26/03/2016
Je ne vais pas que dans le XVIIIème non plus…
Hier, avec le Goût, on est allé chercher Tornade.
On l’a attendue au bar du Hilton, je n’avais pas envie d’aller jusqu’à la Gare du Nord.
Comme souvent, notre train a été annulé.
Nous avons attendu dix minutes de plus.
Un « sac suspect » abandonné sur le quai d’une gare de la ligne a créé le balagan…
La gare a été évacuée et fermée.
La sono nous a crié ça dans les oreilles jusqu’à ce que notre train arrive.
A Saint-Lazare c’était bien, les attentats de Bruxelles ont découragé les traîne-lattes habituels et l’ambiance des portes est plus calme.
Mais le Parisien, que rien ne décourage, est là…
Nous avons demandé des cafés au Hilton en attendant Tornade.
Ils sont arrivés en même temps qu’elle.
Le Goût s’est précipité sur les chocolats offerts.
J’ai refusé qu’il prenne le mien, cet homme avale tout ce qui passe à sa portée.
Il ne s’est pas découragé.
Dès qu’il a repéré une serveuse assez mignonne à son goût il l’a appelée, a fait son numéro de charme.
Évidemment, elle est revenue quelques minutes après avec une soucoupe pleine de chocolats.
J’en ai pris la moitié tout de suite malgré ses protestations.
Nous avons pris le bus pour aller au restaurant et c’était bon.
Juste à côté des Folies Bergère, le quartier préféré du Goût.
Je ne pourrais pas vivre là, trop d’animation mais quand on est sorti c’était calme.
On est rentré tranquillement.
C'était bien...
10:00 | Lien permanent | Commentaires (17)
24/03/2016
Cartes de fidélité = piège à consommateur ?
Vous ne savez pas pourquoi mais un jour on vous a proposé une carte de fidélité.
Par faiblesse, pour avoir la paix, vous avez accepté.
Vous commencez à avoir un paquet de cartes qui ne vous servent à rien.
Celle de Sep.ra par exemple.
Elle vous a servi une fois à Caen parce que le parfum était plus cher chez Mar..naud.
Vous avez aussi celle de Fr..ix.
Elle, elle ne sert vraiment à rien.
Jamais un point, jamais de réduction.
Surtout que vous n'allez chez F. que pour du dépannage.
La carte n'est utile qu'à eux, pour affiner leur politique d'achats.
Celle de Mon...x, qui vous accorde 5% de remise sur l'alimentation.
Du coup Mon...x n'est pas plus cher que la concurrence.
Avec le Goût, ça nous agace d'être pisté, de servir de cobaye, de les aider à faire leurs achats.
On envisage de plus en plus de retirer de l'argent et de payer en liquide.
Ça évitera à notre banque de nous expliquer à quoi nous avons dépensé nos sous.
Aux magasins de profiter de nos visites pour nous vendre ce qu'ils veulent nous vendre et pas ce que nous voulons acheter.
Restent les tickets de métro et de train...
Il ne reste guère de guichet pour les acheter en cash.
Il y a aussi notre loyer, que nous payons par chèque.
Pour le reste y a longtemps que les impôts connaissent nos revenus mieux que nous.
10:14 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : bon marché, bhv, carrouf.
23/03/2016
Non ! Je ne vais pas que dans le XVIIème et le Marais.
Oui, dimanche, je suis allée à Paris.
Dans le 18ème arrondissement et j'ai même pris le PC.
Déjà "PC", ça ne me parle pas.
C'est un bus que je ne connais pas.
Les portes de Paris ne me parlent pas.
Je n'aime pas la Porte de Clignancourt et je n'ai jamais aimé les Puces de Saint-Ouen.
Essayer de me vendre des trucs qui ne servent à rien, à des prix faits pour les touristes américains, je ne prends pas.
Le marché de la misère de la Porte Montmartre me donne des envies d'y faire travailler nos hommes politiques.
En particulier le matador qui passe son temps à donner des coups de menton.
Celui qui rêve de nous faire marcher droit.
Nous les invincibles Gaulois.
Il rêve...
Alors, pour oublier que le monde est loin d'être aussi beau que celui des livres, je fais une cure de Willa Marsh.
J'ai refermé ce matin "Une famille délicieuse" et j'en ai retrouvé un autre, acheté un jour lointain, et jamais lu.
Merveille voulait venir aujourd'hui.
Son père prétend que j'ai mal compris,.
Je fais semblant de croire que j'ai mal compris.
J'ai l'âge d'être enfin presque diplomate...
A part ça, rien.
Et c'est bien.
Evidemment le monde est devenu fou, finalement, ce n'était pas la peine de quitter Tel-Aviv.
Tel-Aviv dont on ne parle plus quand les mêmes frappent en Europe.
Là, on fait profil bas...
09:38 | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : pc3, puces de clignancourt, lecture
21/03/2016
Fenêtre sur rue.
Je passe mes journées devant la fenêtre.
Je ne donne plus mes cours.
J'ai refusé une tournée.
Toute la journée, je la surveille.
Je note les heures.
Elle sort à heures régulières.
Mais elle est toujours seule maintenant, même le chien semble avoir disparu.
Au début, quand je suis tombé amoureux d'elle, elle n'était qu'une silhouette que je voyais avec un homme.
Ils semblaient s'aimer.
Je voulais être à la place de cet homme.
Et puis un matin je l'ai vue sortir seule.
Depuis, je n'ai plus jamais revu l'homme ni le chien.
Je me pose des questions.
Dans mes moments de lucidité, je me dis que cet homme a dû partir.
Voir sa famille ou résoudre une crise familiale.
Depuis, je les revois ensemble.
Je la revois elle, son air méprisant, son attitude de rejet.
Là, devant la fenêtre je me demande si elle est capable de les tuer.
Oui eux, l'homme et le chien.
Je vais aller m'acheter des jumelles.
J'arriverai peut être à voir à l'intérieur de son appartement.
Je me demande si je suis pas devenu fou.
Un excès de solitude.
Une imagination trop féconde.
Mais non, je vais rester devant ma fenêtre.
Je vais continuer à l'épier et si l'homme ne revient pas, je tenterai ma chance...
09:16 | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : lakevio, jeu, lundi
19/03/2016
assieds toi et écris.
Ecrire lorsque tu n'as pas envie, c'est un défi.
Du moins pour moi qui d'habitude écris facilement des histoires sans importance.
Le Goût vous a déjà raconté notre expédition dans un endroit exotique et dépaysant.
Vous connaissez son sens de la formule.
De toute façon, pour lui après le périph', c'est l'exode...
Hier soir, une voisine est venue prendre un verre.
Nous sommes le dernier carré.
Les résistants.
Ceux qui veulent de la lumière dans les parties communes et des portes qui ferment.
Allez, je vais donner dans le croustillant : On veut même des chasses d'eau qu'on ne doit pas tirer plusieurs fois pour évacuer le papier d'un petit pipi.
Ma voisine, cette inconsciente, a apporté une plante.
Plante dont j'ai le nom sur le bout de la langue.
On en trouve en Bretagne.
Elle prend la couleur du coin.
Elle peut devenir rose ou bleue selon on ne sait quoi.
J'accepte votre aide car depuis ce matin, je sèche.
Il fait gris et pollué.
Pas d'expédition aujourd'hui.
Nous allons à Paris demain et même si la pluie tombe, le Goût sera heureux.
10:23 | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : inspiration, respiration, écriture