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16/09/2021

Le jardin du Luxembourg, une expédition.

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Il faisait beau et le soleil brillait.
Vous savez donc que ce n'est pas hier que nous sommes allés au Luxembourg.

Nous n'avons pas oublié les attentats du Bataclan mais j'avoue que ce n'était pas notre pensée principale en partant au Luxembourg avant-hier.

Nous avons à peine aperçu Notre Dame, avons zappé "Odette" et ses petits choux, zappé l'Île de la Cité, interdite d'accès pour cause de procès des attentats du 13 novembre 2015.
Le Luxembourg n'était pas si simple à atteindre mais nous sommes arrivés enfin devant le bassin.

Pas de gamins, pas de bateaux.
La retraite, c'est bien, on peut faire ces promenades en semaine et laisser les malheureux travailleurs courir après leurs gamins le week-end.

A l'ombre des jeunes filles en fleurs, des retraités comme nous, nous avons trouvé que les sénateurs avaient bien de la chance et que la ville était belle.
Les chaises métalliques sont de retour.
Ça nous a rappelé que lorsque nous étions jeunes, nous devions avoir toujours l'oeil pour échapper à la chaisière et ça rendait la lecture moins confortable.

Nous ne visiterons pas la Conciergerie pendant plusieurs mois et nous croiserons des véhicules de "l'Administration Pénitentiaire" pendant un certain temps...

Il n'empêche, c'était bien et il faisait même un peu trop chaud.

07/09/2021

Oui mais non.

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J'aurais tellement voulu écrire "c'était bien"...

Manque de chance, à peine dans le train, j'ai failli en redescendre, bousculée énergiquement par un jeune homme qui finalement m'a assommée avec son sac à dos, puis à continué en me frappant le dos.
Il m'en reste une collection de bleus.
Evidemment, pas un mot d'excuse...

Après deux heures de voyage, j'ai aperçu la Touques.
Et ma jeunesse, mais au loin...
Mais j'étais heureuse, le Goût aussi, il faisait beau.

Après ?
Il faisait toujours beau mais nous n'étions pas seuls.

Nous étions partis avec la Tornade.
Air de la mer ? Sans doute... Pleine d'énergie, elle a montré de quoi elle était capable.
De Tornade, elle était devenue "Tempête tropicale force 5".
Ça nous a cassé comme une maison de Louisiane...

Il lui semble impossible de rester cinq minutes à regarder la mer.
Montée sur ressorts, elle part, marche, revient, repart.
Je pense à l'hyperactivité qui frappe certains enfants.

Nous avons essayé de mener notre vie tranquillement, comme la mer.
La mer monte et descend, la Touques est toujours à la même place.

Nous y retournerons mais rien que nous deux car l'amitié c'est comme l'amour, c'est fragile.
Il faut éviter d'avoir à recoller les morceaux, c'est plus prudent...

23/04/2020

Confinés déconfinés ?

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Depuis quelques jours j'ai l'impression que le Parisien, pas toujours malin, a compris que le déconfinement prèvu le 11 mai pouvait commencer le 22 avril

Beaucoup plus de voitures dans les rues.
Des gamins qui jouent partout dehors.
Des passants qui ont oublié le virus et qui, smartphone à la main, ne voient personne et de ce fait ne respectent pas les distances de sécurité.
On frôle le passant sans masque.
Bon, on en aura sûrement un jour.
Probablement à la fin de la pandémie.

Pour toutes ces raisons, lorsqu'on va faire notre promenade, on passe notre temps à passer du trottoir à la rue et de la rue au trottoir pour éviter les contacts.

Je me demande ce qu'il va en être le 11 mai...
Ce joli mois de mai et ses ponts va être risqué.

J'ai bien entendu qu'il était hors de question de quitter sa région et d'envahir les bords de mer.
Pour avoir croisé quelques femmes au hâle éclatant de soleil, elles ont sans doute oublié que le bronzage est dangereux, j'ai des doutes.
Apparemment, pour ces femmes une seule chose leur importe : Leur bien-être.
Les autres, après tout...

Même votre servante a tendance à allonger ses sorties.
Il fait beau, les oiseaux chantent.
Je sens bien que le silence et le calme ne vont pas durer.

Le monde ne changera pas.
Il suffit de regarder autour de soi.
Après cinq semaines de confinement il y a déjà des sorties en famille.

Si les cafés arrivent à rouvrir, on peut s'attendre à une reprise de l'épidémie...

20/04/2020

Allez écris !!!

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Confinement et covid-19, ces mots reviennent en boucle...

Chez les enfants ?
P'tite Soeur a complètement récupéré.
Merveille fait une rechute.
Les grands toussent et tout le monde dort.
Cette cochonnerie est extrêmement fatiguante.

À la maison, le Goût tousse et râle.
C'est le signe qu'il a encore de l'énergie.

Nous tournons dans le quartier.
Pour varier les plaisirs, nous changeons d'endroit pour éviter de faire la queue pendant l'heure qui nous est allouée.

Je rêve de voir les enfants.
J'ai compris que ce n'est pas pour demain.

Le téléphone a remplacé les musées, les cafés, les restaurants, les librairies, les amis.

On discute mais à bonne distance quand on fait la queue, des bienfaits du silence et du ciel bleu au dessus de nos têtes.

Je n'ai plus besoin d'aller vivre en haut d'une colline pour échapper au bruit.
La colline de Montmartre est silencieuse et fait très bien l'affaire.

Le bruit et les voitures reviendront mais la distanciation sociale va devenir la norme.
À être exprimés de loin, les sentiments seront peut être plus sincères.

17/01/2020

Quand j'entends le mot culture.

Quand j'entends le mot culture, je sors mon revolver !

Aujourd'hui, c'est plus "light", je sors mon téléphone et je prends une photo.

Nous étions dans notre coin, une rue touristique sans touriste.
En milieu de semaine, dans l'après-midi lorsque ça parle français c'est qu'il n'y a pas de touristes et la proportion de retraités importante.
C'est d'ailleurs la première fois qu'il y avait de la place partout.

En passant devant une librairie, je me suis arrêtée.
Coin touristique oblige, il y beaucoup de livres sur Paris.
Je ne vois pas sur l'étal Nadine Monfils, écrivain montmartrois.

Je suppose que la libraire, qui n'a pas une réputation d'accueil courtois auprès des clients qu'elle ne reverra pas pour la plupart, a dû se fâcher avec l'auteur de ces polars déjantés.
C'est alors que j
e lève la tête et qu'une faute énorme me saute aux yeux.
J'ai envie de la lui signaler mais un peu garce, je passe mon chemin...
Le Goût prend l'énormité en photo pour que je puisse vous montrer que dans cette librairie on trouve tout sauf une libraire ou à défaut un Larousse...

Voilà donc, photo à l'appui, où a sombré la littérature.

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