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08/07/2016

Voici venu le temps...

Voici venu le temps de mettre ce blog en pause.
Longtemps, pas longtemps, je ne sais pas.
J'éprouve de moins en moins de plaisir à écrire.
Le politiquement correct me saoule.
La politique aussi, faut dire que je ne suis pas très motivée.

Moins de vie privée, pas de photos des filles car elles grandissent.
J'ai l'impression de radoter sur mes promenades parisiennes.
Je me sens obligée de mettre des commentaires inodores, incolores et sans saveur.

Le Goût vous donnera mon mail.

On ne se perd pas de vue.

Je vais peut être me remettre à la broderie.
J'en vois rire là bas dans le fond...

Pause ou arrêt

07/07/2016

Les vieux fourneaux.

Merci à L.

"Vous êtes inconséquents, rétrogrades, bigots, vous avez sacrifié la planète, affamé le Tiers-Monde !
En quatre-vingts ans, vous avez fait disparaître la quasi-totalité des espèces vivantes, vous avez bouffé tous les poissons ! Il y a cinquante milliards de poulets élevés en batterie chaque année dans le monde et les gens crèvent de faim ! Historiquement vous..

VOUS ÊTES LA PIRE GENERATION DE L'HISTOIRE DE L'HUMANITE !"

Elle n'est pas tendre avec notre génération cette BD mais elle est aimante quand même.

Hier, en rentrant de chez les enfants avec un  Goût qui avait trop aimé le rosé, qui se comportait comme un gamin, qui a traversé en dehors des clous, bon d'accord, il le fait aussi à jeun.

Il s'est couché, a trouvé que le plafond tournait.

Je ne l'avais vu comme ça qu'une ou deux fois en énormément d'années de mariage.

Je n'étais pas loin de penser la même chose que les auteurs de cette BD indispensable à l'humanité...

BD, vieillesse, tendresse

06/07/2016

Je ne m'en lasse pas.

Paris, le pain de la Bourse, Galerie Vivienne

Paris, le pain de la Bourse, Galerie Vivienne

Hier, nous avions rendez-vous avec une amie à Paris au "Pain de la Bourse", l'ancien café de ma jeunesse transformé en truc faussement convivial.

C'était bourré, pas une place, même à la grande table.
Le Goût nous a emmené au pas de charge, enfin pour moi, manger un döner.

Ne me dites pas que vous êtes surpris.

Nous avons quand même pris notre café au "Pain de la Bourse".
Un café gourmand.
Le Goût a eu raison de ne prendre que son café serré, nous lui avons donné la plus grande part de nos gourmandises.

Puis, nous avons marché dans Paris.
Un tour dans la Galerie Vivienne, on lui fait une beauté mais les boutiques ferment quand même.
Il n'y a que t
rès peu de touristes, aucun supporter.
C'est la première fois qu'à cette époque de l'année je n'entends parler que le français.

A un moment, nous étions sur les grands boulevards et nous nous sommes fait la réflexion que ce coin de Paris avait, à nouveau, cet air de débine qu'il avait quand nous étions jeunes.
Paris perd ses habitants mais perd surtout son âme.
Vouloir une ville musée en période de crise, c'est encore un projet de gens qui ne sont pas des Parisiens, des piétons de Paris.

04/07/2016

Auprès de mon arbre...

peintre,lakevio,tableau

C'est le dernier tableau de la saison.
C'est sans doute pour ça que l'inspiration ne me vient pas et que les fenêtres de ma maison sont déjà fermées...

Je vais aller m'installer sur le banc, rêver sous l'olivier et penser à mon atelier.
Cet atelier ? Un prêt de Matisse.
Je vais rêver à Notre Dame.
Je suis un contemplatif, j'aime regarder Paris de ma fenêtre et regarder couler la Seine.
C'est mon voyage immobile.

Je suis un homme timide qui donne dans le fauvisme avec une touche de grisaille.
Comme est souvent le ciel de Paris.

Mon pied bot a fait de moi un homme timide et un fauve contemplatif, étonnant, non ?

Installé sur mon banc, mon esprit est déjà à Paris.

 

 

02/07/2016

La Bourse et la vie...

20160701_160637.jpg

Hier on est allé à Paris malgré le temps hésitant.
Ces temps ci, le Goût ne jure que par la rue des Petites Ecuries mais nous changeons de quartier et varions les promenades.

Vendredi, nous sommes donc passés dans la rue où nous nous sommes connus, il a y longtemps.
Très longtemps.
Un repas à "La Une" -qui n'existe plus- coûtait huit francs avec le café.
Exactement le montant de mes tickets restaurants.
J'ai l'impression d'être un dinosaure en écrivant ça...

Dès notre arrivée à Saint Lazare, nous nous sommes installés dans le bus où nous avons continué à papoter tranquillement.
Une femme, pas jeune, je dirais plus vieille que moi et le cerveau en cafouillon, a commencé à nous tenir la jambe.
Le Goût, perfidement, écoutait en regardant par la fenêtre.
J'évitais de répondre, mais j'ai eu droit aux gouttes de pluie qui venaient directement de Tchernobyl.
Le reste n'a pas séjourné dans ma mémoire sauf la vacherie distillée lorsqu'elle m'a demandé si le Goût était mon fils !
"Mon fils" était secoué par le rire, j'ai retenu ma main et heureusement nous sommes arrivés rapidement.

Ce ne fut pas la seule malgracieuse de ma journée.
J'attendais le Goût parti chercher le pain quand une autre femme est venue s'installer à côté de moi.
Elle a commencé à me parler des étrangers, pas des touristes non, les autres.
J'ai remarqué que la mauvaise éducation n'était pas l'apanage des étrangers en voyant un autochtone laisser son chien déféquer sur le trottoir.
Elle me demanda si j'étais grand'mère, polie, je lui dis que oui.

Elle m'annonça alors que mes petits enfants mangeaient gras et sucré...

A part ça, c'était bien.