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19/09/2015

Hier, j'ai bravé la pluie

 

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Assez de rester dans mon coin !
Cet été, il faisait trop chaud.
Ce mois de septembre, il pleut.
En décembre, il neigera peut être et je resterai dans mon coin.

Alors, hier, nous sommes allés à Paris avec nos deux énormes parapluies.
Au début, lorsque je suis passée devant la Librairie de Paris, c'était bien.
Il ne pleuvait pas, je suis fière de moi, je ne suis pas entrée.
Bon, j'ai de quoi lire, il me reste encore une pile qui s'entasse à côté d'une Billy déjà pleine.

Il a commencé à pleuvoir sérieusement à l'entrée du square des Batignolles.
Nous nous sommes refugiés dans un café.
Le café n'était vraiment pas bon et pourtant j'aime le café américain.
L'accueil était comme le café, parisien, froid et cher...

Puis, j'ai voulu acheter quelques bricoles au marché de la rue des Moines.
J'ai acheté des fleurs, des dahlias, je les adore.
J'ai gardé le souvenir de ceux de Caen, d'énormes bottes de dahlias pour un prix minime qui donnaient un air de gaîté à toute la maison.
Là, je les ai achetés roses, ce sont les seuls qui avaient bonne mine.
Au déballage, c'était moins vrai.

Le Goût a voulu acheter quelques bricoles chez le traiteur italien, au bout d'un long moment où tous les habitués se faisaient servir avant lui, il a reposé bruyamment l'huile d'olive, a dit "viens, on se barre" et nous avons quitté le marché.

Sur notre petite place ici, on trouve un boucher, un salon de thé, un "cours des halles", une boulangerie.
Dès le premier achat, on cesse d'être anonyme et pourtant on fait la queue.
J'adore Paris et certains coins n'ont changé qu'en surface.
Là, le Parisien de fraîche date reprend rapidement son accent provincial.

Paris est une ville un peu fille de joie.
Elle me fait l'effet de certains blogueurs dont un Catalan qui se reconnaîtra, un qui efface les commentaires qui ne l'encensent pas et joue les kakous sur d'autres blogs.

29/08/2015

Trois jours dans la vie d'une femme.

 

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Hier, la Tornade est arrivée avant nous.
L
es transports en Île de France sont complètement désorganisés.

J'ai peu de temps devant moi pour vous conter mes petites et grandes misères.
La plus grande étant que Tornade fait vingt centimètres de plus que moi, qu'elle marche comme un marcheur du "Paris-Strasbourg".
En plus, elle réussit à parler en marchant pendant que je trottine derrière.

Le Goût, qui connaît Paris comme sa poche, choisit des rues en pente.
Elle, elle parle, il suit.
Loin derrière, je m'essouffle...

Elle avait décidé de nous inviter à l'Orient d'Or, restaurant chinois agréable situé rue de Trévise.
Il était fermé.

De descente en descente, d'envie de tuer l'un ou l'autre en envies de tuer les deux, nous sommes arrivés à la Bourse.
J'avais les pieds en compote et le Goût, qui refuse de monter trois marches de crainte d'expirer, était en pleine forme
tandis que je suivais péniblement.
Bon, il avait faim...
Je vous le dis : La Grande mourra d'un coup en courant.
J'ai alors aperçu la terrasse de Gallopin.
J'ai su que je n'irai pas plus loin.
Gallopin est une valeur sûre et la Tornade a besoin d'énergie pour continuer à parler en marchant.

C'était bien, c'était bon et en plus nous étions invités.

J'ai réussi à calmer leur ardeur et nous avons marché tranquillement dans Paris jusqu'à Saint -Lazare.

Arrivés à la maison, j'ai enfin pu retirer mes chaussures.
Et ça, c'était mieux que bien...

14/08/2015

Beaucoup de bruit pour rien.

Tel Aviv, Paris, foule, fouille
Hier, nous avions rendez vous à Rambuteau.
Nous n'en attendions pas grand chose.
Nous n'avons donc pas été
 déçus.

