02/03/2020
Elle va réussir à le calmer.
Cette toile me raconte une histoire...
Et à vous, que dit cette toile d’Aldo Balding ?
Dites lundi ce que cette image vous inspire…
Elle n'est pas rentrée hier.
Crise au bureau pour cause de coronavirus.
Mettre en place le télétravail...
En réalité, elle a passé la nuit avec Gilles.
Elle en avait assez des "pauses câlins" pendant l'heure du déjeuner.
Marre de la petite étreinte furtive avant de rentrer chez elle le soir.
Une nuit, ce n'est pas beaucoup mais c'est suffisant pour trouver que le jeu n'en vaut la chandelle.
Elle a donné rendez-vous à Gilles dans cette brasserie pour signifier son congé à son amant.
La vie devient trop compliquée à gérer.
Elle aperçoit soudain un homme qui arrive.
Ce n'est pas Gilles, c'est son mari.
Elle panique à peine, elle veut le garder.
Elle le trouve finalement très à son goût.
Comment a t-elle pu le tromper avec un freluquet comme Gilles ?
Elle espère que ce dernier lorsqu'il va arriver, va voir son mari.
C'est un ami du couple, même s'il est nettement plus proche d'elle, elle espère qu'il va comprendre et faire demi-tour.
- Mon chéri ! Quelle coïncidence ! Je pensais justement à toi, tu déjeunes avec moi"
Son mari sourit, il vient d'échapper au pire, il venait lui avouer sa liaison avec une de leurs amies.
L'accueil de sa femme lui prouve qu'elle ne sait rien.
L'amour triomphe de tout, ce n'est pas une morale mais une constatation.
09:48 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : une femme, deux hommes, chabada bada
29/02/2020
Le temps passe
Merveille aura treize ans mardi trois mars.
Comme elle a oublié d'être bête, elle avait repéré un cadeau intéressant.
C'était parfait.
Nous irions l'acheter aujourd'hui.
L'Ours et JJF nous ont piqué notre idée.
C'est mal ! Très mal !
Alors, on sèche.
Sale gosse !
Je parle de l'Ours évidemment, pas de sa fille.
Il paraît, de source familiale, le même, que de l'argent lui ferait plaisir...
Il faut aussi trouver une bricole pour sa sœur.
La cadette tient à être fêtée en même temps que sa sœur.
P'tite Sœur a oublié d'être bête, elle aussi...
09:42 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : anniversaires, merveille, le temps
26/02/2020
Padam, padam, padam...
Paris me semble bien vide.
Hier nous sommes allés au Monoprix de notre coin, celui que je n'aime pas.
C'est le plus triste de Paris mais je manquais d'allant pour aller jusqu'à celui de la rue de Lévis.
Vide !
Il était vide !
Les caissières lisaient les journaux télé.
Nous étions pratiquement seuls dans le magasin et il fallait juste faire attention dans les allées car les chariots de livraison traînaient un peu partout.
Oui, le Parisien se fait livrer...
La veille, nous étions allés chez IKEA et là étrangement le magasin vivait sa vie et on y faisait la queue.
En revanche, dans le bus du retour, presque vide alors qu'il est toujours sur le point de ne pouvoir fermer ses portes à cause de la foule, les usagers avaient le loisir de choisir leur place.
C'est à dire à côté de personne...
Je commence à voir des masques dans la rue, portés par des Parisiens.
Les Chinois ont pratiquement disparu des rues.
« Paris-sur-Virus » me fait penser au Paris d'avant, les voitures en plus car le Parisien prend sa voiture pour éviter de croiser celui qui le contaminera.
Ce matin, aux infos, j'ai appris qu'un troisième cas est traité dans un hôpital parisien.
Que va devenir « Paris ma bonne ville » lorsque nous atteindrons les chiffres de l'Italie ?
Et pendant ce temps-là, le gouvernement prive les futurs retraités de leur retraite et personne ne bronche...
09:48 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : coronavirus, peur, paris
24/02/2020
Danser sous la pluie
27ème devoir de Lakevio du Goût
Si vous commenciez votre devoir par :
« Distendu, ralenti, comme dans un rêve, c’était la musique d’Avril au Portugal. »
Le terminiez par :
« Et de nouveau son regard s’attardait sur mes mains. »
Tout ça en brodant pour lundi une histoire autour de cette aquarelle de John Salminen.
Distendu, ralenti, comme dans un rêve, c'était la musique d'Avril au Portugal.
Il pleut, mes chaussures prennent l'eau et j'ai cette chanson idiote dans la tête.
Je longe du mur du Père Lachaise, c'est le point final de cette journée de mince.
Je viens de rompre avec mon copain, mon mec, mon fiancé, vous pouvez rayer les mentions inutiles, elles le sont toutes d'ailleurs.
C'était un pervers narcissique, j'adore cette expression qui ne veut pas dire grand chose...
Pervers s'appliquant à tout le monde, il suffit de relire Valéry Larbaud avec ses petites filles sages suçant leur croix imbibée d'éther et leur innocence affichée.
J'ai rompu avec un imbécile qui me prenait pour l'imbécile qui aller taper sa thèse.
Je viens de croiser un garçon pas mal.
Il a de belles mains, belle prestance.
J'ai croisé cette fille, pas mal, elle avait déjà regardé mes mains et de nouveau son regard s'attardait sur mes mains.
09:46 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : lakevio-le goût, pluie, devoir
21/02/2020
Le désamour.
Je sens bien qu'il se passe quelque chose de sérieux entre mon blog et moi, je le néglige.
Avant, j'aurais sauté sur l'occasion de vous faire sourire avec les démêlés entre l'Ours et de sa petite famille.
Ses malheurs avec la canalisation des eaux usées de sa maison.
Pour être précise, celle de l'évacuation des toilettes a explosé.
Une sombre histoire de tout à l'égout.
Les fleurs vont particulièrement bien pousser dans leur jardin cette année.
La terre aura été bien fertilisée...
Les promenades dans Montmartre avec des amis, la rue des Martyrs.
On a eu une pensée pour Michou et l'excès de fleurs sur son balcon...
La vie est pleine de petites choses drôles.
Il ne faut rien prendre au sérieux, la vie est trop courte.
Mais mon blog a pris de l'âge.
Il est comme moi, je ne me souviens même plus de la date de sa création.
Les filles grandissent, Merveille aura treize ans dans quelques jours, elle ne cherche plus à quitter le square des Batignolles en catimini.
Sans le Goût qui me pousse à continuer, j'aurais mis la clef sous la porte.
Alors pour Mab, Patriarch et tant d'autres qui ont définitivement décroché, je m'accroche...
10:03 | Lien permanent | Commentaires (21)