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01/07/2016

On ne se méfie pas assez des couvertures trop aguicheuses.

J'aurais dû me méfier en regardant la couverture, elle faisait "nouveau riche".

La quatrième de couverture, elle, était alléchante.
On y parlait de Jane Austen, de Downton Abbey alors j'ai acheté.

Hier soir, j'ai refermé le livre sur la dernière page.
Je ne vais pas en garder un souvenir impérissable...

Imaginez "Angélique Marquise des Anges", vous savez le truc que vous dévoriez lorsque vous étiez jeune.
C'est ça mais en moins bien et en un seul volume, c'est déjà ça.

Je n'ai rien appris, j'ai bien dormi, je n'ai pas fait de cauchemar.

"littérature" soap roman

30/06/2016

Je ne vais pas à Paris chaque jour.

Je ne vais pas à Paris chaque jour.
Je ne travaille plus et Paris est une ville pleine de tentations.

Hier, à la maison j'ai jeté un œil autour de moi et j'ai su qu'il me fallait faire du ménage.
Je sais, ce n'est pas glamour mais c'est parfois utile.

Je n'ai jamais vu autant de poussière que dans cet appartement.
Poussière et humidité, ça fait un drôle de mélange.

Alors, hier j'ai laissé de côté le vinaigre blanc, bon pour la planète mais pas toujours efficace et j'ai sorti l'artillerie lourde, le truc industriel, celui que le Goût choisit car il ne supporte pas certaines odeurs.

J'ai aussi fait tourner la machine.
Je sens que la journée d'aujourd'hui va être aussi vertueuse que celle d'hier : Repassage devant une vieille série.

Hier, je suis quand même allée voir les sacs-à-main dans la rue commerçante.
Je voulais un petit sac car j'ai mal à l'épaule.
J'ai toujours l'impression de porter ma maison lorsque je sors.
J'en connaissais la marque, pas le prix.
Je dois dire que je trouve que les sacs à main sont devenus onéreux surtout avec une minuscule remise de 20%.

Je crois que malgré tous mes principes, je vais passer par le Net...
C'est mon anniversaire le mois prochain et j'ai des comptes difficiles à faire, un changement de dentiste, un passage chez le dermato.

La vie est faite de choix et on ne fait pas toujours ceux qu'on veut

ménage, vinaigre, lavage

29/06/2016

Paris, j'aime toujours ma ville.

On voulait absolument voir le film d'Almodovar et il ne passait plus dans notre coin.

Le cinéma, jusqu'aujourd'hui, est à quatre €uros la place.

Nous avons trouvé "Julieta" au Wepler, pas très loin de chez nous.
On descend à Pont Cardinet et on traverse le square des Batignolles.
Hier je n'avais pas envie de traverser le square, on a donc pris des chemins de traverse.
Un petit bout de la Rue des Moines, on arrive à la Rue Nollet, pour enfin arriver Rue des Dames et déguster notre nouvelle lubie, le bô-bun.

Je sais déjà que je vais me lasser très vite de mon bô-bun.
Il est pourtant délicieux, le poulet bien grillé mais je ne suis pas le Goût.
Lui, ce n'est pas demain la veille qu'il délaissera son döner...

Ensuite, on est allé boire notre café au Wepler, la brasserie.
Le serveur est un garçon de café à l'ancienne, pas jeune, mal aux pieds et pas gracieux.
C'est ça aussi Paris, ça me rend toute nostalgique.

J'ai adoré le film d'Almodovar.
Il délaisse Barcelone, il nous emmène à Madrid et nous raconte l'absence, le manque
, la douleur...

Cet Almodovar était sobre et touchant.
Je n'ai pas vu le temps passer.
J'ai même oublié que je ne parlais pas espagnol.

Comme dirait une blogueuse, c'était bien...

Paris, cinéma, Almodovar

27/06/2016

Les bienfaits de la marche...

lakevio_devoir.jpg

Où est-il ?

Il a retiré ses bottes et oublié de mettre son chapeau.

Je sais. On s'est disputé hier, une dispute idiote.
Une
 bêtise sur sa façon de s'habiller.
Non, on ne vit pas au Far-West.
Il ne monte pas à cheval.
Il a du cholestérol, du diabète, de la tension.
Il fait la promenade ordonnée par le médecin mais en voiture.
Un homme quoi...

J'ai dû le piquer au vif car il a décidé cette fois ci de la faire à pied, cette promenade.
Il a arrêté la voiture et il est parti faire un tour.
Il est fou ! Sans ses bottes, il va revenir les pieds en sang !
Je m'inquiète, c'est plus le genre à regarder le foot à la télé où à lire son journal tranquillement qu'à arpenter les zones désertes.
Un endroit dangereux en plus !
Le journal local dit que cet endroit sert de décharge sauvage pour des déchets toxiques.

Il ne veut quand même pas jouer les justiciers à son âge.
Trois heures que je l'attends.
J
'ai fini mon livre, je vais téléphoner à la police.

On me dit de ne pas m'inquiéter, qu'il a sûrement fait une fugue.
Ce n'est pas un chien, c'est mon mari quand même.
J'ai passé la nuit à l'attendre, il n'est toujours pas revenu.

26/06/2016

La tour de Babel.

Hier, c'était la fête de l'Ecole de Merveille.
JJF est venue avec sa béquille, son courage, son mari et ses filles.

Au fil du temps, son visage a été plus marqué par la douleur mais les filles n'ont rien vu.
Merveille est montée sur le podium comme chaque année.
Elle a fini troisième.
La compétition était serrée, deux petits points sur deux cents et quelques et elle se retrouvait première.

Merveille a fait bonne figure mais elle était vexée.
Elle était troisième et seule la première avait droit à un livre...

C'était une fête modeste, les mères avaient fait des gâteaux.
Les instituteurs tenaient les stands de jeux.
L'argent récolté ira à l'école pour les sorties des enfants l'année prochaine.

Il manquait des parents, ramadan oblige, alors des enfants ont reçu leur prix sans leur présence.

Une fête bon enfant, Petite Sœur a dansé.
Il a fallu la récupérer de force sur la scène.

Nous sommes revenus doucement et je me suis demandée si parmi les parents absents certains avaient klaxonné le jour du dernier attentat.
J'ai préféré penser que non...

enfants, école, fête, diversité