26/05/2016
En bref.
J'ai effectivement un abcès à la gencive.
Le dentiste qui ne fait rien est donc dans les choux.
Ne me reste qu'à trouver celui qui refera le travail mal fait de l'ancien.
Et puis on a enfin des nouvelles !
Notre appartement et quelques autres vont subir une "expertise judiciaire" !
C'est dire l'état de cet immeuble...
Il faut bien avouer que ceux qui mettent de l'argent dans la "pierre papier" le font pour gagner de l'argent, pas pour en perdre.
JJF a moins mal mais peut à peine marcher.
Si je devais choisir un mot pour notre époque, je crois que le premier qui me viendrait à l'esprit serait "Incompétence".
Une dernière petite chose, arrêtez de dire qu'on vous prend en otage dès qu'un courageux fait grève.
"Otage", ça me sort pas les yeux !
On est en train de revenir au 19ème siècle sans que personne ne moufte !
On a un toit, de la nourriture et juste moins de trains et d'essence.
On n'est pas encore des réfugiés !
09:48 | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : dentiste, antiotique, c'est parfois automatique
24/05/2016
On a rallumé le chauffage
Ce matin je me suis réveillée trop tôt.
Allez savoir pourquoi...
J'ai vainement essayé de lire au lit puis je me suis levée.
J'ai constaté qu'il ne faisait pas chaud à l'intérieur.
Que le linge mettait une mauvaise volonté évidente à sécher.
Et que le jour où j'ai décidé de dire à mon dentiste qu'il ne me convenait plus, j'ai un abcès à la gencive.
Y a des jours comme ça...
Donc, je vais retourner chez ce dentiste que même l'Ours a décidé de quitter, pour me voir proposer RIEN !
Après, je testerai celui qui est juste en face de chez moi, on ne sait jamais.
Dimanche, il a plu toute la journée.
Hier, nous avons profité d'une accalmie pour faire un mini-ravitaillement.
Aujourd'hui il fait gris.
Une seule bonne nouvelle, c'est bientôt l'été.
Donc les jours vont bientôt raccourcir...
J'aime quand les jours raccourcissent.
09:37 | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : pluie, joli mois de mai.
23/05/2016
Sur le pont.
Ils sont beaux.
Ils sont jeunes.
Je les regarde.
Je les envie un peu.
Juste un petit peu...
Je n'ose m'approcher, je ne veux pas être démasquée.
Je veux juste les écouter.
- Je vais bientôt partir à Paris, je ne pourrais pas revenir avant plusieurs mois.
- Que vais devenir sans toi ? Je suis prête à m'enfuir pour ne pas être séparée de toi.
- Tu me dis ça mais tu ne veux pas me donner la preuve d'amour que je te demande !
- J'ai peur de devenir une fille perdue ! Je n'aurais plus qu'à me jeter du haut du pont !
- Mais tu veux partir avec moi à Paris...
- A Paris, personne ne me connaît, c'est une grande ville, et tu m'épouseras comme tu l'as promis.
- Il faut que je travaille, que je devienne un grand journaliste, je ne peux pas m'encombrer d'une famille, donne moi cette preuve d'amour.
Ils m'ont vue, ils me regardent, je m'éloigne.
J'espère que la petite demoiselle si mignonne aura un peu de jugeote et ne deviendra pas une fille mère.
Histoire librement inspirée des "Veillées des chaumières" de mon arrière grand'mère sauf qu'on n'échangeait même pas un baiser.
08:53 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : lakevio, peinture, jeu
21/05/2016
Si j'écris encore.
Si j'écris encore malgré la lassitude qui s'est installée avec le temps, et surtout une absence flagrante de choses intéressantes à raconter, c'est pour les amies.
Celles que je connais mais que je ne vois pas toutes les semaines et les autres, les virtuelles, finalement on s'attache même à des gens qu'on ne connaît pas.
On sent les coups de cafard, la tristesse.
C'est comme une famille avec ses secrets et ses non-dits.
La vie est courte mais elle est belle.
Alors profitons en.
09:24 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : amitié virtuelle ou pas
19/05/2016
C'est un endroit calme et arboré.
Et pour une fois, c'est vrai.
C'est un immeuble calme avec juste des bruits d'enfants qui jouent.
Arboré, c'est vrai aussi même si les coupes ont été sévères.
Non, la pollution ne tue pas que les gens, elle tue les arbres aussi.
C'est un immeuble jeune, il soufflera peut être ses trois bougies en Août.
C'est un immeuble qui ne garde pas ses locataires.
L'avocat du 5ème a dû rester trois mois et de nombreux appartements sont restés libres.
Les plaintes des "résistants", nous sommes trois à notre étage, restent souvent lettre morte.
Comme notre immeuble devra être vendu, la pierre papier c'est fait pour ça, le syndic se réveille.
Donc hier nous avions représentante du syndic, expert, architecte et maitre d'œuvre.
L'architecte ressemblait à un lama, un faux air de Giscard.
Il nous a toisé.
Il n'aurait pas dû...
Il nous aurait bientôt expliqué que nous étions coupables des infiltrations et autres dégradations.
Alors, il a eu droit à un historique de l'immeuble.
De la fuite de gaz qui a failli envoyer les habitants dans un monde meilleur au balcon dont la pente s'accentue tous les jours.
L'expert buvait du petit lait...
Lorsqu'ils sont partis, j'ai salué l'expert en lui disant "à bientôt".
Il a souri et a confirmé que nous nous reverrions.
L'architecte est parti brusquement, il s'est cogné dans la lampe, j'ai souri et j'ai été fusillée du regard.
Ça a été bien aussi.
Surtout qu'il pleuvait dru et que j'en avais assez de repasser...
09:02 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : immeuble neuf, malfaçons, architecte