24/09/2014
Ecrire dit-elle
Nous n'avons toujours pas d'ascenseur, une situation qui risque de durer.
Une femme de ménage qui refuse de faire le ménage.
Un immeuble qui se dégrade faute d'entretien.
Une pelouse tondue si souvent qu'on voit plus la terre que le gazon.
En fait je soupçonne un accord entre la propriétaire de la maison qui travaille à l'agence et la Société qui tond.
Chaque fois que son jardin immense a besoin de cette boîte, notre minuscule pelouse est tondue.
Aujourd'hui, c'est éreinteur pour le Goût et accompagnatrice pour son épouse.
Je vais aller dans le 20ème arrondissement à côté de la Nation, pas du côté de mes malfaisants.
Quoique...
Je ne traînerai pas dans le coin, ma dernière expérience m'a servi de leçon.
Je ne trouverai personne de connu, Milky a changé d'arrondissement.
Léontine fait le tour des maisons de retraite, elle vient de quitter les environs de Caen pour aller faire des bêtises à Cambrai. La blogueuse qu'on aime est en vacances et Madame de. a disparu de la circulation.
Aujourd'hui, aller à Paris ne me donne pas des ailes.
09:25 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : paris, hopital, paris 20ème
17/09/2014
Je n'ai pas testé.
Je n'ai pas testé, je suis allergique aux chats.
Je les adore mais dès que le chat du voisin arrive chez moi, il est d'ailleurs chez moi en ce moment même, je pleure et je tousse.
Et le chat s'en fout.
Il est installé sur ma table et joue avec mes roses hybrides, vous savez ces fleurs qui ressemblent à des fleurs, ne fanent pas et sentent le pétrole,
Avec le Goût, je suis passée rue Michel Lecomte dans le Marais, la rue est étroite, le trottoir maigre et le bus pressé.
Ce n'est pas la rue la plus agréable de ce coin.
J'ai pilé devant une vitrine.
Il faut vous dire que ce coin réserve des surprises.
Les boutiques ouvrent et ferment plus vite qu'ailleurs.
Dans cette vitrine, donc, j'ai vu des chats tigrés, ils avaient l'air en forme, le poil brillant.
C'est un tout nouveau "bar à chats" qui vient d'ouvrir.
Je ne sais pas s'ils se laissent caresser car le chat choisit et le client paie.
J'ai même pensé que ce bar à chats allait peut être vivre moins longtemps que mes roses...
09:30 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : bar à chats, marais, paris
16/09/2014
La pollution n'est pas une amie.
Il fait beau, il fait chaud, le Parisien bat des mains, squatte les terrasses et respire des particules.
De toutes petites particules qui se mettront dans ses poumons et qui un jour le conduiront à l'hôpital d'où il sortira avec une mauvaise nouvelle.
Les médecins, les professeurs appellent le gouvernement a prendre des mesures.
Le gouvernement évidemment ne fait rien.
Dans un pays en crise soumis au chantage des licenciements, il fait l'autruche, son choix est vite fait.
Un chômeur mort n'est plus un chômeur et un employé mort ne sera jamais un chômeur...
Lorsque deux personnes souffrant de troubles respiratoires se déplacent les jours de pollution importante, elles se font dépasser par tout le monde.
Si on croisait une tortue, on aurait l'impression qu'elle court.
Nos yeux pleurent, notre nez est bouché et on a un goût de ferraille dans la bouche.
Les jours de grande pollution, on dit aux personnes fragiles "restez chez vous", c'est beau, c'est généreux, vous en connaissez vous des chefs d'entreprise compréhensifs à ce point ?
Donc, aujourd'hui, on fait comme d'habitude et on avale ses %@µ£!?/! de particules sans "broncher" justement.
09:56 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : pollution, paris, bébé, asthme
05/09/2014
Elle est belle, elle est mignonne.
C'est une bien jolie personne, avec son chignon qu'est toujours bien coiffé.
C'est la caissière du Grand Café.
Ca fait très longtemps que nous ne déjeunons plus au Grand Café.
Interdite de crustacés, je jette un regard d'envie sur les assiettes et je pleure.
Mais, piétons de Paris, nous continuons à parcourir notre ville.
L'autre jour, nous passions devons le Grand Café. Nous avons décidé de faire une pause méritée.
Le Goût demanda, comme d'habitude, son café bien serré.
Avant on lui en servait deux. On lui faisait déguster un cru proposé par la maison et, comme je suis une buveuse de déca, j'avais droit à une boule de "glace au café maison".
Hélas tout change.
Le Goût n'a eu droit qu'à un café plutôt bof accompagné d'un mini quatre-quarts industriel et ma glace sortait tout droit d'un tonneau de glace industrielle.
J'aime ma ville.
Je n'aime plus ses arnaques...
09:19 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : le grand café, paris, caissière
31/08/2014
Le Paris que j'aime.
Nous allons souvent dans le Marais.
On y trouve des musées, des cafés et des restaurants à touristes en pagaille.
Même le BHV a changé de nom pour faire genre.
Il s'appelle maintenant "Le BHV/Marais".
Il a perdu son âme et perd ses clients...
L'autre jour, avec Merveille, nous avons parcouru la rue Rambuteau pour aller du Musée de la Chasse et de la Nature au Musée de la Poupée.
J'ai montré à Merveille l'immeuble où habitait son père lorsqu'il était petit.
J'ai regardé plus attentivement cette rue où je passe souvent.
J'ai habité et travaillé longtemps dans cette rue mais, contrairement au Goût, je n'ai pas de sentiment particulier pour ce coin, je trouve qu'il manque d'arbres et les rues y sont trop étroites.
Lorsque l'Ours avait l'âge de sa fille, la rue Rambuteau était une rue commerçante de Paris, comme l'était la rue de Lévis.
Avec des marchands de quatre saisons, un quincailler, des boulangeries, plusieurs bouchers, plusieurs marchands de légumes. Bon, à part la boutique de Dominique, tous les étals de légumes appartenaient au père de Brigitte, la fleuriste, mais on pouvait choisir celui où les vendeurs étaient gracieux.
Aujourd'hui que reste-t-il ?
Une boucherie, la moins bonne, une boulangerie qui appartient à une chaîne, une librairie, ex-mienne et une charcuterie.
Le reste a disparu au profit de cafés et de boutiques pour touristes.
Ce coin est devenu un coin à touristes, vous pouvez acheter des tas de cochonneries mais ce quartier a perdu son âme et son accent yiddish.
10:07 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : boutiques, paris, changement