07/12/2015
Juste un souvenir...
Un jour qu'avec l'Ours, nous étions en promenade rue Saint Honoré, nous regardions les boutiques tranquillement.
Brusquement, nous avons vu des crânes rasés envahir la rue.
Les skinheads et le service d'ordre du FN.
Dans un réflexe téméraire, l'Ours et moi avons dit "tiens, v'là les fachos !".
Fachos peut-être mais pas sourds...
Ils sont arrivés vers nous rapidement avec leurs matraques.
Nous n'en menions pas large...
Soudain la porte du magasin branché "Colette", fermé pour cause de manif, s'est ouverte.
De grands Noirs en sont sortis qui nous ont tirés à l'intérieur et refermé les portes.
Les autres ont bien hésité mais on ne casse pas un magasin comme Colette lorsqu'on veut donner une image respectable.
Hier, nous avons ouvert nous-mêmes la porte aux milices.
Nous ne sommes pas les seuls coupables.
L'erreur vient de haut.
Mais nous n'avons pas de quoi être fiers.
La Grèce, qui va bien plus mal que la France, n'a pas cédé aux sirènes d'Aube Dorée, elle...
09:55 | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : fn, jeanne d'arc, parisu
06/12/2015
Le Père Noël a dit
Le Père Noël a dit "tu peux avoir tout ce que tu veux mais dans les limites du raisonnable"
Du coup, tu ne peux pas rajeunir, devenir immortel.
C'est un conte de Noël contemporain.
On promet beaucoup mais on donne peu...
Je me demande ce qu'il me faudrait de plus si mes envies étaient brusquement satisfaites.
Satisfaites comme la boisson, c'est à dire dans les limites du raisonnable.
Un appartement un peu plus grand ?
Je ne sais pas, je vieillis, le ménage tout ça...
Une cuisine séparée sans aucun doute.
De l'argent, beaucoup d'argent ?
Bof... C'est sûr que j'apprécierais une petite enveloppe chaque mois.
Pas une très grosse, juste la possibilité de voyager pendant que je peux encore.
Pour le reste, j'ai mes enfants pas loin.
Deux petites filles presque toujours charmantes.
Un mari presque toujours charmant.
Bon, ça c'est pas vrai mais il est bien quand même surtout depuis qu'il est à la retraite.
Un dos neuf, ça j'aimerais beaucoup !
Finalement, je suis presque économique.
11:11 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : père noël, souhait, voyage
05/12/2015
Un journal pas intime.
Un blog n'est pas un journal intime.
D'ailleurs je ne tiens plus de journal intime depuis longtemps.
Ma mère avait lu le mien.
Ça m'a guérie des écrits très personnels...
Un blog, c'est un exercice.
C'est faire fonctionner sa cervelle, comme faire des mots croisés.
Ce sont aussi des amitiés qui se créent.
On met autant de temps qu'avec une voisine mais on se tutoie immédiatement.
Le Goût et moi racontons des instants de vie.
On évite soigneusement de raconter la cause de nos fous rires.
Ils ne sont souvent pas racontables et finalement n'auraient fait rire que nous et scandalisé beaucoup d'autres.
Oui, nous sommes parfois horribles.
Nous sommes des piétons de Paris.
Lorsqu'on fait une découverte, on dit dans quelle la rue mais pas l'adresse.
Mon blog ne fait pas de publicité.
Ce n'est pas très grand chez nous.
Il n'est pas facile de s'isoler mais on peut rester sans parler chacun dans son coin.
Donc Liliplume a une image charmante mais un peu rêvée de nous.
Comme j'ai une image fausse d'un certain nombre de blogs même si souvent j'en connais l'auteur.
Nous ne livrons de nous qu'une infime partie et c'est très bien ainsi...
10:45 | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : blog, sentiment, promenade
03/12/2015
Hier, je suis allée dans mon ancien quartier.
Dans notre ancien quartier, certaines choses ne changent pas :
Avec le Goût, nous sommes allés voir notre banquière.
Notre banque n'a même plus d'accueil !
Comme on va voir notre banquière deux fois par an, on ne s'est pas vraiment senti concerné...
Je me suis juste dit, pendant que le Goût discutait avec cette jeune femme plus jeune que notre fils, qu'il était loin le temps où la banque nous offrait des porte chéquiers de cuir...
Il n'y a que deux personnes dans cette agence, deux femmes.
Juste en face de Beaubourg, ça ne doit pas être drôle tous les jours.
Je voulais ma "saucisse au couteau".
Je me demande même si ce n'est pas pour ça que nous sommes venus râler.
La boutique était encore fermée lorsque nous sommes sortis de la banque alors nous sommes allés faire un tour au BHV.
Que dire ?
Dès la porte ouverte, on voit des portants couverts de vêtements, des stands loués à prix d'or aux marques.
J'ai quand même repéré un tout petit sac, joli et qui serait parfait car j'ai mal à l'épaule.
Manque de chance : 298 € !
Je crains fort de devoir supporter ma douleur à l'épaule encore un moment...
Au troisième étage, il y avait les ustensiles de cuisine.
Maintenant on y vend des gâteaux secs, du thé, du café.
Des trucs qu'on trouve au Monop' du coin...
Plus de cafeteria pour boire son café en regardant l'Hôtel de Ville mais un Starbucks tout petit.
Mais toujours squatté par les petits vieux du coin, j'en suis ravie.
Nous avons acheté notre saucisse, le pain, pas les éclairs de luxe car le magasin est fermé le mercredi et le jeudi.
Je sens que je ne vais pas tarder à revenir dans le coin, ma crève fait de la résistance.
L'Ours est malade comme un chien, Solupred et autres cochonneries à prendre mais ce qui nous empêche d'aller le voir, c'est sa gastro qui joue les prolongations.
Et c'est très contagieux, les gastros...
10:05 | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : banque, rambuteau, bhv
02/12/2015
Ce matin, je suis en colère
Oui ! Ce matin, je suis en colère !
Je viens d'écouter Julien Dray rabâcher le seul mantra de la gauche française, "faire barrage au Front National".
Il est bien entendu que je ne voterai jamais Front National mais il est possible que je ne vote plus que blanc.
J'ai le souvenir du précédent Président nous parlant de son histoire d'amour avec une chanteuse sans voix.
Un homme qui ne savait que rouler des épaules et qui traîne tant de casseroles que normalement il ne devrait plus pouvoir sortir dans la rue.
J'ai actuellement un Président qui a été élu, non pas parce qu'on le trouvait crédible, mais parce que l'autre nous faisait mal aux yeux.
Il n'a tenu aucune de ses promesses.
La France s'appauvrit sauf les pontes du MEDEF et les politiques.
Et ce matin, on me serine de "faire barrage au Front National" !
Mais ça fait trente ans qu'on agite comme un épouvantail le papy borgne puis sa fille et bientôt sa petite-fille.
A force de se servir de Guignol, le méchant ne fait plus peur.
Lorsqu'on maintient un pays en état d'urgence après des attentats pour faire tenir les Français tranquilles.
Lorsqu'on gouverne à coups de 49.3 parce que l'Assemblée traîne des pieds.
On ne donne pas, monsieur Dray, des leçons d'éthique aux Français.
Je n'ai pas pu vous le dire ce matin car le standard de France Inter était toujours occupé.
09:38 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : politique, droite, foutaise, gauche