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17/11/2017

Une matinée dans la vie du Goût...

Le Goût se lève, prend son petit déjeuner et fait le tour des administrations qui nous réclament régulièrement des sous.
L'eau, le gaz, l'électricité, les impôts, notre ancien bailleur, le nouveau et commence à téléphoner.
Il téléphone à des interlocutrices qui ne comprennent pas toujours pourquoi nous ne sommes pas d'accord.
Il téléphone à des organismes qui ne répondent pas, notre banque, par exemple.

Notre banque nous a domiciliés au 99 d'une rue, qui ne compte que 26 numéros.
C'est ballot car il nous arrive d'avoir besoin d'un chéquier.
Le Goût n'a pas de réponse à son message...

Notre ancien bailleur nous annonce que nous avons consommé plus de 450 m3 d'eau.
C'est énorme, son interlocutrice cherche et clôt par "je reviens vers vous dès que possible".
Je déteste cette formule directement traduite de l'anglais.

Notre nouveau bailleur ne revient pas vers nous mais nous promet d'agir rapidement.
On se demande ce qu'elle entend par "rapidement" mais elle est charmante au téléphone et le Goût adore lui téléphoner.
Cela dit, nous n'avons toujours pas une clef pourtant indispensable.

Le gaz profite que nous avons une plus petite surface pour augmenter, presque doubler, nos mensualités.
Le Goût n'a pas encore réussi à argumenter avec eux.

L'électricité fait la même chose et nous fait payer un travail de relevé fait par nous.
De désespoir le Goût a fini par raccrocher.

Heureusement, nous avons la lumière.
Les décorations de Noël sont déjà installées.
Bientôt ça va commencer en septembre, mais comme la rentrée des classes commence à la mi-mai...
Les rues d'où nous apercevons le Sacré Cœur sont déjà illuminées le soir.

Téléphone, eau, gaz, électricité

16/11/2017

Les vieux amants...

"Il nous fallut bien du talent pour être vieux sans être adulte".

Mais on dirait bien que ça arrive !
Nouvelles lunettes bientôt prêtes pour pouvoir retourner dans les musées.
Rendez-vous pris pour les deux,chez le dentiste.
Hélas, radio de la hanche gauche à faire car je pars en quenouille du côté gauche.
Le Goût et moi sommes complémentaires, lui c'est le côté droit qui part en quenouille...

J'ai l'impression qu'au lieu de grimper trottiner jusqu'au Sacré Cœur, on fait le tour de Paris et de la banlieue pour se faire contrôler les pièces.

L'autre jour, j'étais dans le cabinet de mon généraliste.
Il m'a parlé de ma hanche : "Faut pas opérer trop tôt sinon, on est obligé de recommencer une, voire deux fois".

Je l'ai regardé, il était sérieux comme un pape.
Je lui réponds donc que "deux fois, c'est beaucoup, surtout tous les vingt ans" et que je n'ai pas vocation à devenir une vraie vieille.

Vous comprendrez donc que je n'ai pas grand chose à raconter.
Le Marais ? Vous connaissez.
Le 12ème arrondissement ? Je connais mal mais le marché est sympa.
Mon dentiste se trouve en face de mon ancien chez moi, donc passerelle à gravir.
Ah si ! P
our finir sur une note optimiste, j'ai rencontré ma voisine du dessus : Elle entend mal et part souvent.
Elle vieillit elle aussi, avec élégance et clopine vêtue de gris dans les rues de Paris.

lunettes, dents, bronches

 

 

13/11/2017

C'est à l'amour auquel je pense...

lakevio.jpg

Cette maison n'est pas à la campagne, elle est à Paris.
Où ?
Je ne vais pas vous le dire.
Je tiens à ma tranquillité et mon chat aussi.
Ma maison est peut-être dans le Marais où elle a été voisine de celle de René Fallet.
Ou bien dans le 17ème, où elle a entendu les crises d'angoisse de Brel.
Ou dans un autre arrondissement encore, le XIVème, et elle y a entendu la Jeanne de Brassens qui lui remontait les bretelles.
Il faut dire que l'ami Brassens revenait de voir les deux autres et les chopines avaient fait des dégâts.

