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30/06/2016

Je ne vais pas à Paris chaque jour.

Je ne vais pas à Paris chaque jour.
Je ne travaille plus et Paris est une ville pleine de tentations.

Hier, à la maison j'ai jeté un œil autour de moi et j'ai su qu'il me fallait faire du ménage.
Je sais, ce n'est pas glamour mais c'est parfois utile.

Je n'ai jamais vu autant de poussière que dans cet appartement.
Poussière et humidité, ça fait un drôle de mélange.

Alors, hier j'ai laissé de côté le vinaigre blanc, bon pour la planète mais pas toujours efficace et j'ai sorti l'artillerie lourde, le truc industriel, celui que le Goût choisit car il ne supporte pas certaines odeurs.

J'ai aussi fait tourner la machine.
Je sens que la journée d'aujourd'hui va être aussi vertueuse que celle d'hier : Repassage devant une vieille série.

Hier, je suis quand même allée voir les sacs-à-main dans la rue commerçante.
Je voulais un petit sac car j'ai mal à l'épaule.
J'ai toujours l'impression de porter ma maison lorsque je sors.
J'en connaissais la marque, pas le prix.
Je dois dire que je trouve que les sacs à main sont devenus onéreux surtout avec une minuscule remise de 20%.

Je crois que malgré tous mes principes, je vais passer par le Net...
C'est mon anniversaire le mois prochain et j'ai des comptes difficiles à faire, un changement de dentiste, un passage chez le dermato.

La vie est faite de choix et on ne fait pas toujours ceux qu'on veut

ménage, vinaigre, lavage

18/12/2015

Trois petites notes de musique

Hier j'étais en mode ménage de Noël de printemps.
J'ai commencé les carreaux.
Le Goût a fini, il a eu pitié de moi.
Sur la pointe des pieds et encore trop petite.
Non, je ne monte plus sur un tabouret depuis que je suis tombée dans la litière du chat...
Ce n'était que demi-mal, j'étais tombée du bon côté.
L'autre côté c'était la rue...
Puis je me suis attaquée à la poussière.
C'est évidemment le soir en me couchant que j'ai vu qu'elle était plus forte que moi.
Elle ressort magnifiquement à la lumière de ma lampe de chevet.
C'est un combat sans cesse perdu d'avance.
Le repos de la guerrière m'a permis de continuer mon livre "Terminus Tel-Aviv".
Un livre sur les clandestins africains qui ont du mal à se cacher dans un tout petit pays.
Ce n'est pas un livre complaisant.
Il montre qu'Israël est un pays comme les autres, aussi raciste que ses voisins et avec des individus plus humains que d'autres.
Comme chez nous quoi.
Et le soir, j'ai regardé un Woody Allen que je n'avais pas vu "Minuit à Paris".
Woody pourrait être citoyen d'honneur de ma ville, il l'aime, il la filtre, la rend belle et nous refait le coup de "La rose pourpre du Caire".
Finalement, je n'ai pas perdu ma journée.
J
'ai juste perdu contre la poussière.

noël,ménage,woody allen