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12/04/2019

Promenade parisienne.

Hier, on a redécouvert une adresse où on allait déguster des choux à la crème.

Oui, nous sommes allés chez Odette, rue Galande.

C'est toujours aussi charmant et les choux sont toujours délicieux mais il faut garder sa veste car il ne fait pas chaud du tout.

Ensuite, nous sommes allés dans un de nos anciens quartiers, celui où nous avons vécu le plus longtemps.
Nous sommes allés dans le IIIème mais sans passage par la rue Rambuteau.
Le petit traiteur -meilleur ouvrier de France- où  nous achetions parfois notre hors d'oeuvre a fermé.
La frime est vraiment devenue la marque de fabrique de ce quartier, la réserve et le talent n'ont plus leur place.

Nous avions complètement oublié que les retraités étaient dans la rue pour marquer leur mécontentement.
Une manifestation de plus !
Entre les vieux, dont nous faisons partie, les travaux de Madame Hidalgo, les "incidents voyageurs" dans le métro, il devient difficile de simplement marcher.
Chaque jour quelqu'un se suicide dans le métro et devient une litote appelée "incident voyageur"...

Alors, nous avons marché, des voitures partout, des piétons partout, des policiers partout qui faisaient la circulation.
Hélas, leur présence est le signe que rien ne va s'arranger...
Ils sifflent à contre-temps, font passer les voitures au rouge, c'est le bazar.

Heureusement, il faisait beau et c'était bien.

Odette, choux, marche

01/06/2017

Shouk ha'Carmel.

Lorsque vous vivez à Tel-Aviv, le vendredi en fin de matinée, début du weekend là-bas, vous allez faire votre marché à "shouk ha'Carmel".
Vous partez avec une idée, vous revenez les bras chargés.
Rien dans vos bras ne correspond à votre idée…

Depuis, Tel-Aviv qui bouge beaucoup a ouvert un autre marché.
Vous y trouvez la même chose qu’à Paris ou ailleurs dans le monde.
Les thés du « Palais des Thés ».
Les gâteaux des grands pâtissiers parisiens.
Cela dit, rien ne remplace le shouk qui vous accueille dans un joyeux foutoir.
Tout le monde se côtoie, se frôle, se bouscule.
Les touristes, les gens du cru, les riches, les pauvres.


Je peux vous parler des odeurs.
Ça sent les épices, ça crie, ça se bouscule, les prix sont à la tête du client.
Mais je peux vous garantir quelque chose : Votre ratatouille aura un goût incomparable !

Et puis vous revenez les bras chargés de fleurs.
Vous savez qu'avec la chaleur, elles ne résisteront pas longtemps mais elles sentent les fleurs, pas les produits chimiques.

Pour répondre à Colette, il ne nous est pas facile de retourner à Tel-Aviv même si l'envie est là.
Le Goût, comme le personnel de la boîte, a été victime là-bas d’une escroquerie et l’épilogue en fut assez pénible.
Nous l’avons digéré mais ce n’est pas facile à raconter sur un blog.

Notre arrivée à Bruxelles ne doit rien au hasard, c'est la suite qui fut pleine de surprises.

Aujourd'hui, ça va, nous ne sommes pas gens à remâcher les échecs.
Et puis il nous reste des souvenirs, des bons et des mauvais.
Notre vie n'a certes pas toujours été facile.
Mais elle n'a jamais été ennuyeuse.

Tel-Aviv, marché, foule

02/07/2016

La Bourse et la vie...

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Hier on est allé à Paris malgré le temps hésitant.
Ces temps ci, le Goût ne jure que par la rue des Petites Ecuries mais nous changeons de quartier et varions les promenades.

Vendredi, nous sommes donc passés dans la rue où nous nous sommes connus, il a y longtemps.
Très longtemps.
Un repas à "La Une" -qui n'existe plus- coûtait huit francs avec le café.
Exactement le montant de mes tickets restaurants.
J'ai l'impression d'être un dinosaure en écrivant ça...

Dès notre arrivée à Saint Lazare, nous nous sommes installés dans le bus où nous avons continué à papoter tranquillement.
Une femme, pas jeune, je dirais plus vieille que moi et le cerveau en cafouillon, a commencé à nous tenir la jambe.
Le Goût, perfidement, écoutait en regardant par la fenêtre.
J'évitais de répondre, mais j'ai eu droit aux gouttes de pluie qui venaient directement de Tchernobyl.
Le reste n'a pas séjourné dans ma mémoire sauf la vacherie distillée lorsqu'elle m'a demandé si le Goût était mon fils !
"Mon fils" était secoué par le rire, j'ai retenu ma main et heureusement nous sommes arrivés rapidement.

Ce ne fut pas la seule malgracieuse de ma journée.
J'attendais le Goût parti chercher le pain quand une autre femme est venue s'installer à côté de moi.
Elle a commencé à me parler des étrangers, pas des touristes non, les autres.
J'ai remarqué que la mauvaise éducation n'était pas l'apanage des étrangers en voyant un autochtone laisser son chien déféquer sur le trottoir.
Elle me demanda si j'étais grand'mère, polie, je lui dis que oui.

Elle m'annonça alors que mes petits enfants mangeaient gras et sucré...

A part ça, c'était bien.

05/02/2015

Le Goût en hiver

Je ne pouvais pas écrire "Un singe en hiver", le Goût ayant de grands bras, on m'aurait traitée de raciste anti-blanc.

Le Goût n'aime pas le froid, ce matin le soleil brille, le chauffage chauffe et le Goût entasse les pulls...

Tous les prétextes sont bons pour prendre le bus pour deux stations, le meilleur étant "j'ai un broncho-spasme".
Le truc qui lui passe rapidement quand je lui explique que l'été, j'ai trop chaud et qu'on ne prend pas le bus.

Hier, j'ai regardé un film de Woody Allen que je n'avais pas vu mais que le Goût avait vu.
J'ai
trouvé que Woody devient de plus en plus immoral avec l'âge.
Oui, le meurtrier n'est même pas puni !
Alors nous sommes sortis pour aller acheter du thé.

Nous sommes revenus à pied et finalement le Goût était heureux de sa promenade.

Je lui ai prévu le Jardin des Plantes en hiver.

hiver, le Goût, marche

30/11/2014

Clopin-clopant...

Il est dit qu'il est bon pour sa santé de marcher alors je marche.
Je vais au Monoprix à pied et j'en reviens presque courbée, comme une centenaire qui aurait ramassé du petit bois toute sa vie.

En plus de mes petites misères aux pieds, j'ai de l'arthrose, signe de jeunesse, et mal au dos, alors je trottine derrière le Goût.
Le Goût est "l'Homme qui part en morceaux du côté droit" mais qui n'a mal nulle part.

C'est d'ailleurs étrange, j'ai aussi mal mais je ne râle pas lorsque je traîne dans Paris.

Demain, j'irai à Paris et, quand nous rentrerons chez nous, je me plaindrai à la descende de la passerelle.

C'est passionnant, non ?

C'est dimanche, je n'ai rien d'autre en magasin...

dos, pieds, marche