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02/07/2016

La Bourse et la vie...

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Hier on est allé à Paris malgré le temps hésitant.
Ces temps ci, le Goût ne jure que par la rue des Petites Ecuries mais nous changeons de quartier et varions les promenades.

Vendredi, nous sommes donc passés dans la rue où nous nous sommes connus, il a y longtemps.
Très longtemps.
Un repas à "La Une" -qui n'existe plus- coûtait huit francs avec le café.
Exactement le montant de mes tickets restaurants.
J'ai l'impression d'être un dinosaure en écrivant ça...

Dès notre arrivée à Saint Lazare, nous nous sommes installés dans le bus où nous avons continué à papoter tranquillement.
Une femme, pas jeune, je dirais plus vieille que moi et le cerveau en cafouillon, a commencé à nous tenir la jambe.
Le Goût, perfidement, écoutait en regardant par la fenêtre.
J'évitais de répondre, mais j'ai eu droit aux gouttes de pluie qui venaient directement de Tchernobyl.
Le reste n'a pas séjourné dans ma mémoire sauf la vacherie distillée lorsqu'elle m'a demandé si le Goût était mon fils !
"Mon fils" était secoué par le rire, j'ai retenu ma main et heureusement nous sommes arrivés rapidement.

Ce ne fut pas la seule malgracieuse de ma journée.
J'attendais le Goût parti chercher le pain quand une autre femme est venue s'installer à côté de moi.
Elle a commencé à me parler des étrangers, pas des touristes non, les autres.
J'ai remarqué que la mauvaise éducation n'était pas l'apanage des étrangers en voyant un autochtone laisser son chien déféquer sur le trottoir.
Elle me demanda si j'étais grand'mère, polie, je lui dis que oui.

Elle m'annonça alors que mes petits enfants mangeaient gras et sucré...

A part ça, c'était bien.