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20/12/2015

C'est incroyable !

C'est incroyable, dans quatre jours nous fêterons Noël et c'est le printemps !

Même les arbres s'y trompent !
Ils se croient en avril.
Assise devant mon clavier, je regarde le ciel, il est entaché de nuages gris mais je vois toujours de la verdure.
L'arbre minuscule de notre mini-jardin va bientôt se couvrir de feuilles.

Je me souviens d'une année à Bandol, au mois de février.
L'Ours et son cousin s'étaient baignés dans la mer et il faisait un temps de rêve.

J'ai annulé la "carte cadeau" qui n'arrivait pas.
Dès que j'ai commandé la nouvelle, la carte qu'ils avaient désactivée, je l'ai évidemment reçue le lendemain...
Alors j'attends la nouvelle carte.
Je suis presque sûre que c'est "une carte Godot".
Elle n'arrivera jamais...

Il me faut emballer les cadeaux maintenant car le 24, nous serons chez les enfants.
Le 25 ils viendront déjeuner à la maison.
Nous n'avons aucun souci pour le menu, Merveille a déjà tout choisi.
Le Goût n'a plus qu'à exécuter.
Ensuite, la Tornade arrive.
Si le temps veut bien rester clément, nous irons lundi en promenade avec les filles.
Ce sera bien...

Noël, printemps, verdure

 

 

18/12/2015

Trois petites notes de musique

Hier j'étais en mode ménage de Noël de printemps.
J'ai commencé les carreaux.
Le Goût a fini, il a eu pitié de moi.
Sur la pointe des pieds et encore trop petite.
Non, je ne monte plus sur un tabouret depuis que je suis tombée dans la litière du chat...
Ce n'était que demi-mal, j'étais tombée du bon côté.
L'autre côté c'était la rue...
Puis je me suis attaquée à la poussière.
C'est évidemment le soir en me couchant que j'ai vu qu'elle était plus forte que moi.
Elle ressort magnifiquement à la lumière de ma lampe de chevet.
C'est un combat sans cesse perdu d'avance.
Le repos de la guerrière m'a permis de continuer mon livre "Terminus Tel-Aviv".
Un livre sur les clandestins africains qui ont du mal à se cacher dans un tout petit pays.
Ce n'est pas un livre complaisant.
Il montre qu'Israël est un pays comme les autres, aussi raciste que ses voisins et avec des individus plus humains que d'autres.
Comme chez nous quoi.
Et le soir, j'ai regardé un Woody Allen que je n'avais pas vu "Minuit à Paris".
Woody pourrait être citoyen d'honneur de ma ville, il l'aime, il la filtre, la rend belle et nous refait le coup de "La rose pourpre du Caire".
Finalement, je n'ai pas perdu ma journée.
J
'ai juste perdu contre la poussière.

noël,ménage,woody allen

 

17/12/2015

Hier, nous avons fait un détour.

Hier, nous sommes allés à Paris, rien de bien extraordinaire, Paris reste notre destination préférée.

Nous avons déjeuné, sur le pouce, avec Imaginer, pas loin de la Librairie de Paris où je ne suis pas rentrée.

Nous avons rejoint Saint Lazare à pied, avec un arrêt dans un petit café sympa sur une petite place.
J'ai toujours aimé ce coin de Paris.
Puis nous avons pris le bus, celui qui nous arrête devant notre banque.

Le Goût avait l'intention de récupérer des codes pour pouvoir consulter son compte en ligne et retrouver ses paiements sécurisés, je ne voulais pas voir son humiliation alors j'ai attendu sur un banc devant la boulangerie, là où j'achète mon pain lorsque je suis dans le quartier.
Il est arrivé, le sourire aux lèvres, il avait ses codes et il avait fait son cinéma, un peu la roue, il était ravi.

Imaginer, banque, Place Clichy, BHV,

Nous sommes partis au BHV pour aller chercher une bricole oubliée et du papier cadeau.
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'à quelques jours de Noël, le magasin ne fait pas le plein et la clientèle est toujours la même, celle du quartier.
Les touristes prévus depuis deux ou trois ans ne sont toujours pas là...

Nous avons trouvé dans la boîte à lettres la carte cadeau.
Celle que l'expéditeur venait d'annuler, commandée et expédiée en début de mois.
Nous attendons la nouvelle, en espérant qu'elle arrivera avant Noël...

Il flottait sur Paris, en plus des vapeurs d'essence, un air de printemps.
Même le Goût a eu chaud à un moment, c'est dire.

Nous avons eu une crise de fou rire, je ne sais plus pour quoi, c'était bien.

15/12/2015

Hier, c'était bien.

Hier, nous avons proposé d'aller chercher Merveille à l'école.
Ce fut accepté avec joie...

Nous espérions que sa sœur serait réveillée de sa sieste pour pouvoir la promener.
Elle dormait comme une bienheureuse.
Cette petite vit sa vie.
Elle n'a pas l'âme tourmentée, elle dort, joue et mange.
Elle n'obéit guère mais toujours avec le sourire.

Contrairement à l'habitude, la classe de Merveille est sortie la première.
Je n'ai pas vu sa maîtresse.
Merveille a expliqué que sa maîtresse avait eu des contractions, qu'elle avait passé le dimanche à l'hôpital, mais que ça allait bien, qu'il fallait juste que sa maîtresse se repose.
J'ai apprécié l'évolution, à son âge, nous n'étions même au courant des éventuelles grossesses de nos maîtresses et encore moins de possibles contractions...

Nous avons fait un grand tour, sommes passés voir B. à l'école maternelle.
Merveille a toujours la nostalgie à fleur de peau ce qui ne l'a pas gênée pour engloutir un énorme éclair au café.

De retour chez elle, j'avais les deux avec moi.
D'un côté, je mettais des robes aux poupées de la petite et je répondais aux questions en anglais de la grande.
Honte à moi ! Je n'ai pas reconnu "Frère Jacques" !
Je dois avouer que ma petite fille chante aussi faux que sa grand' mère.

En sortant, nous sommes passés par le Monoprix et pour la première fois, nous étions à peine douze dans le magasin.
Nous avons discuté avec deux caissières, elles pensent que les clients font leurs fonds de placards pour pouvoir fêter Noël.
Avec plus de 10% de chômeurs et des emplois mal payés, leur analyse me paraît plutôt juste...

Les filles, école, promenade.

 

14/12/2015

Je ne crois pas au Père Noël mais je vote.

Hier, je suis allée voter, en traînant les pieds.
Oui, pour "faire barrage au FN" !
Une fois de plus !
Une fois de trop...

J'en ai assez de "voter contre".
Depuis des années, je "vote contre" !
Et, depuis des années, je retrouve les mêmes le lendemain qui me disent qu'ils ont gagné.
Ils n'ont pas gagné en dignité, c'est certain.

Je les vois, suffisants dans leur costume sur mesure, eux qui ne connaissent pas l'empathie.
Je ne suis même pas certaine qu'ils connaissent le mot, eux qui s'accrochent à leur siège, eux qui n'ont pas de convictions.

Hier, ils m'ont fait grimper la tension et m'ont conforté dans mes convictions.

Je n'aime plus la politique.
Leur chantage, chaque fois qu'ils ont peur, me donne mal au cœur.
La prochaine fois, je ne ferai barrage à personne, je voterai selon mes convictions. Je voterai "blanc".

Ils ne méritent pas ma voix.

régionales, gueule de bois, patin et couffin