pas plus que notre vie actuelle...

 

05/10/2016

L'ablette et la nourriture.

Merveille mange peu.
Mais mange souvent, très souvent.

Comme tous les enfants, elle a principalement faim lorsque le menu lui plaît...

J'admire ses parents, ils ne forcent jamais leurs filles à finir leur assiette.

Lorsque l'Ours était petit, je me rappelle lui avoir dit : "Maaaange mon fils ! " alors qu'il n'avait pas faim.
Heureusement, il ne m'a pas écoutée...

Vendredi, Merveille a déjeuné dans un "chinois-japonais".
Le propriétaire est un Chinois.
La nourriture est "japonaise".
Merveille a fort bien mangé mais a refusé le dessert.

A peine arrivée à Montmartre, elle a voulu une pomme...

Ensuite, elle a couru, monté en funiculaire, fait le tour de la basilique puis descendu toutes les marches.
Une glace bio fut donc la bienvenue.
Manque de chance, le macaron qui l'accompagnait n'était pas frais.
Elle lui avait tourné le dos, le Goût l'a rendu.

Aux Ternes où le Goût a eu besoin de s'arrêter, elle a aimé la vitrine de Pou.
Elle a voulu un gâteau "tout chocolat".
Elle l'a mangé...
Elle s'est endormie dans le bus en tenant la main de son grand-père.

P'tite Sœur, petite, était une goulue.
Aujourd'hui, elle fait comme sa sœur.
Avec le même succès.
Ce sera la seconde "ablette", mais rousse...

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10/05/2016

Tu as une idée ?

Dans notre banlieue riante, à dix minutes de Paris, nous vivons dans la dernière rue de notre ville.
En face, deux autres villes de banlieue.
Nous manquons cruellement de commerces car ce n'est pas Paris.
L'équivalent de Pou n'existe pas.
Nous avons un primeur très bien et c'est tout.

Pour faire les courses, nous devons "aller en ville".
Lorsque j'écris ça, j'ai l'impression de vivre en province.
Ici nous n'avons qu'un magasin dont je n'écris plus le nom, et un Naturalia.

Le magasin, on le connaît par cœur.
On en connaît les vendeurs, les caissières, les rayons.
Il ne suscite plus d'envie, "bof, pas envie de viande" ou "bof, pas envie de poisson".

En fait, je nous connais.
On-a-en-vie-de-nou-veau-té !
Mais on ne peut quand même pas aller chaque jour à Paris !
Et changer chaque fois de quartier pour assouvir notre envie de nouveauté !

Alors, en ce moment, on se nourrit de tomates, de concombres et de manque d'idée...

alimentation, nourriture, interrogation