16/03/2016
Je ne vais pas que dans le 17ème et le Marais.
Il m'arrive d'aller dans le 11ème ! Si si !
Il y a même des endroits comme ça :
Juste à côté de la Bastille même, boire un café au bar de l'Industrie.
Un café branchouille où le café est mauvais et la nourriture digne d'une cantine des années cinquante mais où l'ambiance est sympa.
Nous y avons passé un bon moment avec une "minette".
Le Goût a appelé sa cousine, celle qui est malade et qui habite juste à côté.
Nous espérions la voir mais le téléphone a sonné dans le vide.
Elle devait dormir.
Elle dort beaucoup.
C'est l'effet des médicaments, on peut dire que c'est du raide...
Le Goût m'a suivie, chose qu'il ne devrait jamais faire.
Je me perds dans ma ville comme la première touriste venue.
Je voulais passer par la place des Vosges, j'ai fini à la République...
Si la première fois j'ai trouvé touchantes les offrandes aux victimes des attentats, je trouve que la République devrait retrouver sa place.
D'ailleurs pour éviter que la statue continue à souffrir de dégradations, on a dû la protéger derrière une clôture de chantier.
Paris devient peut être une ville à touristes, avec des bureaux à louer partout, trop onéreuse pour les classes moyennes.
Mais elle reste ma ville.
10:25 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : paris, bastille, république
05/02/2016
Paris un jour de grève, ça se mérite.
Hier, nous avions rendez vous avec une cousine du Goût.
C'était à la Bastille, au "Bar de l'Industrie".
Evidemment, trois grands cafés se font face au carrefour de la rue Sedaine et de la rue Saint Sabin et portent le même nom...
On a fini par la trouver dans le deuxième café.
J'ai été séduite par l'endroit, des tapis partout, des tableaux partout, un Godin qui fonctionne, plusieurs salles, un plancher de pub anglais.
La tranquillité à deux pas de la Bastille.
La cousine du Goût est malade, plutôt sérieusement mais grâce aux médicaments, elle a un moral d'acier.
Nous avons beaucoup ri, nous avons aperçu sa fille, une jolie presque jeune fille, bien trop sérieuse pour son âge.
Nous eu besoin de marcher en la ramenant devant chez elle car S. fatigue vite.
C'est pour ça que nous avions choisi ce café proche de chez elle.
Nous sommes passés par la place des Vosges.
Nous avons jeté un œil à "L'Ambroisie".
Pas à dire... C'est cosy...
J'ai eu une indigestion de fringues, entre "Zadig et Voltaire", l'auteur préféré de Frédéric Lefebvre, et Bensimon.
Rien que des marques de schmattès onéreuses.
Il n'y a plus de petits coiffeurs comme dans un temps pas si lointain.
Nous sommes arrivés Rue Rambuteau.
Nous sommes passés juste devant LA pâtisserie.
Bon je ne suis pas héroïque tout le temps.
Alors croyez moi sur parole, c'était bon...
Nous avons bien fait d'aller à Paris.
Ce week-end, nous n'avons pas de train et il paraît qu'il va faire un temps de chien.
10:01 | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : bar de l'industrie, cousine, bastille
06/10/2014
Le livre de ma grand' mère.
Je vous parle souvent de mon arrière-grand-mère, jamais de mes grand'mères.
Une partie de ma famille habitait le 17ème arrondissement, ce qui présente des avantages et des inconvénients, le principal inconvénient étant qu'il était difficile d'y avoir des secrets.
Ma grand'mère maternelle, elle, tenait un café dans le 12ème arrondissement, à côté de l'hôpital Saint Antoine.
C'était un vrai café, c'était pas chez Costes. Le coin n'était pas branché, d'ailleurs la branchitude n'existait pas encore et les bobos n'étaient pas nés.
C'était un quartier de Paris avec des ébénistes partout et ma grand mère les nourrissait le midi.
Vous pouvez demander au Goût, ma grand mère était une sacrée cuisinière !
Il garde un souvenir ému de son coq au vin et de son rôti de veau avec des oignons grelots.
Je ne la voyais pas souvent ma grand' mère car elle travaillait beaucoup.
Il m'arrivait le dimanche d'aller voir chez elle une tante qui n'avait que 13 ans de plus que moi.
Le dimanche, le café était fermé et, pendant que ma grand mère se reposait à l'étage, ma tante et moi dessinions une marelle, c'était notre alibi.
En réalité, nous nous glissions derrière le comptoir.
La caisse était fermée à clef car le mari de ma grand mère était d'une avarice sordide.
Le Père Grandet était d'une générosité folle à côté de lui...
Une fois derrière le comptoir, à nous la caisse à bouchons !
L'oreille aux aguets, nous cherchions les pièces tombées dedans pendant la semaine.
On en trouvait toujours, on faisait un partage équitable, c'est à dire la plus grosse part pour ma tante, le reste pour moi.
Si la pêche avait été bonne, il nous arrivait de jouer à la marelle...
10:03 Publié dans souvenirs... | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : bastille, grand mère, souvenirs