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12/02/2016

C'est déjà vendredi.

Je n'ai pas vu le temps passer !

Merveille qui a joué avec moi mercredi.
Merveille qui, fatiguée
le soir, commençait à chougner.
Je sais que sa mère lui manque mais elle en joue aussi.
C'est une petite fille de neuf ans, enfin elle les aura dans moins d'un mois, et elle tient de son père.
L'art de manipuler enfin essayer.
Comme l'Ours était un champion dans le genre, j'arrive facilement à gérer...

Petite Sœur charmante, souriante, qui tyrannise sa sœur.
Sœur qui se laisse faire.
On dirait qu'elle aime.
Petite Sœur qui attend que j'aie mangé la dernière crêpe pour la demander sous le regard moqueur de son père.

De la lecture, "Les dames de Cranford" d'Elizabeth Gaskell, contemporaine de Dickens et de Charlotte Brontë.
C'est un livre pour Mab avec la campagne anglaise et les vieilles dames à peine médisantes.
C'est, un livre à regarder tomber la pluie en espérant qu'il va continuer à pleuvoir pour finir sa lecture.

Une visite chez le dentiste, rien à dire.

La pluie tombe ce matin et je suis ravie de rester chez moi.

Blogspirit qui fait des siennes mais ne répond pas au courrier.
Tant pis, je n'ai pas envie de changer de plateforme une fois de plus.

De petits morceaux de vie qui font qu'une semaine passe sans même qu'on s'en aperçoive.

Merveille, pluie, crêpes, dentisteEt

10/02/2016

Lorsque votre blog déblogue.

Vous passez à autre chose.

Merveille vient tout à l'heure.

On verra le reste demain

blog, déraille, demain

08/02/2016

Le jeu de Lakevio 4

Pourquoi suis-je désignée pour aller assister à la fin de ma grand' tante Alice ?

Père dit que ses affaires l'occupent trop.
Mère doit s'occuper des pauvres de la paroisse.

C'est donc à moi de remplir les devoirs de la famille.

Ce train sent mauvais.
Il est particulièrement inconfortable.
En plus, cet homme est trop insistant.
Il me trouve jolie, le dit, le répète à l'envi.

Il me propose des choses inconvenantes comme de descendre du train avec lui, d'aller vivre la grande vie.

Il est laid et insistant mais j'aime mon cousin.
Il s'appelle William, il est beau et je l'aime en secret.
Je lui ferai comprendre bientôt...

Je déteste quitter la maison pour aller tenir la main à une femme que je ne connais pas.
Et qui ne me laissera peut être rien...

Ah ! Vivement que ce train s'arrête !
Cet homme à une haleine de chacal en plus !

Tableau, jeu, Lakevio

07/02/2016

La recherche.

sait germain des près,ours,souvenirs,jeunesse

Hier, je suis partie à la recherche de ma jeunesse et celle de l'Ours.
Je suis allée dans ce qui fut le quartier des éditeurs, des cinémas d'art et d'essai, des petits restaurants russes.

La mienne de jeunesse, contrairement à celle du Goût, est plus à Saint Michel.
J'ai vécu rue Saint Séverin, face à l'église,  dans une petite chambre au dernier étage.
Elle donnait sur l'arrière d'un restaurant "faux italien".
C'était à vous dégoûter de manger italien le reste de votre vie...

Hier en arrivant devant chez Sonia Rykiel, j'ai d'abord cru que me trouvais devant un magasin vendant de la lingerie pour professionnelles.
Puis, j'ai vu les livres, des livres partout !
C'est certainement là qu'on trouve le plus de livres dans le quartier.
Le reste ? Rien d'intéressant, on ne rêve plus.

Je suis passée devant la Rhumerie.
Je n'y ai jamais bu que des cafés.
Nous avons pris la rue de Buci et je n'ai rien reconnu.
C'était la rue commerçante du coin, le Goût qui n'a pas les mêmes souvenirs que moi, connaît moins ce coin où j'allais surtout avec l'Ours.
Je lui dirai, à l'Ours, que la boutique Chevignon existe toujours mais que les petits restaurants russes ont disparu.

Ferré regrettait déjà l'âme de ce quartier.
Il mettrait sans doute le feu aux "boutiques à souvenirs" du coin.

Le Goût allait au "Resto U Mabillon", le plus mauvais de Paris.
Votre servante, elle, allait à la "Mission Catholique Vietnamienne" car on y mangeait correctement pour pas cher.

Nous aurions pu nous rencontrer plus tôt si nous avions déjeuné dans les mêmes endroits...

06/02/2016

Des petits riens qui occupent une journée...

Hier, je suis allée chez le coiffeur.
Ce n'était pas un luxe et le résultat n'est pas fameux mais elle va vite, me sèche les cheveux, me laisse friser et l'addition est modeste.

Ensuite, je suis allée au Monoprix sans le Goût.
C'était chouette.
Je n'avais pas de liste.
Je n'étais pas obligée de le retrouver dans les rayons.
En plus je suis revenue les mains presque vides...

Et puis, celui qui se prend pour "le Châtelain", alors qu'il n'est qu'arrogant, a fait une fête avec projection la nuit dans son jardin.
Il avait commencé en début d'après-midi avant que je parte.
Il y avait une sono et, à écouter depuis notre balcon, on aurait dit un enterrement.

Ce n'était certainement pas un enterrement.
Une fête comme il en fait parfois sauf qu'avant, lorsque nous avions des arbres, on voyait trois malheureux lampions.
Aujourd'hui on voit les gens, même les tables.
Ce n'est drôle pour personne.

Le soir, nous avons regardé "Le métis de Dieu", la vie romancée du Cardinal Lustiger.
Il n'est apparemment pas plus facile de devenir catholique lorsqu'on naît juif, que devenir juif lorsqu'on naît catholique.

C'était bien.

Cheveux, religion, Monoprix