Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/11/2015

J'ai le nez bouché et mal à la gorge.

En voila un scoop !
Mais j'ai horreur d'avoir mal à la gorge.

Il faut dire que chaque fois que je sors, il pleut.
Samedi nous sommes rentrés en traînant, enfin Le Goût à traîné, notre caddy sous un petit crachin qui n'a rien de breton.

La nuit commençait à tomber, pourtant il était tôt.
On ne voyait que des voitures à perte de vue car la peur entretenue par les média a fait que le banlieusard prend sa voiture.
Samedi, le niveau de pollution de notre coin était record.
Rouge vif, c'était !

Hier donc, je me suis occupée.
Oh, c'est simple, un rien m'occupe...

J'ai trouvé des cadeaux pour les petites.

Il reste le plus difficile, les cadeaux des "grands".

J'ai des envies de traîner à Versailles ou à Saint Germain en Laye.
Deux villes que Le Goût déteste.

Versailles, c'est le plus facile d'accès.
Il y a trop de travaux, trop d'escaliers pour aller à Saint Germain en Laye.
La dernière fois, le Goût a râlé tout le long du chemin.
Au retour aussi...

rhume, Paris, dimanche

27/11/2015

Je suis Paris mais je suis aussi Bruxelles.

Je suis Paris mais je suis aussi Bruxelles et ce n'est même pas parce que ma grand'mère était belge et qu'elle était le fruit d'un mélange de Wallon et de Flamand.
Oui, je suis d'une famille très mélangée...

Je suis Paris parce que cent trente personnes ont perdu la vie à cause de décervelés.
Je suis Bruxelles parce que d'autres imbéciles accusent la Belgique de n'avoir pas assez bien surveillé ses terroristes.

Franchement, si on avait si bien surveillé les nôtres, vous croyez que cent trente personnes seraient mortes le vendredi 13 novembre ?
Vous croyez que les journalistes de Charlie et les clients de l'Hyper Casher auraient été tués ?

Bruxelles-Paris trois cents kilomètres.
J'aime que les frontières n'existent plus, ça me permet de savoir ce qu'on fait dans les autres pays.
J'aurais aimé que les politiques de tous les pays s'intéressent à ce qui se passe dans leur pays.

Un terroriste est au minimum un écervelé.
Comment accepter de tuer et perdre sa vie au nom d'un Dieu ?
Un Dieu qui n'existe probablement pas.

Je me trompe peut être, mais si je me trompe, le jour venu, je m'excuserai platement.
En plus, si Dieu existe, ce sera le même pour tout le monde.

Rangez donc vos stupides attributs religieux.
Vivez bon sang !
La vie est courte et semée d'embûches.
Mais si belle...

Paris, Bruxelles, attentats, informations

26/11/2015

Demain Paris.

Demain, nous avons rendez vous avec notre banquière.
Je vous rappelle que nous avons quitté notre ancienne banque contraints et forcés.
Oui nous étions dans une banque qui a fait faillite...

Donc, depuis cinq longues années, nous avons une banque comme toutes les autres.
Pas pire non, mais pas meilleure.

Le Goût, qui fait les comptes avec sérieux, a constaté qu'on nous avaits prélevé deux fois douze €uros ce mois-ci.
Il a téléphoné.
Il paraît que ce sont "des frais" et que nous avons signé un contrat pour une carte IPAB.
Personne n'a jamais pu nous expliquer comment elle fonctionne.
Une clef USB qui fonctionne de façon aléatoire de sorte que faire un virement avec cette clef se solde toujours par un SMS de la banque...
La banque nous pique aussi deux €uros pour consulter notre compte en ligne.

Le Goût a repris les tarifs de la banque et constaté  que consulter son compte en ligne, c'est gratuit...

J'ai lu que toutes les banques faisaient ou essayaient de faire la même chose.

Je suis navrée mais ce n'est pas au moment où l'Etat dans sa générosité folle vient de m'octroyer 52 cents que je vais me faire dépouiller de tout ce bel argent.

Paris, banque, Marais, Pompidou

16/11/2015

Paris est une fête.

attentats,yoann sfar,paris

Ce matin, j'ai écouté Yoann Sfar sur France Inter.
J'aurais voulu écrire tout ce qu'il a dit.

Lui aussi a compris que c'était la jeunesse qui avait été frappée.
Une jeunesse de toutes les religions et de toutes les couleurs.
Une jeunesse qui profitait de la vie.
Au hasard.
Il leur fallait frapper ce qu'ils détestent, ces obscurantistes.
La jeunesse, la beauté, la gaîté, la danse, le chant, l'amour.

On nous l'a bien montré. Les visages des victimes le montrent aussi.
Des jeunes, des blonds, des bruns, des arabes, des noirs.
Et je ne sais pas si mon cœur saigne plus de peine que de colère.

Bien sûr, on le sait tous que ça ne fait que commencer !
Que nos enfants, nos petits enfants vont devoir faire attention.
Pour l'instant je ne vais plus emmener Merveille dans un musée, même si le Goût trouve ça idiot.
C'est là que les obscurantistes auront gagné.
Les musées, les livres, les concerts, c'est la culture.
C'est justement ce qu'ils haïssent, ça leur ôte leur pouvoir.

Je vais continuer à me rendre à Paris.
Je vais continuer à boire des cafés dans tous les coins de Paris.
Ce matin JJF est partie travailler près de l'Arc de Triomphe, elle va perdre du temps dans les transports avec les alertes qui se multiplient.

Il va falloir du temps à beaucoup pour apprendre à continuer à vivre comme avant.

Il faut le faire sinon ils auront gagné.

15/11/2015

Nous sommes allés à Paris, comme toujours...

attentat,paris,bus

Hier, j'écoutais la radio.
Elle répétait les mêmes choses en boucle.
J'ai entendu que les grands magasins étaient en cours de fermeture, que les cinémas n'ouvriraient pas et que de nombreux commerces avaient fermé.

Nous sommes quand même partis.
Imaginer voulait aussi sortir de chez elle, alors nous nous sommes donné rendez-vous à la Place des Ternes.

Jamais un bus n'a été aussi rapide ni aussi vide.
Nous avons même pu choisir notre place !

Nous avons bu un café en discutant.
Pour un samedi après-midi, le quartier était étonnamment calme.
Je ne sais plus qui s'est aperçu que la FNAC était ouverte.
Malgré tous mes serments j'ai acheté trois livres de poche...

La FNAC se remplissait.
Arrivés aux caisses, nous avons appris qu'elle fermait.
Il était dix huit heures, les employés commençaient à avoir peur, trop de monde et pas assez de personnel...

Le Goût tenait aux sardines.
Il est passé sans nous le dire par le Monoprix Ternes.
Nous l'avons attendu en discutant sur le trottoir en face.
Nous trouvions qu'il mettait bien longtemps pour acheter du pain.

Puis nous avons descendu la rue Poncelet.
Il y avait la queue à la pâtisserie viennoise, nous aurions dû y acheter une bricole.
Le Goût voulait ses éclairs.
Nous les avons trouvés.
Ils étaient "bof"...

Jamais, au grand jamais, je ne laisserai une bande d'imbéciles qui n'aiment pas la vie me dicter ma conduite.

La vie est courte et je peux recevoir un pot de fleurs sur la tête en allant chercher mon pain, alors...