06/07/2016
Je ne m'en lasse pas.
Hier, nous avions rendez-vous avec une amie à Paris au "Pain de la Bourse", l'ancien café de ma jeunesse transformé en truc faussement convivial.
C'était bourré, pas une place, même à la grande table.
Le Goût nous a emmené au pas de charge, enfin pour moi, manger un döner.
Ne me dites pas que vous êtes surpris.
Nous avons quand même pris notre café au "Pain de la Bourse".
Un café gourmand.
Le Goût a eu raison de ne prendre que son café serré, nous lui avons donné la plus grande part de nos gourmandises.
Puis, nous avons marché dans Paris.
Un tour dans la Galerie Vivienne, on lui fait une beauté mais les boutiques ferment quand même.
Il n'y a que très peu de touristes, aucun supporter.
C'est la première fois qu'à cette époque de l'année je n'entends parler que le français.
A un moment, nous étions sur les grands boulevards et nous nous sommes fait la réflexion que ce coin de Paris avait, à nouveau, cet air de débine qu'il avait quand nous étions jeunes.
Paris perd ses habitants mais perd surtout son âme.
Vouloir une ville musée en période de crise, c'est encore un projet de gens qui ne sont pas des Parisiens, des piétons de Paris.
10:20 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : paris, le pain de la bourse, galerie vivienne