21/01/2016
L'ex-étrange libraire...
On dirait un titre de polar.
Eh bien non ! C'est pourtant ainsi que me qualifie une lectrice anonyme sur un blog ami.
Je ne peux que répondre à cette personne que j'en ai marre du politiquement correct.
Un vieux pédophile qui meurt de sa belle mort, même s'il est un écrivain reconnu, reste un pédophile.
Je suis de la belle époque où on appelait un chat un chat et un pédophile un pédophile.
Il m'a suffit de demander son opinion hier à mon fils, qui avait dû lire "Vendredi où la vie sauvage" C'est édifiant...
Je me moque comme de ma première chemise de la sexualité des uns où des autres.
En revanche, je n'admirerai jamais quelqu'un qui profite de la naïveté, même si elle est relative, de la jeunesse pour arriver à ses fins.
Il est de bon ton aujourd'hui d'aimer tout le monde.
Il suffit de voir la pluie d'hommages qui tombe sur l'acteur de série qui meurt d'une overdose...
J'ai connu les blogs à une époque où ils étaient beaucoup moins sages.
Des blogs avec des parodies qui feraient se dresser les cheveux sur la tête des bien-pensants aujourd'hui.
J'ai même fait l'objet du récit d'une légende sous les traits d'une "charcutière juive", le reste était du même acabit.
Et alors ? Vous ne connaissez pas la liberté d'expression ?
Je n'aimais pas le blogueur en question, il ne m'aimait pas non plus.
Je n'ai pas porté plainte et je dois même avouer qu'il m'a parfois fait rire.
Je trouve que notre époque, qui est d'une terrible cruauté envers l'humanité, a vraiment "le cul serré".
Michel Tournier vient de mourir. Tous les cadors de la politique et de la culture lui rendent hommage. Qui rappellera que c'était aussi un pédophile assumé, ou qu’en tous cas il faisait l'apologie de la pédophilie dans « Le Roi des Aulnes » et la justification plus ou moins claire de cette pédophilie qui ne sera franchement dévoilée que vingt ans plus tard, dans « Aventures africaines » ?
Avoir du talent permet il vraiment tout ?
07:05 | Lien permanent | Commentaires (37) | Tags : michel tournier, littérature, pédophilie
20/01/2016
Bisous papy, bisous Babie, Bisous Babou, bisous..., etc.
C'est l'heure de la sieste pour Petite Sœur.
Je trouve qu'il est déjà tard mais bon, il est loin le temps où cette petite réclamait son lit dès le biberon du soir avalé.
Aujourd'hui, Petite Sœur a tout compris.
Le monde est à sa disposition et dire non est son activité permanente.
Elle ne veut pas dormir, elle ne veut pas faire de câlin, elle ne veut pas de câlin.
Aujourd'hui est un jour négatif...
Dès qu'elle se retrouve dans son lit, le ton change.
Elle tente les pleurs, sans succès.
Elle réclame des bisous.
On défile tous devant son lit.
On l'embrasse.
Merveille rentre de l'école ? Elle est réclamée à son tour.
Je propose le chat.
Merveille m'arrête : "Ah non, Mamie ! Il va falloir lui apporter le chat ! ".
C'est un pur moment de bonheur dans la grisaille de la journée...
07:05 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : petite soeur, sieste, bisous, cinéma
19/01/2016
Auprès de mon arbre.
Depuis presque une semaine on coupe les arbres en bas de chez moi.
Ces arbres étaient un des rares avantages de cet immeuble.
L'abattage des arbres montre déjà que les doubles vitrages ne sont pas top.
Ils sont de la même qualité que le reste.
Aujourd'hui, fenêtres fermées j'entends vaguement les trains et j'ai l'impression que la terre entière peut regarder chez moi.
Le terrain appartient, enfin je suppose, aux propriétaire de la maison que je vois de chez moi.
Dans la partie jardin, les arbres ont été élagués, protégés même.
Même si certains ont été débités en bûches aujourd'hui.
De l'autre côté, là où les enfants de la maison vont jouer, on dirait bien que les arbres ont été coupés de façon à bien dégager le terrain.
Pour l'instant, un seul avantage, nous avons un peu plus de lumière.
Notre immeuble a toujours bruissé de rumeurs, certaines vérifiées et d'autres non.
Le promoteur est tombé malade au début du chantier, l'immeuble a été construit sans surveillance.
Les sous-traitants ont été choisis au "moins disant", les malfaçons sont nombreuses et ne sont pas prises en compte.
Le propriétaire de la maison est un ami du promoteur et a été "l'apporteur d'affaire".
Aujourd'hui, se pose une question : Le nettoyage programmé de ce terrain n'est-t-il pas le prélude à la construction d'un futur immeuble ?
La perspective est peu enthousiasmante...
07:04 | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : arbres, coupe, train, immeuble
17/01/2016
La vie rêvée.
Partir trop tard faire les courses.
Les objets nous lâchent au plus mauvais moment.
Le Goût s'attaque à l'objet avec en tête l'idée de finir vite.
Les choses traînent.
Le réfrigérateur est vide...
Descendre enfin, faire un large détour car nous n'avons plus de passerelle pour un temps indéterminé.
Passer dans la ville d'à côté.
Faire l'impasse sur le bon pain, encore un détour à faire.
Arriver au supermarché.
Le Goût se plaint du froid.
Moi je suis bien...
Remplir un caddy, suivre la liste, hésiter pour un "petit couscous".
Nous ne sommes que deux, ça veut dire en manger jusqu'à mi-mai.
Un poulet ?
Pas bête, Merveille vient mercredi donc prévoir d'acheter un poulet ailleurs.
Oublier d'acheter de la viande.
Se retrouver avec juste des endives.
S'apercevoir que finalement on n'a rien à manger...
10:02 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : passerelle, courses, caddy
16/01/2016
Sur une idée de Lakevio.
Merci Lakevio.
Je viens d'arriver, je me laisse tomber sur le fauteuil, effondrée.
Il me quitte.
Il est déjà promis à une autre.
Il ose douter de sa paternité.
Que faire ?
Maman vient d'entrer dans le salon.
Je n'ai pas eu le temps de cacher la lettre !
Que lui dire ? Lui avouer ma faute ?
C'est impossible, je ne peux la regarder en face !
Les filles sans honneur se retrouvent enceintes, pas les jeunes filles comme moi.
Je sais que Père m'éloignera.
Il m'enverra certainement en Suisse où je passerai des mois.
Je souffrirai de maux de poitrine et mon bébé me sera enlevé à la naissance.
Que vais-je devenir ?
"Maman aidez moi, je vous en prie ! "
09:35 | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : la jeune fille à la lettre.