29/06/2016
Paris, j'aime toujours ma ville.
On voulait absolument voir le film d'Almodovar et il ne passait plus dans notre coin.
Le cinéma, jusqu'aujourd'hui, est à quatre €uros la place.
Nous avons trouvé "Julieta" au Wepler, pas très loin de chez nous.
On descend à Pont Cardinet et on traverse le square des Batignolles.
Hier je n'avais pas envie de traverser le square, on a donc pris des chemins de traverse.
Un petit bout de la Rue des Moines, on arrive à la Rue Nollet, pour enfin arriver Rue des Dames et déguster notre nouvelle lubie, le bô-bun.
Je sais déjà que je vais me lasser très vite de mon bô-bun.
Il est pourtant délicieux, le poulet bien grillé mais je ne suis pas le Goût.
Lui, ce n'est pas demain la veille qu'il délaissera son döner...
Ensuite, on est allé boire notre café au Wepler, la brasserie.
Le serveur est un garçon de café à l'ancienne, pas jeune, mal aux pieds et pas gracieux.
C'est ça aussi Paris, ça me rend toute nostalgique.
J'ai adoré le film d'Almodovar.
Il délaisse Barcelone, il nous emmène à Madrid et nous raconte l'absence, le manque, la douleur...
Cet Almodovar était sobre et touchant.
Je n'ai pas vu le temps passer.
J'ai même oublié que je ne parlais pas espagnol.
Comme dirait une blogueuse, c'était bien...
09:46 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : paris, cinéma, almodovar
03/06/2016
Sous les ponts de Paris.
Hier nous sommes allés à Paris pour récupérer un truc payé et oublié le week-end de la Fête des Mères.
Du côté de la Défense nous sommes passés au dessus de la Seine.
En crue, bien en crue, la Seine.
Alors bien sûr nous avons pensé à Mab et à Maky seuls dans leur maison, sans électricité et sans eau potable.
Nous avons espéré que les pompiers venaient les ravitailler.
Nous n'avons pas envoyé de SMS, ils n'ont presque plus de batterie.
Nous avons aussi pensé que les hommes étaient responsables de ce gâchis.
Surtout les hommes politiques.
Une seule pensée les obsède : l'élection.
Le reste ? Bof...
Le réchauffement climatique, ils s'en moquent, ils seront morts.
Mais leurs enfants, leurs petits enfants ?
Ils s'en moquent.
Je ne crois pas à la vie éternelle, je crois à des cycles, un jour nous allons disparaître comme les dinosaures et tout recommencera.
09:34 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : pluie, inondation, paris
06/05/2016
Hier, il a fait très beau.
Hier, nous sommes allés à Paris manger un döner.
J'avais prévenu le Goût, c'était le dernier !
C'est fini, je n'aime plus le döner.
J'en ai même donné plusieurs morceaux au Goût.
Je crois que le döner était surtout le prétexte à une longue promenade dans Paris, à des crises de fou-rire, à des découvertes dans des quartiers connus depuis toujours.
Nous avons marché, marché, marché, des Batignolles au restaurant Ladess, pour commencer.
De chez Ladess à la Madeleine ensuite.
Nous avons trouvé sur le chemin un porche ouvert.
A l'intérieur, de la verdure, un banc et l'illusion d'avoir quitté la ville, c'était bien.
Ensuite, nous avons continué notre route jusqu'à Saint-Augustin.
Là nous avons bu un café et avons eu un fou-rire.
Je cherchais mes mots à propos de l'ustensile à aspirer mon médicament.
Je ne trouvais pas.
C'est quand j'ai voulu faire le geste que je me suis rendu compte à temps de ce qu'on pouvait penser...
C'était peu délicat et faisait plus penser au Bois de Boulogne qu'à Saint Augustin.
Arrivés au parc Monceau, nous ne nous sommes même pas arrêtés, plein de gamins, même des mamies sur les pelouses, du monde partout, nous avons préféré continuer notre route.
Rue de Courcelles, un "shalala" au volant d'une Ferrari bleu layette, nous a assourdis.
Arrivés à la porte Champerret j'avais les pieds usés.
Lorsque nous sommes rentrés, le Goût a cuisiné un lapin à la moutarde, c'était délicieux.
09:38 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : paris, promenade, douceur.
16/03/2016
Je ne vais pas que dans le 17ème et le Marais.
Il m'arrive d'aller dans le 11ème ! Si si !
Il y a même des endroits comme ça :
Juste à côté de la Bastille même, boire un café au bar de l'Industrie.
Un café branchouille où le café est mauvais et la nourriture digne d'une cantine des années cinquante mais où l'ambiance est sympa.
Nous y avons passé un bon moment avec une "minette".
Le Goût a appelé sa cousine, celle qui est malade et qui habite juste à côté.
Nous espérions la voir mais le téléphone a sonné dans le vide.
Elle devait dormir.
Elle dort beaucoup.
C'est l'effet des médicaments, on peut dire que c'est du raide...
Le Goût m'a suivie, chose qu'il ne devrait jamais faire.
Je me perds dans ma ville comme la première touriste venue.
Je voulais passer par la place des Vosges, j'ai fini à la République...
Si la première fois j'ai trouvé touchantes les offrandes aux victimes des attentats, je trouve que la République devrait retrouver sa place.
D'ailleurs pour éviter que la statue continue à souffrir de dégradations, on a dû la protéger derrière une clôture de chantier.
Paris devient peut être une ville à touristes, avec des bureaux à louer partout, trop onéreuse pour les classes moyennes.
Mais elle reste ma ville.
10:25 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : paris, bastille, république
09/03/2016
Non, je ne vais pas toujours dans le XVIIème arrondissement.
Hier, nous sommes allés dans le Marais.
Dans le Marais il y a ça :
Le Goût devait montrer ses analyses à notre généraliste et faire prolonger son 100%.
Son futur scanner est facturé 470€ alors on aimerait mieux ne pas avoir à faire l'avance.
Alors qu'il doit avoir une surveillance à vie, plus souple certes, mais toujours aussi stressante, après avoir failli mettre le feu, il a compté deux fois une de ses retraites.
Ça me semblait bizarre cette abondance d'argent !
Je suis rassurée, on est aussi serré que d'habitude...
Justement, hier on avait besoin d'un moulin à poivre.
Le Chinois de la petite place est fermé, il a pris les habitudes du coin et part souvent en vacances.
Alors on a regardé au "BHV Marais",.
Oui, le BHV est devenu "BHV Marais" et depuis qu'il a changé de nom il se prend pour les GL.
Je suis bête, le BHV appartient aux GL.
Du coup, le moulin à poivre en faux ancien à 170€, ce n'est pas pour nous.
Celui en plastique à 47€, non plus.
Il suffira d'attendre le retour du Chinois et, pour une somme modique, on aura un moulin à poivre qui fonctionnera quinze jours mais même comme ça, ce sera plus rentable...
09:34 | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : bhv, paris, marais, moulin à poivre