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15/09/2017

J'ai perdu le sommeil...

sommeil,manque,impair et passe

J'ai perdu le sommeil mais les sardines sont arrivées, on ne peut pas tout avoir...

On ne peut pas dire que j'ai un sommeil d'enfant.
Il est vrai que ça fait longtemps que je ne suis plus une enfant.
La nuit, je me réveille souvent.
Je marche.
Je me recouche .
Je me rendors.
Hélas, cette tactique ne fonctionne plus.
Je me réveille et je reste éveillée.
J'entends les premiers trains.
J'ai le nez bouché alors je suis comme les gosses.
Je suis gênée.
Je renifle.
Je tourne.
Je vire.
Je me retourne dans le lit.
Les pensées de la nuit ne sont jamais agréables et ressemblent souvent à des films catastrophe.
Le Goût meurt, je ne peux plus payer le loyer et je suis à la rue...
En général lorsque j'en suis arrivée au stade de mendiante errant dans les rues, de soulagement, je me rendors.

Bon, aujourd'hui, on va à Paris, on verra bien.

13/09/2017

la grève mode d'emploi.

grêve,rendez-vous,marche à pied

Hier, j'avais rendez vous chez l'ophtalmo.
J'ai commencé par son cerbère, qui s'est révélée être une femme charmante.
Elle a réussi à faire recevoir le Goût pour une visite.
Une visite immédiate chez un ophtalmo, c'est quand même rare !

Il est ressorti de la visite que je vieillis.
Ça fait mal mais c'est comme ça.
L'humeur vitrée de mon œil n'est plus aussi souple.
Ce n'est pas grave mais il me faudra désormais être plus régulière dans mes visites.

Nous sommes, bien entendu, tombés sur la manifestation.
C'était notre route.
Il y avait du monde, des flonflons, des slogans dont un "Macron aux petits oignons" que j'ai trouvé plaisant.

Je savais qu'à l'aller, comme aurait dit ma grand'mère, "je mangeais mon pain blanc" mais que le retour allait être difficile.

Nous avons trouvé un bus qui nous a lâché avenue Daumesnil au bout de trois arrêts .
La queue du cortège était encore à la Bastille quand nous y sommes arrivés
On entendait déjà claquer les pétards.
Les "casseurs" n'étaient pas encore à l'œuvre mais on savait qu'ils allaient venir.

Et ensuite, on a marché, marché, marché...
J'avais mal au dos, on a finalement trouvé un bus après la République qui a bien voulu nous conduire à Saint Lazare.

Je n'ai même pas voulu acheter du café ni voulu vérifier si le dernier Donna Leon était sorti.
On a marché sous des "giboulées de septembre" dont une particulièrement forte lorsque nous sommes sortis de la gare.
Je croyais même bien dormir.
Eh bien même pas.

11/09/2017

Rentrée des classes.

lakevio.jpg

Longtemps je me suis couchée de bonne heure et la lumière à peine éteinte..

Cette semaine j'ai eu du mal à trouver le sommeil.
C'est la rentrée de mon bébé.
C'est sa première année de maternelle.
Elle a quatre ans et je n'étais pas pressée de la mettre à l'école.

Sa naissance fut un moment inespéré car j'avais perdu tout espoir d'être mère.
Puis elle est arrivée et a bouleversé nos vies.
Son père est parti, il disait que je perdais la tête avec cette enfant et que notre vie ne tournait plus qu'autour d'elle.

Ma princesse, mon amour, ma vie, tu as tout remplacé.

Cette semaine, tu as pleuré chaque matin.
Tu ne voulais pas, tu me tenais la jupe mais je partais.
A peine sortie de l'école, je laissais couler mes larmes.
Pour la première fois depuis ta naissance, j'ai tenu bon.
Ton petit déjeuner est prêt et t'attend sur la table de la cuisine.

- Ah mon Dieu ! Tu n'es pas dans ton lit !
Tu veux jouer dès le matin, ma puce nous n'avons pas le temps !
Où t'es tu cachée, ma puce ?
Il te faut aller à l'école.

Je pleure, je cherche, il manque ta petite valise rouge, un cadeau de ton père.

Le téléphone sonne, c'est lui, l'homme qui m'a quittée.
La petite est chez lui, elle dit qu'elle veut vivre avec son papa.
Elle dit que son papa sait lui dire non.

Je pleure.
Peut être a-t-elle un peu raison...

10/09/2017

Joyeux anniversaires mon Ours.

Depuis que tu sais tenir un crayon, tu dessines.
Tu dessines bien.
Alors, continue à te faire bannir par les réseaux sociaux, ils bannissent les meilleurs, ils ont banni "L'origine du monde".
Un sein leur fait peur mais pas l'appel à la haine.
Au moins, chez moi on ne bannira pas ta dernière oeuvre :

anniversaire,crayons de couleur

08/09/2017

Végan si, végan non

végan, jouets, vie


Je ne suis pas une grande carnivore mais avouez qu'une entrecôte grillée sur des sarments de vigne, ça a
de la gueule et c'est bon.
Des brochettes tendres sur un barbecue, c'est top aussi, non ?

Sinon, je mange peu de viande.
Essentiellement du poulet grillé.
Et sans m'attendrir plus que ça sur ces bestioles.
On laisse crever des enfants dans les rues et on pleure sur un poulet.
Aucune sensibilité pour le sort de ses congénères.
Plein de sensiblerie pour celui des animaux.
Notre civilisation est folle...
Les nazis adoraient les animaux, les hommes, c'était une autre affaire.
Un de mes neveux est tombé dans le véganisme.
Il a d'abord supprimé les jouets de ses enfants car un enfant ça doit s'ennuyer et trouver ses propres ressources en lui.
Apparemment, il n'a pas bien compris que si un enfant doit s'ennuyer, un enfant ne doit pas QUE s'ennuyer...
Bon, il ne les envoie pas encore ramasser leur nourriture dans les bois mais ça vient.
Il a changé de ville, ses enfants ont changé d'école
Il a supprimé le gluten dans l'alimentation de la maisonnée.
Ignorant, comme la plupart des adeptes du sans gluten, que l'allergie au gluten est une allergie grave et rare.
Le naturopathe consulté a même conseillé de garder le gluten sinon, c'est là que l'allergie risque de se développer.

J'attends avec impatience que l'adepte de la non exploitation de l'animal se demande un jour si finalement le légume ne souffre pas.
Je le vois d'ici, pétrifié par le cri silencieux mais déchirant de la carotte écorchée vive par "l'Econome" ou la panique du petit pois séparé de ses frères.

Je trouve que notre civilisation, si on peut encore parler de civilisation, est en fin de course.

Pendant que ceux qui ne manquent de rien se privent de tout plaisir sauf celui d'entasser du fric, les autres les regardent manger leur verdure en rêvant d'un steack.