29/06/2016
Paris, j'aime toujours ma ville.
On voulait absolument voir le film d'Almodovar et il ne passait plus dans notre coin.
Le cinéma, jusqu'aujourd'hui, est à quatre €uros la place.
Nous avons trouvé "Julieta" au Wepler, pas très loin de chez nous.
On descend à Pont Cardinet et on traverse le square des Batignolles.
Hier je n'avais pas envie de traverser le square, on a donc pris des chemins de traverse.
Un petit bout de la Rue des Moines, on arrive à la Rue Nollet, pour enfin arriver Rue des Dames et déguster notre nouvelle lubie, le bô-bun.
Je sais déjà que je vais me lasser très vite de mon bô-bun.
Il est pourtant délicieux, le poulet bien grillé mais je ne suis pas le Goût.
Lui, ce n'est pas demain la veille qu'il délaissera son döner...
Ensuite, on est allé boire notre café au Wepler, la brasserie.
Le serveur est un garçon de café à l'ancienne, pas jeune, mal aux pieds et pas gracieux.
C'est ça aussi Paris, ça me rend toute nostalgique.
J'ai adoré le film d'Almodovar.
Il délaisse Barcelone, il nous emmène à Madrid et nous raconte l'absence, le manque, la douleur...
Cet Almodovar était sobre et touchant.
Je n'ai pas vu le temps passer.
J'ai même oublié que je ne parlais pas espagnol.
Comme dirait une blogueuse, c'était bien...
09:46 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : paris, cinéma, almodovar
21/05/2015
La piel que habito
Hier, j'ai regardé un film d'Almodovar, je l'adore mais ces derniers temps, j'ai été trop occupée à déménager, à voir des dessins animés, à regarder grandir les Merveilles pour guetter ses films.
La peau que j'habite, film tiré d'un roman de Thierry Jonquet, auteur de romans policiers, que je connais mal, est un roman fait pour être adapté par Almodovar.
On y retrouve le trouble des genres, grande obsession du cinéaste.
La beauté, Almodovar est un esthète dans la peau d'un nounours.
Antonio Banderas ferait fantasmer une nonne, et Elena Anaya est aussi belle en fille qu'en garçon.
Cette sombre histoire de vengeance sert de prétexte à Almodovar, sa vision du monde n'est pas belle, il faut dire que le monde n'est pas beau.
Tout n'est qu'abus de pouvoir, trahison comme dans le monde d'aujourd'hui.
J'ai préféré vous parler de ce film que de la énième trahison de notre gouvernement qui a fait passer en douce un décret à six heures du matin, réforme qui me laisse dubitative, puisque l'Ours a fait, sans souffrance excessive, latin, grec, allemand, anglais au collège et au lycée et avait entamé le chinois dès le primaire.
10:44 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : almodovar, cinéma, télé, duperie