Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/12/2015

Ecrire c'est comme lire.

Par période, vous refermez un livre et vite vous en ouvrez un autre, ils vous plaisent tous.

À d'autres moments, vous ouvrez, refermez, cherchez dans la pile, ce petit jeu se poursuit pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines et un jour, miracle, le goût de la lecture revient.

L'écriture, c'est pareil.
Certains jours les idées se bousculent sur un minuscule évènement.
Ne pas pouvoir consulter son compte en banque via le Net.
D'ailleurs on ne peut toujours pas mais on sait pourquoi : Notre banque a subi une attaque de malfaisants et pour l'instant, elle ne donne pas de code.
Avec de petites choses comme ça on arrive à faire une note qui se tient.

Là les sujets ne manquent pas.
Enfin le sujet que je vais retrouver partout, Noël.
Mais lorsque vous avez écrit "j'ai tous les cadeaux même celui du fils est résolu, un n'est pas arrivé, faut téléphoner dans quelques jours" il est difficile de devenir lyrique.

J'ai même le menu de Noël.
Choisi par Merveille et approuvé par ses parents.

L'autre sujet du jour : voter.
J'y vais, c'est déjà bien, rien d'autre à écrire.

Ah si ! Le scoop ! Les deux boulangeries proches de chez nous font maintenant du mauvais pain !
Il faut traverser la passerelle avant douze heures trente pour avoir une baguette croustillante...

livres, écriture, jeunesse

12/12/2015

Je n'ai pas d'idée.

J'ai la tête vide, pas envie de parler politique.
C'est bien assez d'aller voter contre.
Le problème aujourd'hui, pour ce qui me concerne, c'est qu'ils me font tous mal aux yeux.
Je serais favorable à un grand coup de balai général et une refonte des indemnités et avantages de la classe politique.
Que faire de la politique ne soit plus un métier, un truc où "on fait carrière".

Je n'ai pas envie de parler de Noël, le temps ne se prête pas à "la magie de Noël".
En plus, j'ai oublié d'acheter du papier cadeau, je suis nulle...

Je me promène avec le Goût mais à part l'église éclairée, enfin ce qui reste de cette église du Moyen-Âge, je n'ai rien vu d'intéressant.

tête vide,samedi,temps maussage

Je n'ai pas vraiment envie d'aller à Paris, trop de monde affairé et trop de monde dans les magasins.

Je n'ai rien à écrire, donc tout va bien...

11/12/2015

Est il écrit sur notre front "élèves frondeurs, ergoteurs et raisonneurs " ?

"Votre argent m'intéresse" disait la BNP en son temps.
Aujourd'hui notre argent, notre manque d'argent, tout intéresse les banques.

La nôtre avait jugé judicieux de nous compter des frais de fonctionnement exagérés.
Nous sommes allés voir notre banquière il y a une dizaine de jours pour lui rendre tous les trucs qui traînaient dans les poches du Goût.

Elle a attendu, elle a rayé et, à la fin, nous a dit avec un grand sourire que nous étions dans la panade.
Que nous ne pourrions même plus consulter notre compte en ligne, un truc que fait le Goût chaque matin pour éviter les erreurs.

Nous avons alors fait marche arrière avec toute l'obséquiosité dont nous sommes capables.
Et ça, ça doit pas être assez car depuis nous attendons, non pas Godot mais le bon vouloir de la banquière.

Le Goût a pris sa voix d'hôtesse de l'air pour l'appeler.
Elle ne doit pas être sensible à ce genre de voix car après nous avoir dit que nous allions recevoir un SMS, nous avons appris que nous allions recevoir un courrier et un mail avec notre nouveau code.

A ce jour rien

"Mauvais élève", "élève ergoteur", "élève raisonneur".
Malgré notre âge nous continuons à payer notre insolence de jeunesse...
Oui, nous des retraités avec des vrais morceaux de jeunesse à l'intérieur.

Le Goût, chaque matin, dit "La s... !!! ".
Le Goût n'est plus Bacri, c'est Gélin.

banque,représailles,lalalalaére

Ca nous amuse quand même bien ce bras de fer avec une femme plus jeune que notre fils.

10/12/2015

Raconter le bonheur.

Le grand-père est allé chercher Merveille à l'école.
Pendant ce temps, je suis descendue chercher trois bricoles à côté mais avec des chaussures que je n'avais jamais portées.
Résultat ? Deux ampoules et la tentation de revenir avec les chaussures à la main.
Oui, j'aime me plaindre de mes pieds.

Merveille est arrivée joyeuse, a voulu faire ses devoirs avant de déjeuner.

C'était un jour avec faim.

Je la vois changer, grandir et se mettre à argumenter.
C'est l'avantage de la place de grands-parents.
Nous ne partageons pas le quotidien, nous voyons les changements, ces changements que je n'ai pas vu sur mon fils.
Il était
là, il grandissait mais de façon infime, un peu chaque jour.

Merveille, jeux, rires

Merveille a joué.
Un moment, j'ai parlé de P'tite Sœur.
Erreur tragique ! 
Merveille est là pour être unique ! Pas pour être partagée, même en pensée ou en paroles !
Elles sont toutes deux uniques mais pour l'instant, je ne dois avoir que Merveille.
Le tour de l'autre arrivera...

Merveille est repartie avec son grand père, un dernier câlin contre lui, P'tite Sœur était contente de revoir sa sœur, elle lui tenait la main.

Lorsque le Goût a été sur le point de partir, la P'tite Sœur a suivi son grand père, prête à partir à son tour mais Manou a réussi à détourner son attention.

Voyez comme le bonheur se raconte mal.
Il est fait d'instants précieux qu'on garde pour les jours de disette...

09/12/2015

C'est mercredi, c'est Merveille.

Hier, Merveille était contente, elle a été deuxième au concours de dictée de son école.
Et puis on l’emmenait acheter son cadeau de Noël.
Elle a fini par choisir un chemisier en liberty très « années soixante ».
Puis on est allé après au Monop’ retrouver Manou qui récupérait Merveille.
Merveille était ravie, même si le Goût lui a mangé un des deux pains au chocolat du goûter…
Mais c’était bien quand même.
Aujourd’hui, Merveille vient à la maison.
Elle veut manger de « la soupe de mamie » avec du fromage.
Merveille n’aime pas le lait mais adore le fromage.
Puis l’après-midi promet d’être long, je sens Merveille chougneuse.
Elle va vouloir jouer au Scrabble et au Boggle.
Elle va refuser qu’on l’aide.
Elle va perdre et elle n’aime pas perdre.
Comme on ne peut pas tricher elle va pigner.
Son grand-père va la ramener chez elle en râlant.
Mais ça sera bien quand même.
Je suis vraiment prête à tout pour écrire presque tous les jours.
Même au plus cucul…