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01/12/2015

Le supermarché de la ville d'à côté

Hier, nous devions aller de l'autre côté de la passerelle.
Oui ! Nous avons encore notre passerelle !
Les travaux n'ont pas commencé, c'est l'état d'urgence mais pas pour ça...
Nous allions chercher des colis, le Père Noël est en avance et, pour une fois, c'est pour nous.

Nous en avons profité pour aller au Simply chercher ce que nous avions oublié d'acheter au Monoprix la veille.
Le Goût fait des listes.
Il les oublie sur la table.
J'achète au feeling...

Donc hier, nous avions besoin d'huile.
Le besoin d'huile s'est transformé en quarante-huit €uros d'achats.
Pourtant il faut faire preuve de bonne volonté pour dépenser de l'argent dans ce magasin...

Arrivés à la caisse, pas celle des handicapés qui était prise d'assaut par des bien-portants, nous avons attendu.
Juste devant nous un malheureux remettait puis enlevait sa carte bleue.
La caissière attendait, appuyait sur une touche puis réappuyait...
La file s'allongeait.
Pendant ce temps là, le malheureux remettait et enlevait sa carte bleue avec régularité.

Puis, nous avons appris que toutes les caisses avaient un problème de CB.
Le Goût, qui avait fait le chèque du loyer, avait le chéquier sur lui.
Il a proposé un chèque.
L'imprimante ne fonctionnait pas plus que le lecteur de CB.
Mon Goût pragmatique lui a proposé de remplir le chèque.
Ce n'était pas possible.
Certains faisaient toujours la queue, d'autres partaient en laissant leurs paniers.
J'étais prête à faire de même.

Le Goût a dit à la caissière "faites un "reboot" ça va marcher".
La malheureuse ne savait pas faire et n'avait de toute façon pas le droit.
Pour "faire un reboot" il faut appeler le directeur.
L'homme de l'ombre est enfin sorti de son bureau, a "fait un reboot" et tout est rentré dans l'ordre.

Perdre autant de temps parce que la boîte de distribution ne laisse aucune latitude à son personnel est lamentable.
Ça me fait penser à la COP21, ce truc qui coûte un bras et ne donnera aucun résultat.

C'est pourtant évident : Le pollueur, c'est l'autre.                             

30/11/2015

J'ai le nez bouché et mal à la gorge.

En voila un scoop !
Mais j'ai horreur d'avoir mal à la gorge.

Il faut dire que chaque fois que je sors, il pleut.
Samedi nous sommes rentrés en traînant, enfin Le Goût à traîné, notre caddy sous un petit crachin qui n'a rien de breton.

La nuit commençait à tomber, pourtant il était tôt.
On ne voyait que des voitures à perte de vue car la peur entretenue par les média a fait que le banlieusard prend sa voiture.
Samedi, le niveau de pollution de notre coin était record.
Rouge vif, c'était !

Hier donc, je me suis occupée.
Oh, c'est simple, un rien m'occupe...

J'ai trouvé des cadeaux pour les petites.

Il reste le plus difficile, les cadeaux des "grands".

J'ai des envies de traîner à Versailles ou à Saint Germain en Laye.
Deux villes que Le Goût déteste.

Versailles, c'est le plus facile d'accès.
Il y a trop de travaux, trop d'escaliers pour aller à Saint Germain en Laye.
La dernière fois, le Goût a râlé tout le long du chemin.
Au retour aussi...

rhume, Paris, dimanche

29/11/2015

Jeune et mal élevée.

Hier après midi, le Goût et moi sommes allés au Monoprix de notre ville, remplir le chariot pour au moins deux jours.

Je n'ai jamais vu mon Monoprix aussi plein !
A croire que les habitants n'ont pas quitté le coin de la semaine.
De la foule partout, des chariots qui débordent.
Ils doivent faire le plein d'huile, de sucre et de riz...

C'est un Monoprix sympa ou nous connaissons les caissières.
Nous savons laquelle a deux emplois et, en principe, le Goût n'a aucun problème pour passer à la caisse dite "handicapés".

