14/08/2014
Paris au mois d'Août.
Hier, les Parisiens n'étaient pas là mais les touristes avaient pris leur place.
A seize heures nous étions à l'Institut du Monde Arabe, l'énorme locomotive sous les yeux. Nous allions prendre les billets lorsque nous avons été prévenus que la prochaine visite avait lieu à dix huit heures. Le Goût n'a pas voulu utiliser son coupe fil.
Le ciel était noir, il ne pleuvait pas encore, nous avons été tentés par un repli sur le Jardin des Plantes pour attendre cette fichue visite et puis zut, attendre deux heures, quatre wagons de train, c'était trop, on tentera une autre fois.
Nous avons rejoint le Quai aux Fleurs, nous avons traversé une passerelle, pas celle des Arts, mais qui souffre aussi de cette mode stupide. Nous sommes passés chez Vilmorin, j'ai eu immédiatement envie de relire ses charmants romans.
Et heureusement que l'heure du thé avait sonné, toute l'eau du ciel s'est mise à tomber !
Il pleuvait dru sur la grand place et notre petite terrasse prenait l'eau.
La prochaine fois, nous irons peut être au musée...
09:59 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : musée, cadenas, paris, locomotives
09/08/2014
le Musée de la chasse et de la nature.
J'ai vécu 15 ans à côté de ce petit musée, sans jamais y mettre les pieds.
Aujourd'hui, il ne pleut pas encore, nous partirons avec Manou dans Paris abandonné par ses habitants, livré aux touristes moins nombreux que d'habitude.
Je n'ai pas envie d'un grand musée, j'irai au Louvre ou à Orsay plus tard.
Il me faut des hôtels particuliers, la place des Vosges à côté.
Je vais suivre l'héroïne de mon bouquin d'été, trois tomes, dans un Paris qui n'existe plus.
09:10 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : musée, paris, nature
22/11/2024
Des livres et autres petits bonheurs.
Flâner dans Paris devient difficile...
Dans toutes les rues que nous aimons, le port du masque est obligatoire.
Quand je pense que je devrais porter le masque dans la rue où mon médecin officie...
Il est dans IIIème arrondissement, aux boutiques si tentantes et les rues sont "à masque".
En attendant j'ai commencé à acheter quelques livres.
Oui, il nous reste le jardin des Batignolles et le Parc Monceau pour lire à l'ombre sans masque.
On va juste attendre que nos chers têtes blondes et brunes retournent en classe pour apprécier la tranquillité des allées.
Je suis en train de terminer "La mère morte" de Blandine de Caunes.
Dommage, elle n'a ni la plume alerte ni le "jugement pointu" de sa mère...
Ce livre parle de la mort de sa mère, Benoîte Groult, de la maladie d'Alzheimer.
Perdre sa mère n'est pas drôle mais perdre sa mère de cette maladie, n'incite pas à l'humour et la poésie ne sauve pas tout.
En plus, la malheureuse Blandine perd sa fille âgée de trente-six ans, tuée par un chauffard de quatre-vingt-quinze ans qui a emprunté l'autoroute à contre sens.
Ça fait bien des chagrins terribles donc je ne vais pas parler du style.
J'ai aussi dans ma pile "La neuvième heure" d'Alice McDermott, "Une saison à Hydra" d'Elizabeth Jane Howard, l'auteur des "Etés anglais", ça me permettra d'attendre la suite prévue au mois d'octobre.
Un polar acheté par le Goût apprécié par lui "Mort à Florence" de Marco Vichi.
A défaut de voyager pour de vrai, on voyage en lisant.
21:38 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livres, paris, café, promenade