08/03/2022
Journée internationale des droits des femmes.
J'ai de la chance !
J'ai toujours été une femme libre.
Je plains les jeunes femmes d'aujourd'hui qui n'ont pas eu ma chance.
Oui, j'ai été sifflée dans la rue.
Oui, j'ai reçu quelques hommages appuyés.
Aujourd'hui, alors qu'on me cède une place assise dans le bus, je regrette ces moments...
L'homme fait la cuisine.
Il met la table.
Il me prépare mon petit déjeuner depuis que je prends un petit déjeuner et que je me mets à table.
Je ne me sens pas agressée de repasser ses chemises.
Mes chemises sont tout aussi difficiles à repasser correctement.
Je ne m'étonne plus que les couples ne se forment guère qu'après des rendez-vous virtuels sur le Web.
Essayez donc d'aborder une femme aujourd'hui où plus personne n'ose faire le premier pas de peur de se voir accusé.
Certes, les hommes ne sont pas parfaits.
Mais les femmes le sont elles plus ?
Je ne parle pas là des hommes mauvais qui abusent de leur force, qui agressent et qui tuent.
Je parle des hommes que je croise, ni pires ni meilleurs que les femmes.
Ceux de la vie quotidienne des femmes "libres" et des hommes "normaux" qui n'ont pas de journée particulière.
09:45 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : hommes, femmes, égalité
10/07/2019
Les hommes sont des femmes comme les autres.
Bien sûr, ce n'est pas une nouveauté puisque les hommes ont porté des jupes, des robes, des bas et se sont maquillés à certaines époques.
Mais aujourd'hui les hommes, non seulement ils gagnent plus de sous que nous pour le même travail mais en plus ils nous piquent nos affaires !
Regardez les dans les rues avec leur petit chignon de dame Tartine !
Même leurs bracelets !
Et certains en portent plus que nous...
Je ne parle pas de ceux qui retombent en enfance.
Ni de ceux qui portent un catogan pour retenir leurs derniers cheveux et font de la trottinette...
On pourrait croire que c'est un progrès.
Que nenni !
Dans les grandes villes et même les campagnes, les jeunes gens, hommes ou femmes, n'ont jamais été aussi seuls.
Ils passent parfois plusieurs jours sans même échanger quelques mots.
On vit vraiment une époque formidable...
09:18 | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : hommes, chignon, bracelet
12/01/2018
Dans le coeur de tout homme, il y a un cochon qui sommeille...
Mais tous les hommes ne sont pas des porcs et c'est heureux.
Ces derniers temps, j'ai parlé avec les femmes de mon entourage.
Toutes, oui toutes, nous avons été victimes d'agression sexuelle.
Toutes nous savons faire la différence entre une agression et un gros lourd qui drague.
Grâce à ma mère, je n'ai jamais eu peur des hommes.
Nous sommes complémentaires, c'est tout.
J'ai rencontré le Goût quand il est venu où je travaillais.
Au mois de mars prochain cela fera très longtemps que nous sommes mariés.
Nous nous sommes beaucoup disputés, il ne m'a jamais agressée.
Seule dans ma librairie, j'ai été draguée.
Il me faut avouer qu'il est plutôt agréable de badiner.
Hélas, j'ai eu aussi à rembarrer des bourrins...
Mes seuls moments difficiles, je les dois aux toxicos et parfois j'ai eu peur.
Avec un "sirop cognac" on peut discuter, enfin lui bafouille et moi je parle.
J'arrivais à le mettre dehors.
Avec un toxico, c'est plus difficile.
Des fois ils tuent pour une petite cuiller.
Alors je prenais les clefs de la caisse, je sortais et j'attendais qu'une connaissance passe.
J'ai l'impression qu'aujourd'hui, il va devenir difficile de faire un bout de chemin avec une personne du sexe opposé.
Les uns vont avoir peur, les autres vont se sentir attaquées.
Apprendre à vivre ensemble et le respect mutuel me parait plus utile que mettre des (e) partout.
10:07 | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : balance ton porc, hommes, femmes
23/11/2017
Je suis féministe mais...
Je suis féministe mais...
Mais je ne crois pas que la "lutte" des femmes pour l'égalité -je n'aime pas non plus le mot "lutte"- passe par des "e" ajoutés, auteur(e) me fait bondir.
Les révolutions ont toujours été faites par des bourgeois, en l'occurrence des bourgeoises.
Lorsqu'on vit avec un RSA, on se moque des mots.
On souhaite que les Restos du Cœur ouvrent toute l'année.
On souhaite que le fumier, celui qui nous a laissé avec les mômes et a organisé son insolvabilité, se fasse écraser par un camion.
Je suis féministe parce que j'ai élevée par une femme qui m'a appris que je ne devais pas attendre mon salut d'un homme.
Que je devais travailler pour être in-dé-pen-dan-te !
Je crois toujours que si une femme a le malheur de vivre avec un homme violent, un qui cogne, un qui surveille, elle doit avoir une possibilité réelle de le quitter .
Si une femme vit avec quelqu'un comme ça, elle pense à sa survie et à ses gamins.
C'est pas un "e" qui va changer sa vie mais un travail rémunérateur.
Ce ne sont pas des assistantes sociales qui se contentent des apparences et des : "Chuis maladroite, je me cogne souvent".
Sa liberté, on la gagne avec le nerf de la guerre : L'argent.
Et pour gagner de l'argent, il faut travailler et être correctement rémunérée.
Alors pour le coup je suis plus pour l'égalité des salaires que pour ajouter un "e" à auteur.
Ça c'est un combat qui a de la gueule.
Plus que l'écriture inclusive et qui va être plus difficile à mener.
Alors, vous mes sœurs, menez les vrais combats !
Exigez la parité des salaires et des positions !
Apprenez la liberté à vos filles !
Et ne les montez par contre les hommes, on gagne à être allié pas ennemi.
09:55 | Lien permanent | Commentaires (47) | Tags : femmes, hommes, balagan, justice, rêve
08/04/2016
Selon que vous serez puissant ou misérable.
La dette ! La dette ! La dette !
Quelle dette ?
Chaque français doit environ 30 000€ mais à qui ?
Je paie mes impôts.
Tous surtout ceux indirects.
Même sur ma baguette ou mes chaussures.
Je ne dois rien de plus à l'Etat, sauf le respect de la loi.
Je pense que la réciproque n'est pas vraie.
Il ne respecte même pas la loi qu'il édicte...
Ma misérable retraite n'est pas un cadeau.
On me reverse, un tout petit peu de l'argent que j'ai donné tout au long de ma vie active.
La retraite n'est pas un privilège mais un droit.
Lorsque je lis que certains hommes politiques ont de l'argent dans des paradis fiscaux, je ne suis même pas étonnée, même pas horrifiée.
Un élu de droite qui avait la larme à l'œil aux régionales vient de s'octroyer une petite augmentation de 4 000 € alors qu'il s'occupe d'une région sinistrée.
Oui, il trouve normal de gagner plus pour travailler moins puisqu'il abandonne deux des trois mandats qu'il occupait.
Quand je pense que depuis le début de la Cinquième République, les élus de tous bords, volent des pièces du mobilier national, le nôtre donc.
Si on récupérait tout ce bel argent qui se promène à droite et à gauche, celui qui voyage de Suisse, en passant par le Luxembourg pour arriver à Panama et que cet argent retournait dans les caisses de l'Etat, nous n'aurions plus de dette fictive.
Monsieur de la Fontaine serait toujours d'actualité ?
Les gueux paient, les autres profitent ?
Je ne peux pas le croire...
11:41 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : dette mondiale, paradis fiscaux, hommes