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26/11/2017

Délivrée, libérée

"Ce qui ce conçoit bien s'énonce clairement
et les mots pour le dire arrivent aisément."

J'ai vécu mai 68, j'ai cru à la liberté et je me suis bien amusée.
J'ai même eu la chance d'être raccompagnée chez moi en voiture.
Avec chauffeur s'il vous plaît !
C'est le "patron des patrons" de l'époque qui raccompagnait "la petite de la conférence".

Cet homme, fort galant et qui avait l'âge d'être mon grand père, a pris la peine de m'expliquer que notre génération ne devrait pas pavoiser car on nous reprendrait tout.
C'est fait, ils ont même repris plus.

Mais je ne suis pas une victime et je refuse de l'être.
Comme tout un chacun, j'ai vécu des moments pas drôles du tout.

Je n'interviendrai plus dans cette bagarre contre les hommes.
Sauf une fois, grave, je ne me suis jamais sentie menacée par un homme.
Ils font partie de ma vie, comme les femmes.

Je ne me suis jamais sentie exploitée, débordée parfois.

Je laisse donc la place aux damnés de la terre pour continuer le combat.
Pour ma part, on demande des bénévoles aux Restos du Cœur.
J
e pense que je serai plus utile.

 

 

 

Commentaires

Traîtresse !
Tu te complais dans ton état d'esclave du patriarcat !
Victime du syndrome de Stockholm !

Écrit par : le-gout-des-autres | 26/11/2017

hihihi !!!

Etre bénévole aux Restos du coeur, s'est aussi un combat contre la misère, toutes les misères, et tu y verras plus de femmes que d'hommes qui viennent chercher de quoi subsister !

Écrit par : Sophie | 26/11/2017

Ce n'est pas de l'hébreu et ça a le mérite d'être clair!

Écrit par : alezandro | 26/11/2017

On peut se sentir menacée par quelques individus, mais pas par tout ce qui est masculin ;)
Bon dimanche.

Écrit par : Fabie | 26/11/2017

Oui tu as eu de la chance, le patron des patrons de l'époque était un monsieur bien ! J'approuve ce que tu dis et ce que dit Fabie, je ne condamne pas tous les hommes, il en est de très corrects. Ceci dit, il est vrai -ou alors c'est très rare- on n'a jamais vu une femme agresser un homme en train de faire son jogging.

Écrit par : Praline | 26/11/2017

Je me permets juste de dire qu'il n'y a aucune bagarre contre les hommes, pour moi.
Mais contre certains comportements de certains hommes. Et également contre certains comportements de certaines femmes.
Cela fait une énorme différence. Toute la différence même.
Bisous sincères.
¸¸.•*¨*• ☆

Écrit par : celestine | 26/11/2017

Je ne comprends pas trop le lien entre dénoncer des comportements qui sont malheureusement assez courants et la haine des hommes.Par exemple, pour ma part, j'ai subi deux viols (et pas mal d'autres choses assez ignobles du fait d'être une femme travaillant avec des hommes; et moins ces dernières années, ce qui sans doute prouve une prise de conscience, ou une avancée en âge de ma part!) mais commises par des gens mal éduqués à mon sens. Je n'ai rien contre "les hommes" en général, il en est que j'apprécie beaucoup, d'autres avec qui j'ai envie de coucher, d'autres dont je me fiches... mais les connards m'ont fait du mal, et mes viols sont dus au fait que les deux messieurs pensaient que mon accord n'était pas obligatoire, ou plutôt que mon désaccord n'avait pas d'importance. Mais c'étaient des hommes ordinaires, mais éduqués comme des garçons , à prendre ce dont ils ont "besoin", et moi comme une fille, éduquée à rendre service (même si j'ai dit non clairement les deux fois, je n'ai pas pu bouger, et je n'ai jamais porté plainte). Je crois que c'est très bien que les consciences s'éveillent, à ne pas confondre avec une guerre des sexes, ce serait idiot de croire ça.

Écrit par : Anne O nym | 26/11/2017

Anne O nym, en tant que mâle primaire j'ai honte pour les imbéciles qui t'on blessée.
J'apprécie beaucoup le fait que tu écrives très clairement "Je n'ai rien contre "les hommes" en général, il en est que j'apprécie beaucoup, d'autres avec qui j'ai envie de coucher, d'autres dont je me fiches"
Une phrase, si tu le permets, que je qualifierais de masculine, dans sa dimension de parler vrai.
Non, l'éducation d'un garçon ne comporte pas d'option "tu prends ce dont tu as besoin" en tout cas je n'ai pas subi ça et je ne l'ai pas transmis à mes deux fistons et j'en connais des tonnes de d'autres dans notre cas, peut-être sommes nous privilégiés. Il m'est difficile de m'exprimer sur l'éducation des filles, mais je ressens en effet, un malaise évident.

Bleck

Écrit par : Bleck | 27/11/2017

Accompagnée des hommes qui pensent comme moi que la femme est leur égale en tout et que ce doit être reconnu partout, je continuerai à faire ce que je fais depuis des lustres, ce qui ne nous empêchera pas de nous préoccuper du sort des plus démuni·e·s.
Le bénévolat est la chose la plus enrichissante au monde.

Écrit par : La Baladine | 27/11/2017

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