17/10/2017
On a fini par déménager.
Enfin, le Goût a réussi à revenir à Paris et dans un quartier qu'il aime depuis toujours.
Un quartier qui grimpe mais ce n'est pas comme la passerelle.
Le Goût prend le bus lorsque ça grimpe et revient à pied lorsque ça descend...
On ne peut pas dire que ce fut simple.
Le premier déménageur a pris l'oseille et s'est tiré.
Le second a cassé notre four.
Un four acheté en mars sinon ce n'aurait pas été drôle.
L'élévateur m'a causé de ces frayeurs !
Comme nos déménageurs étaient arrivés en retard, ils ont chargé ce petit élévateur à bloc.
J'ai eu peur que mon mobilier ne finisse sur la tête des gamins qui sortaient de l'école.
Nos voisins de palier sont des "rockers" célèbres.
Des "rockers" avec un look de bons élèves.
Je ne suis même pas sûre qu'ils boivent du café...
Nous naviguons à vue autour des cartons.
Nous les dégageons avec logique.
Nous apercevons enfin les coussins du canapé.
Je pose des cartons de livres devant la porte qui donne sur la rue.
Ils n'y restent pas plus d'un quart d'heure.
Merveille a déjà demandé de venir passer un moment avec une copine.
Je me dépêche, je dois continuer de vider les cartons.
10:00 | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : déménagement, escrpc, paris
16/10/2017
On attend, on rêve, on passe.
Arrêtée au feu rouge, je récapitule ma journée.
Le chèque de la nounou ?
Fait.
La prise de rendez-vous pour le détartrage ?
Fait.
Il est vraiment long ce feu.
Il laisse mon esprit vagabonder et ce n'est pas bon.
Il me faut avouer que ce week-end a eu sur moi l'effet des feux de forêts en Californie...
Tom me quitte.
Dire que c'est une surprise, non.
Notre "couple" n'en n'était pas vraiment un.
Juste un mariage arrangé par nos familles.
Tom a accompli son devoir et a assuré sa descendance.
Aujourd'hui, estimant son devoir accompli, il veut vivre sa vie.
Il veut vivre avec Russel, le grand amour de sa vie.
Il m'aurait annoncé "je te quitte pour Rachel ! ", bof...
Mais Russel !
Mon futur ex-mari est gay et je ne me suis aperçue de rien, suis-je si innocente ?
Et ce feu qui ne passe pas au vert...
Bon, en fait, je ne suis pas innocente.
Je crois que j'ai toujours su que Tom préférait les hommes.
Et puis il a toujours encouragé mon "amitié" avec Alicia.
Comment a-t-il su ?
Enfin, aujourd'hui, nous allons vivre nos préférences au grand jour.
Mais il va nous falloir annoncer la chose aux garçons.
Le feu vient de passer au vert.
On verra ça ce soir...
09:55 | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : feu, lakevio, distraction, rêverie
10/10/2017
A bientôt. Peut-être...
Oui, dès demain nous serons sans Internet.
Demain, dès l'aube à l'heure où blanchit la campagne, je partirai.
Le Goût et moi allons dans notre nouvel appartement, attendre le technicien de chez Orange qui doit nous reconnecter au Web.
Mes écrits inoubliables vont vous manquer je le sais.
Rassurez-vous, je reviens dès que tout est en ordre.
Enfin, en ordre...
Rien qu'à penser à tous ces cartons à vider, à trouver une place pour ce qu'ils renferment, ça me donne envie de tout laisser tomber.
Ça me donne envie de dire au Goût de m'installer mon ordinateur avant toute chose et de lire ce que vous racontez.
Peut-être même faire une note...
Ce sera bien, vous verrez
.
22:14 | Lien permanent | Commentaires (34)
09/10/2017
Mon fauteuil...
C'est mon fauteuil, regardez, j'ai jeté dessus mes vêtements en cafouillon.
Je n'ai qu'une envie, rejoindre mon lit.
Pfff... Mais non ! N'y voyez rien d'érotique !
C'est juste que mon fauteuil, qui aurait bien besoin d'être retapissé, va quitter le coin qu'il occupe depuis quatre ans.
Il trouvera certainement sa place ailleurs et gardera en mémoire son envie de changer de peau.
Pour l'instant, il est nu.
Ses coussins servent à caler.
Quoi ? Je ne sais plus...
Alors le soir, je lui jette mes vêtements pour qu'il se sente moins esseulé.
De mon lit, je regarde les cartons.
Et lui.
Il est si démuni, plein des vestiges d'une vie si agitée.
Bien calée sur mes oreillers, je regarde le peu qui me reste d'avant.
Presque rien...
Si ! La lampe de chevet du Goût.
Elle a résisté à tous les déménagements depuis qu'il a eu dix huit ans.
Mon fauteuil va encore prendre des coups.
Mais il finira retapissé, je le sais.
J'en suis sûre...
09:33 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : fauteuil, fatigue, lecture, lit.
08/10/2017
Nous aussi au village
Dans notre coin, coin que nous quitterons jeudi matin à l'aube, il ne se passe rien.
Enfin presque rien...
Quelques commérages au salon de thé.
Un braquage à la pharmacie.
D'un coup, vendredi, il y a eu les pompiers, la police, nationale s'il vous plaît, et la "BAC".
Nos fenêtres donnent sur le jardin.
Nous entendons siffler les trains mais nous ne voyons pas les rares passants qui passent, une baguette à la main.
Il nous faut, entre deux cartons, descendre faire les courses.
Ce jour là notre rue était barrée.
La rue d'à côté aussi.
Une "Miss j'ordonne", qui pensait que son uniforme lui donnait tous les droits voulait nous faire rentrer chez nous !
L'innocente !
Vous connaissez la maréchaussée.
Elle fait mystère de tout.
"Qué pasa" dans notre rue ?
Silence de la part des autorités...
Des bonbonnes de gaz prêtes à sauter ?
Ce serait surprenant dans cette rue où il passe douze personnes les grands jours.
Nous avons donc fait le tour, un grand tour, pour rejoindre la "rue commerçante".
En passant de "l'autre côté", nous avons vu une grande échelle.
Une nacelle et dessus, des flics habillés en cosmonautes.
En train de négocier ? Peut-être...
Nous sommes passés au salon de thé, sa réputation de centre d'information n'est pas usurpée.
Nous y avons appris qu'un forcené était barricadé chez lui.
Que croyez vous qu'il arriva ?
Rien !
Au retour, notre baguette sous le bras, les pompiers quittaient les lieux, la police aussi.
On quitte le coin lorsque la rue s'anime enfin...
09:51 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : salon de thé, silence et ennui