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26/08/2016

Canicule m'a tuer...

chaleur,paris,tornade

Le Goût a reconduit Merveille chez ses parents.
P'tite Sœur attendait sa sœur pour qu'elle raconte sa vie chez nous.

Les parents vont devoir lâcher P'tite Sœur car elle va à l'école à la rentrée.
En foi de quoi elle estime avoir le droit de venir chez nous.
Bon ce n'est pas le même modèle que son aînée mais elle joue seule et elle se concentre intensément.

Je n'ai jamais supporté la chaleur la Tornade arrive aujourd'hui,.
On va la chercher à la gare et ensuite direction le "Breizh Café".
Je dois avouer que je n'ai pas trop faim ni trop la forme.
Je sens que je vais me traîner lamentablement.

J'espère, si elle me lit dans le train, qu'elle va comprendre le message "Keep Cool".

Ca sert aussi à ça un blog.
A faire passer un message...

 

03/08/2016

Albert Marquet.

Hier, il pleuvait.
Une petite pluie fine qui aurait du m'inciter à rester à la maison pour ramasser les poils de chat.
Mon voisin a fait un ménage de fou.
Il a sorti presque tout sur son balcon.
Il a secoué, battu et tout est revenu chez nous.

J'ai préféré aller à Paris puisque Paris a perdu ses Parisiens.
En vacances pour la plupart, Paris n'a pas beaucoup de touristes.
Il faut dire que nous sommes les champions pour faire peur au monde entier.
Après avoir paradé sur les mesures de sécurité, laisser détrousser un car entier de touristes, ce n'est pas malin.
Et les molester, c'est ajouter la sottise à la cupidité.

Nous sommes donc allés voir Marquet au Musée d'Art Moderne.
Un ami de Matisse, déjà c'est alléchant.
J'ai adoré ses dessins, un trait à l'encre de chine et tout est dit.

Il a aimé Paris plus que tout, c'est encore un plus.

Le musée ne faisait pas le plein, on rentrait au compte-goutte, c'était plus que bien.

En sortant, nous avons bu un café immonde mais le cadre était beau, les moineaux gras comme les loches, ils étaient quatre à guetter mon spéculoos, je me suis empressée de les servir.

Pluie, Albert Marquet, Paris

Pluie, Albert Marquet, Paris

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21/07/2016

A la demande générale du Goût.

Non, ça ne m'a pas manqué d'écrire.
Non je n'ai pas connu l'angoisse de la page blanche.

Je me suis aperçue que je pouvais arrêter mon rendez-vous quotidien sans problème.

Et puis le Goût a dit : "discipline", "entretien des cellules grises" et patin et couffin...

J'ai même fait des promesses.
Comme j'ai trop chaud, que je n'ai pas envie d'aller chez la dermato aujourd'hui, j'ai promis d'écrire.
Je suis prête à toutes les bassesses pour attendre la rentrée, quand il fera moins chaud.

Alors je raconte :
On a gardé P'tite Sœur, un amour, câline mais qui n'a pas voulu dormir avant le retour de ses parents.

On a parcouru Paris sauf depuis quelques jours où la chaleur m'assomme.

Mon cholestérol est à la hausse pendant que ma motivation est à la baisse.

Je n'ai pas lu plus, je n'ai pas brodé non plus.

Tout à l'heure, on va profiter de la baisse relative des températures pour aller à Paris.

écriture, blog, Paris

06/07/2016

Je ne m'en lasse pas.

Paris, le pain de la Bourse, Galerie Vivienne

Paris, le pain de la Bourse, Galerie Vivienne

Hier, nous avions rendez-vous avec une amie à Paris au "Pain de la Bourse", l'ancien café de ma jeunesse transformé en truc faussement convivial.

C'était bourré, pas une place, même à la grande table.
Le Goût nous a emmené au pas de charge, enfin pour moi, manger un döner.

Ne me dites pas que vous êtes surpris.

Nous avons quand même pris notre café au "Pain de la Bourse".
Un café gourmand.
Le Goût a eu raison de ne prendre que son café serré, nous lui avons donné la plus grande part de nos gourmandises.

Puis, nous avons marché dans Paris.
Un tour dans la Galerie Vivienne, on lui fait une beauté mais les boutiques ferment quand même.
Il n'y a que t
rès peu de touristes, aucun supporter.
C'est la première fois qu'à cette époque de l'année je n'entends parler que le français.

A un moment, nous étions sur les grands boulevards et nous nous sommes fait la réflexion que ce coin de Paris avait, à nouveau, cet air de débine qu'il avait quand nous étions jeunes.
Paris perd ses habitants mais perd surtout son âme.
Vouloir une ville musée en période de crise, c'est encore un projet de gens qui ne sont pas des Parisiens, des piétons de Paris.

02/07/2016

La Bourse et la vie...

20160701_160637.jpg

Hier on est allé à Paris malgré le temps hésitant.
Ces temps ci, le Goût ne jure que par la rue des Petites Ecuries mais nous changeons de quartier et varions les promenades.

Vendredi, nous sommes donc passés dans la rue où nous nous sommes connus, il a y longtemps.
Très longtemps.
Un repas à "La Une" -qui n'existe plus- coûtait huit francs avec le café.
Exactement le montant de mes tickets restaurants.
J'ai l'impression d'être un dinosaure en écrivant ça...

Dès notre arrivée à Saint Lazare, nous nous sommes installés dans le bus où nous avons continué à papoter tranquillement.
Une femme, pas jeune, je dirais plus vieille que moi et le cerveau en cafouillon, a commencé à nous tenir la jambe.
Le Goût, perfidement, écoutait en regardant par la fenêtre.
J'évitais de répondre, mais j'ai eu droit aux gouttes de pluie qui venaient directement de Tchernobyl.
Le reste n'a pas séjourné dans ma mémoire sauf la vacherie distillée lorsqu'elle m'a demandé si le Goût était mon fils !
"Mon fils" était secoué par le rire, j'ai retenu ma main et heureusement nous sommes arrivés rapidement.

Ce ne fut pas la seule malgracieuse de ma journée.
J'attendais le Goût parti chercher le pain quand une autre femme est venue s'installer à côté de moi.
Elle a commencé à me parler des étrangers, pas des touristes non, les autres.
J'ai remarqué que la mauvaise éducation n'était pas l'apanage des étrangers en voyant un autochtone laisser son chien déféquer sur le trottoir.
Elle me demanda si j'étais grand'mère, polie, je lui dis que oui.

Elle m'annonça alors que mes petits enfants mangeaient gras et sucré...

A part ça, c'était bien.