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26/11/2017

Délivrée, libérée

"Ce qui ce conçoit bien s'énonce clairement
et les mots pour le dire arrivent aisément."

J'ai vécu mai 68, j'ai cru à la liberté et je me suis bien amusée.
J'ai même eu la chance d'être raccompagnée chez moi en voiture.
Avec chauffeur s'il vous plaît !
C'est le "patron des patrons" de l'époque qui raccompagnait "la petite de la conférence".

Cet homme, fort galant et qui avait l'âge d'être mon grand père, a pris la peine de m'expliquer que notre génération ne devrait pas pavoiser car on nous reprendrait tout.
C'est fait, ils ont même repris plus.

Mais je ne suis pas une victime et je refuse de l'être.
Comme tout un chacun, j'ai vécu des moments pas drôles du tout.

Je n'interviendrai plus dans cette bagarre contre les hommes.
Sauf une fois, grave, je ne me suis jamais sentie menacée par un homme.
Ils font partie de ma vie, comme les femmes.

Je ne me suis jamais sentie exploitée, débordée parfois.

Je laisse donc la place aux damnés de la terre pour continuer le combat.
Pour ma part, on demande des bénévoles aux Restos du Cœur.
J
e pense que je serai plus utile.

 

 

 

25/11/2017

Pour vous c'est de l'hébreu.

La preuve par l'hébreu que vous avez tort avec votre écriture inclusive.

L'hébreu est une langue compliquée, qui prend en compte, le féminin et le masculin.

Si j'envoyais une lettre, en admettant que je puisse l'écrire, mon interlocuteur, même s'il ignore tout de moi, apprendra que je suis une femme des les premiers mots.

C'est simple comme bonjour :

- Le Goût dira : "Ani rotsé", je veux au masculin.

- Heure-bleue dira : "Ani rotsa" je veux au féminin.

Même les chiffres ont un féminin et un masculin.
La preuve ?

Trois chaises, trois ans.

    שלושה כיסאות, שלוש שנים

Oui, on lit de droite à gauche.
Ça se prononce :
"shlosha kissot, shalosh shanim".

Ce n'est plus de l'écriture inclusive ! Allez-vous vous écrier.
C'est un modèle tout court pour toutes les femmes opprimées de la terre qui souffrent de la prédominance du masculin sur le féminin.

On cause au féminin au Moyen Orient, le pays ou coule le lait et le miel...

La parité s'arrête là.
La violence domestique fait des ravages là-bas comme partout.
Pouvoir dire "j'ai mal" au féminin, ne change rien à la violence des coups.

Alors, je persiste et je signe : Avant de vouloir massacrer notre langue, on ferait mieux d'éduquer les hommes et les femmes.
Mais ça, ça coûte beaucoup plus cher...

23/11/2017

Je suis féministe mais...

Je suis féministe mais...
Mais je ne crois pas que la "lutte" des femmes pour l'égalité -je n'aime pas non plus le mot "lutte"- passe par des "e" ajoutés, auteur(e) me fait bondir.

Les révolutions ont toujours été faites par des bourgeois, en l'occurrence des bourgeoises.
Lorsqu'on vit avec un RSA, on se moque des mots.
On souhaite que les Restos du Cœur ouvrent toute l'année.
On souhaite que le fumier, celui qui nous a laissé avec les mômes et a organisé son insolvabilité, se fasse écraser par un camion.

Je suis féministe parce que j'ai élevée par une femme qui m'a appris que je ne devais pas attendre mon salut d'un homme.
Que je devais travailler pour être in-dé-pen-dan-te !

Je crois toujours que si une femme a le malheur de vivre avec un homme violent, un qui cogne, un qui surveille, elle doit avoir une possibilité réelle de le quitter .
Si une femme vit avec quelqu'un comme ça, elle pense à sa survie et à ses gamins.
C'est pas un "e" qui va changer sa vie mais un travail rémunérateur.
Ce ne sont pas des assistantes sociales qui se contentent des apparences et des : "Chuis maladroite, je me cogne souvent".

Sa liberté, on la gagne avec le nerf de la guerre : L'argent.
Et pour gagner de l'argent, il faut travailler et être correctement rémunérée.
Alors pour le coup je suis plus pour l'égalité des salaires que pour ajouter un "e" à auteur.
Ça c'est un combat qui a de la gueule.
Plus que l'écriture inclusive et qui va être plus difficile à mener.

Alors, vous mes sœurs, menez les vrais combats !
Exigez la parité des salaires et des positions !
Apprenez la liberté à vos filles !
Et ne les montez par contre les hommes, on gagne à être allié pas ennemi.

femmes, hommes, balagan, justice, rêve

 

22/11/2017

Mes voisins.

Nos voisins, on les rencontre rarement.
Nous n'avons pas les mêmes horaires.
Ils dorment le jour, travaillent la nuit.
On dort la nuit, on ne fait rien le jour...

Il nous arrive d'en croiser un ou deux, comme hier, dans la rue.
Ils remontaient la rue.
On descendait la rue.
On les a reconnus aux instruments de musique.
Mais aussi parce que dans le groupe, on trouve un Noir.
(J'ai un doute, c'est politiquement correct, d'écrire "Noir" ?).

Il paraît que dans leur studio, passe du beau monde.
Dani, oui Dani ! La chanteuse déchirée !
Celle qui nous a empêché de dormir pendant "nos années Marais".
L
'autre jour, on a tenu la porte à une vieille dame.
Je me demande si c'était elle...
On dit que Vanessa Paradis enregistre dans ce studio.
On ne l'a pas vue.
De toute façon, on ne la reconnaîtra pas.
Alors on lui ouvrira la porte...

Il faut bien reconnaître que nous sommes totalement "débranchés".
Un jour, j'ai fait la queue au Franprix avec Christophe Mahé.
Je l'ai reconnu à ses cheveux propres et bien coupés.

A quoi tient la célébrité...

voisins, musique, Dani, pffff

20/11/2017

New York, New York !

lakevio.jpg

Très Chère Rose,

J'ai reçu votre lettre hier.
Vous m'annoncez que vous partez voir votre grand'mère à New York pour plusieurs mois.
Vous me dites que vous reviendrez allégée et que vous reprendrez votre vie mais sans moi.

Vous me dites que vous regrettez d'avoir cédé à mon amour.
Que vous étiez promise à votre cousin depuis longtemps.

Rose !
Ne me brisez pas le cœur !
Laissez moi un espoir !

Vous me dites que c'est un adieu.
Vous me dites que le Titanic est le bateau le plus confortable et le plus novateur du monde.
Vous me dites que vous espérez faire un voyage agréable et retrouver votre famille américaine.

Rose, vous me désespérez, je vous attends !

Serviteur, madame.

James.