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29/07/2017

Hier, je suis allée rendre mes chaussures.

Hier, je suis allée rendre mes chaussures.
Non, Imaginer, elles n'avaient pas été portées.

Dans le magasin mes pieds étaient à l'aise.
Chez moi, je ne pouvais même pas enfiler ces maudites chaussures.

Tant pis, j'attendrai la fin des soldes.
Pour l'instant, rien ne m'attire et mes pieds se recroquevillent d'effroi.

Dali avait ses "montres molles", il me faut de la "ballerine molle".

Je croyais trouver ma ville vide, les touristes ne comptent pas car ils ne font que passer.
Ils font du shopping et "font l'Europe" en cinq jours.

Le Parisien était là.
Il faut dire qu'il est loin le temps où il partait le mois entier avec femme et enfants. Je me suis laissé dire que même le camping était devenu un luxe.

Alors, il ne part qu'une petite semaine et vous ne profitez guère de la tranquillité.
Rendez moi les quinze août d'antan où acheter une baguette pouvait vous prendre la matinée.

Sinon, je suis dévorée par les moustiques.
Ce sont les seules bestioles à rester en ville.

chaussures, Paris, parisien

20/05/2017

C'est bon comme là bas.

"C'est bon comme là-bas !"
Laissez moi vous dire que c'est faux.

Hier, nous avions rendez-vous à Paris avec une amie.

Nous avions une envie de "houmous".
Une drôle d'idée car le Goût le prépare très bien mais là j'avais lu un article alléchant d'un journaliste qui n'en avait sans doute jamais goûté le "houmous de la bas".

La seule chose d'authentique était l'accent du tenancier.
Un qui nous arrivait de Nazareth.
Ça chantait plus que dans l'assiette...

On s'est retrouvé avec une assiette de pois chiches écrasés, avec des pois chiches pas écrasés et c'est tout.
Non, même la pita avait triste mine, plate comme un porte-monnaie à la fin du mois et même pas tiède...
Le café à la cardamome était tiède et mauvais et on avait beaucoup économisé la cardamome.
Mais ce fut 
malgré ça un très bon moment.
Ce matin c'est la kermesse dans l'école de P'tite Sœur alors je dois vous abandonner.

Paris, Houmous, Pita, amitié

30/04/2017

Deux fois dans la même semaine !

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Hier, nous sommes allés à Paris.
Rien de bien surprenant, nous y passons beaucoup de temps.
Nous dormons à dix minutes de Paris, loin de son agitation.

Le Centre Pompidou fête ses quarante ans !
Punaise ! me dis-je, ça ne nous rajeunit pas.
Nous qui habitions à côté et qui l'avons vu construire.
L'Ours est né là et nous avons quitté le quartier lorsqu'il avait quinze ans.

Nous sommes allés voir l'exposition " Walker Evans".
Autant vous le dire, nous n'avons pas été séduits.
Trop de photos, trop de salles et un mot qui revient sans cesse à contre emploi :"vernaculaire".

J'ai été une fois de plus séduite par la population du quartier.
Surtout à une semaine d'une élection qui risque de le modifier.
Là au moins, je sais que même si la peste blonde est élue, elle aura quand même perdu.

Ce quartier représente tout ce qu'elle veut nous faire détester.
La diversité, le mélange, la liberté.
Des gays, imaginez vous un Arabe tenant par la main un "Français de souche" !
Une superbe blonde tenant par la main ses enfants métis.
Un couple de lesbiennes, une jeune et une vieille.
Un couple de gays, un jeune et un vieux.
Des couples "à la Macron", non il n'est pas avec sa maman ce beau mec.
Des couples dans l'autre sens, non elle n'est pas avec son papa, cette belle fille.

Assise à la terrasse d'un café, je les ai regardé passer.
Ils sont beaux, ils représentent l'avenir.
J'adore voir un jeune homme pousser une poussette d'une main, l'autre prise par un panier bien rempli.

Je suis rentrée chez moi pleine d'espoir.
Ce n'est pas possible, la haine ne peut pas triompher.

27/04/2017

Retrouver Venise.

Pour oublier la politique et ses guerres fratricides, j'ai décidé de partir à Venise.

Venise est à Paris au Musée Cognacq-Jay, un charmant musée parisien niché dans le Marais.

Le ciel est bleu, il fait froid juste comme j'aime.

Je vais quitter Elisabeth de Gramont, femme battue par son mari pendant vingt ans.
Elle trouva l'amour dans les bras de Natalie Clifford Barney.

Venise, Paris, Musée, Marais

20/04/2017

Le Paris japonais.

Hier, il faisait beau, pas chaud, un temps comme rêvé pour moi.
Nous avons exploré la Rue Saint Anne devenue le "quartier japonais" de Paris.
J'ai vu deux touristes gays qui n'ont pas encore appris que le quartier touristique homosexuel de Paris se trouve aujourd'hui dans le Marais.
On ne peut pas tout savoir...

Que de petits restaurants japonais dans cette rue !
Il y en a un tout petit qui fait cuire une sorte de pot au feu avec des légumes dont je ne connais même pas le nom.
Ça sent si bon que nous avons salivé.
J'étais en manque de chou chinois.
Le Goût est entré dans une boutique où il n'avait que l'embarras du choix.
Il en est ressorti avec un chou chinois et du wasabi, un truc jamais utilisé par nous, sauf au restaurant mais on va tester.

Ensuite, on est revenu tranquillement jusqu'à Saint Lazare.
Le Goût a réfléchi un instant et a opté pour la passerelle.
Passerelle dont les ascenseurs sont là, inactifs.
Et le passage qui fait gagner du temps fermé au public, l'Architecte
a commis une erreur sur les marches du "pas d'âne".
Les usagers tombent.
Il faut casser et refaire.
C'est prévu pour un de ces jours.

Je me demande si on verra fonctionner ces ascenseurs.

Paris, Japon, Corée, promenade