Hier à cette fameuse caisse, une trentenaire en pleine forme, méprisante au possible, ni enceinte, ni ne souffrant d'une pathologie quelconque, sauf la mauvaise éducation s'est présentée avec un chariot plein comme un œuf.
J'avais bien une idée mais le Goût n'a pas voulu...

Le Goût, qui répugne à sortir sa carte, n'a pas eu le temps de dire qu'il avait priorité à cette caisse.
Cette c...e m'a rembarrée comme jamais et à continué à poser sur le tapis le contenu de son énorme caddy.

J'ai voulu lui dire quelques insanités du genre "quand t'auras ton cancer et qu'on te grillera la place parce que tu ne peux plus marcher, tu verras ce que ça fait ! Pétasse ! "

Le Goût est vraiment gentil.
Enfin, je pense surtout qu'il n'avait pas remarqué...
J'avais envie de la découper en lanières et de lui faire aller faire la queue à une caisse pour les gens bien portants.

J'ai pesté tout le long du chemin de retour, la cortisone n'améliore vraiment pas le caractère...

28/11/2015

Quatre drapeaux et "un accident grave de voyageur".

Hier, nous avions rendez vous à la banque à quinze heures.
Oui, histoire de discuter avec notre banquière des frais pris directement pris sur notre compte pour des services prétendument gratuits...

Hélas, dix minutes de Paris, ce n'est pas Paris.
Lorsque nous sommes arrivés sur le quai, un train était à l'arrêt.
Le quai se remplissait, le train était toujours à l'arrêt.
Le haut parleur a "mourgouné" quelque chose.
Comme d'habitude, on n'a pas compris.
Il a fallu un certain temps pour apprendre qu'un suicide avait eu lieu à la gare d'à côté.

On nous a suggéré d'aller prendre le train dans une commune voisine, sur une autre ligne.
Nous avons commencé à marcher.
Nous avons regardé l'heure.
C'était fichu...

Nous nous sommes arrêtés dans la commune voisine  pour acheter quelques bricoles.
Oui nous habitons un coin où lorsque nous traversons la rue, nous changeons de ville.
Nous sommes allés à la gare nous faire rembourser nos tickets.
Ça a pris un temps fou.
Ces machines sont faites pour prendre de l'argent.
Pas pour le rendre...

Nous sommes revenus par une troisième ville et nous avons compté les drapeaux aux fenêtres.
Quatre drapeaux dans trois villes différentes, ça fait peu.

Mais ce matin, en me levant, j'ai vu de petites lumières tremblotantes.
Dans mon coin, on aime mieux les petites bougies.

Finalement dix minutes de Paris, c'est une sacrée différence avec Paris.
Dix minutes de Paris, c'est pas Paris...

Paris, c'est ça :

train,suicide,drapeaux,banque

27/11/2015

Je suis Paris mais je suis aussi Bruxelles.

Je suis Paris mais je suis aussi Bruxelles et ce n'est même pas parce que ma grand'mère était belge et qu'elle était le fruit d'un mélange de Wallon et de Flamand.
Oui, je suis d'une famille très mélangée...

Je suis Paris parce que cent trente personnes ont perdu la vie à cause de décervelés.
Je suis Bruxelles parce que d'autres imbéciles accusent la Belgique de n'avoir pas assez bien surveillé ses terroristes.

Franchement, si on avait si bien surveillé les nôtres, vous croyez que cent trente personnes seraient mortes le vendredi 13 novembre ?
Vous croyez que les journalistes de Charlie et les clients de l'Hyper Casher auraient été tués ?

Bruxelles-Paris trois cents kilomètres.
J'aime que les frontières n'existent plus, ça me permet de savoir ce qu'on fait dans les autres pays.
J'aurais aimé que les politiques de tous les pays s'intéressent à ce qui se passe dans leur pays.

Un terroriste est au minimum un écervelé.
Comment accepter de tuer et perdre sa vie au nom d'un Dieu ?
Un Dieu qui n'existe probablement pas.

Je me trompe peut être, mais si je me trompe, le jour venu, je m'excuserai platement.
En plus, si Dieu existe, ce sera le même pour tout le monde.

Rangez donc vos stupides attributs religieux.
Vivez bon sang !
La vie est courte et semée d'embûches.
Mais si belle...

Paris, Bruxelles, attentats, informations