Ma maison est hantée par ces illustres habitants.
Mes roses sont les plus belles et les plus odorantes.
Elles poussent en musique et se penchent en mesure.
Elles ont besoin parfois d'un tuteur, comme les trois copains...

Mon cerisier a inspiré Fallet, il a donné le nom des mes fruits à un de ses livres.
Celui où il demande "Comment fais tu l'amour Cerise ? ".
Ma maison, c'est "Les copains d'abord", on y croise des éditeurs, des poètes et même une cane.
La rumeur de la ville n'arrive pas jusqu'à ma maison, les cons sont bannis, j'ai même vu passer "La longue dame brune".
Ne m'en veuillez pas si je vous quitte.
J'entends la voix de Brel, chantant à tue-tête "les bourgeois, c'est comme les cochons, plus ça devient vieux"...
J'entends René, il ne tient plus sur ses jambes, "l'Amour Baroque", c'est épuisant...
Ils ont besoin de moi.

11/11/2017

Je me pince régulièrement.

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Je me sens comme la mère de Napoléon, je me pince régulièrement en me disant : "pourvou qué ça doure".

Nos voisins "rockers" sont pour l'instant des voisins parfaits.
Ils ne rentrent que lorsqu'on se lève, dorment aux heures ouvrables et sont ailleurs la nuit.
Quand par hasard on les croise, on a affaire à de charmants jeunes gens.

Notre immeuble a un "chat de garde".
Un chat qui vient se frotter contre vous et réclame des caresses lorsqu'il vous voit.
Alors que le bail comporte dix pages d'interdits pour trois lignes de choses permises, comme payer, réparer, entretenir, d
es poussettes stationnent sur les paliers en attendant leurs occupants, les placards des paliers abritent des jouets, des guitares et même un aspirateur.

Hier, nous sommes partis pour aller découvrir un coin du XVIIème dont je ne connaissais que le nom.
On a évidemment terminé au Monop' de la rue de Lévis.

Bien sûr, on ne vit pas dans un conte de fées.
L'appartement est petit, l'entrée cumule tous les défauts des années 70 et le bail précise que nous n'avons pas le droit de toucher au sol.
On s'est dit que c'est peut être pour préserver les futurs datations des chercheurs qui expliqueront, en détail, comment vivaient les humains du XXIème siècle.

D'ailleurs, c'est un signe, nous n'avons pas une seule fois regardé un site de location depuis un mois que nous sommes ici...
On est bien...

09/11/2017

Les emmerdeuses sur les blogs.

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Une emmerdeuse sur votre blog, au début ça fait sourire.
Vous écrivez un tout petit morceau de votre vie depuis si longtemps que vous avez l'habitude de ces femmes.
Oui on dirait que les femmes aiment se mêler de la vie des autres plus que les hommes.

Pourquoi ?
Un grand mystère...
Elles n'ont pas de vie ?
Seraient elles des Justine Putet, comme elle perpétuellement frustrées ?
Un mélange de tout ça sans doute.

J'ai des lectrices qui n'ont pas de blog.
On échange par mail, on finit même par se rencontrer.
Les anonymes, les vraies, ne sont là que pour pourrir un blog.

En plus ces idiotes déversent leur bile en se croyant invisibles alors qu'elles ne sont qu'insipides.
Pauvres sottes ! Vous êtes tracées comme les autres.
Je comprends qu'on peut s'ennuyer à Amiens et même je compatis.
Venez donc faire un tour à Paris, ce truc si mauvais pour les bronches.
Vous serez conquise et peut être un peu moins pénible.

Rien que ce matin, j'ai déjà perdu trop de temps avec vous.
Je ne doute pas un instant que vous ayez assez d'aigreur en stock pour aller polluer ailleurs...