Pour aller de Rambuteau à Tel-Aviv, il suffisait de passer devant l'Hôtel de Ville.
Nous y sommes donc allés.

Des policiers partout, civils mais attentifs, des pompiers.
Et des journalistes, beaucoup de journalistes.
J'en ai vu un. C
onnu.
Il a été refoulé quand même, il n'avait pas sa carte de presse...

Mon sac n'avait pas été fouillé comme ça depuis des années.
J'ai été passée au détecteur. J'étais déjà dans une ambiance connue.

Contrairement à ceux qui espéraient de la casse, c'était joyeux, foutraque et bruyant comme là bas, dis...
Mais il manquait la mer, les transats, les cafés et les limonada qu'on vous apporte au bord de l'eau.

Pas de houmous, ni de falafel mais des chansons connues par tous.

Même les policiers marquaient le rythme !
Mais je n'aime pas la foule alors je suis partie vers Saint Paul chercher un primeur ouvert.

J'ai entendu parler français avec des morceaux de "poï poï" à l'intérieur.
J'ai entendu parler anglais avec des morceaux de "va voï" à l'intérieur.
Seules les chansons parlaient hébreu.

 

16/07/2015

Dix minutes de la Gare Saint lazare !

Nous n'allons pas à Paris.
Il fait trop chaud, beaucoup trop chaud.
Je n'ai pas la clim et c'est bien car depuis un usage intensif, je ne la supporte plus.

Hier, pour changer un peu et être au frais, nous avions décidé d'aller à Levallois.
De prendre un café dans un endroit froid.

Sauf que les trains n'étaient pas au rendez-vous.
"Panne d'alimentation électrique" donc zéro train.
Ce n'est pas la première fois que ça nous arrive.
On nous avait laissé une fois en rade à Asnières et nous étions revenus à pied.
Deux stations de train quand même et j'avais trouvé un Monoprix inconnu.
Pas top ce Monoprix.

Donc hier nous avons bu un café  en terrasse, abrités sous un parasol, au petit salon de thé du coin.
Nous avons échangé les derniers potins.
Cet endroit est comme un petit village.
Quand le boucher éternue, l'écho résonne jusqu'à chez nous.

Nous avons croisé des déménageurs dans notre immeuble.
Nous avons demandé, pleins d'espoir "C'est une arrivée ou un départ ? "
Encore un départ...
Et nous ne connaissons pas les sortants.
C'est comme dans un film muet.
Ça entre, ça sort, ça sort plus que ça entre d'ailleurs.

Paris, train, retard, chaleur

19/06/2015

Quand la Rue des Archives...

Quand la rue des Archives se prend pour la rue Saint Honoré.
Elle cible les gays et ça fait un bide.

Quatre enseignes de luxe viennent d'ouvrir rue des Archives.
Toutes ciblant une clientèle masculine, gay de préférence et avec un niveau de vie supérieur.

Ca fait des années que le Marais devient un quartier "gay tourist" et vous connaissez les touristes, ils ne viennent pas à Paris pour s'habiller...
Les gays autochtones sont partis.
Ils ont d'abord émigré dans le 11ème.
Puis ils sont arrivés dans le 20ème.
Et ils sont enfin arrivés en banlieue.
Je les croise dans mon coin, comme nous, ils sont chassés par les prix du logement à Paris.

Cette dérive du BHV, ça s'appelle une étude de marché mal ciblée et menée à contretemps.
Mardi, lorsque nous sommes allés au BHV, rayon bricolage, nous sommes passés devant ces quatre boutiques.
Totalement vides ces boutiques.
Même les terrasses de café ne faisaient pas le plein alors qu'il
faisait beau.

Le BHV ressemble ainsi aux Galeries Lafayette.
Si la clientèle ancienne a changé de crémerie, l'autre n'est pas encore arrivée...

J'espère pour les salariés que le "BHV/Marais" ne va pas devenir une nouvelle Samaritaine.
Vide, fermée et attendant on ne sait quoi.

Luxe, Marais, Gay, Paris