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17/12/2015

Hier, nous avons fait un détour.

Hier, nous sommes allés à Paris, rien de bien extraordinaire, Paris reste notre destination préférée.

Nous avons déjeuné, sur le pouce, avec Imaginer, pas loin de la Librairie de Paris où je ne suis pas rentrée.

Nous avons rejoint Saint Lazare à pied, avec un arrêt dans un petit café sympa sur une petite place.
J'ai toujours aimé ce coin de Paris.
Puis nous avons pris le bus, celui qui nous arrête devant notre banque.

Le Goût avait l'intention de récupérer des codes pour pouvoir consulter son compte en ligne et retrouver ses paiements sécurisés, je ne voulais pas voir son humiliation alors j'ai attendu sur un banc devant la boulangerie, là où j'achète mon pain lorsque je suis dans le quartier.
Il est arrivé, le sourire aux lèvres, il avait ses codes et il avait fait son cinéma, un peu la roue, il était ravi.

Imaginer, banque, Place Clichy, BHV,

Nous sommes partis au BHV pour aller chercher une bricole oubliée et du papier cadeau.
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'à quelques jours de Noël, le magasin ne fait pas le plein et la clientèle est toujours la même, celle du quartier.
Les touristes prévus depuis deux ou trois ans ne sont toujours pas là...

Nous avons trouvé dans la boîte à lettres la carte cadeau.
Celle que l'expéditeur venait d'annuler, commandée et expédiée en début de mois.
Nous attendons la nouvelle, en espérant qu'elle arrivera avant Noël...

Il flottait sur Paris, en plus des vapeurs d'essence, un air de printemps.
Même le Goût a eu chaud à un moment, c'est dire.

Nous avons eu une crise de fou rire, je ne sais plus pour quoi, c'était bien.

11/12/2015

Est il écrit sur notre front "élèves frondeurs, ergoteurs et raisonneurs " ?

"Votre argent m'intéresse" disait la BNP en son temps.
Aujourd'hui notre argent, notre manque d'argent, tout intéresse les banques.

La nôtre avait jugé judicieux de nous compter des frais de fonctionnement exagérés.
Nous sommes allés voir notre banquière il y a une dizaine de jours pour lui rendre tous les trucs qui traînaient dans les poches du Goût.

Elle a attendu, elle a rayé et, à la fin, nous a dit avec un grand sourire que nous étions dans la panade.
Que nous ne pourrions même plus consulter notre compte en ligne, un truc que fait le Goût chaque matin pour éviter les erreurs.

Nous avons alors fait marche arrière avec toute l'obséquiosité dont nous sommes capables.
Et ça, ça doit pas être assez car depuis nous attendons, non pas Godot mais le bon vouloir de la banquière.

Le Goût a pris sa voix d'hôtesse de l'air pour l'appeler.
Elle ne doit pas être sensible à ce genre de voix car après nous avoir dit que nous allions recevoir un SMS, nous avons appris que nous allions recevoir un courrier et un mail avec notre nouveau code.

A ce jour rien

"Mauvais élève", "élève ergoteur", "élève raisonneur".
Malgré notre âge nous continuons à payer notre insolence de jeunesse...
Oui, nous des retraités avec des vrais morceaux de jeunesse à l'intérieur.

Le Goût, chaque matin, dit "La s... !!! ".
Le Goût n'est plus Bacri, c'est Gélin.

banque,représailles,lalalalaére

Ca nous amuse quand même bien ce bras de fer avec une femme plus jeune que notre fils.

03/12/2015

Hier, je suis allée dans mon ancien quartier.

Dans notre ancien quartier, certaines choses ne changent pas :

banque,rambuteau,bhv

Avec le Goût, nous sommes allés voir notre banquière.
Notre banque n'a même plus d'accueil !

Comme on va voir notre banquière deux fois par an, on ne s'est pas vraiment senti concerné...
Je me suis juste dit, pendant que le Goût discutait avec cette jeune femme plus jeune que notre fils, qu'il était loin le temps où la banque nous offrait des porte chéquiers de cuir...
Il n'y a que deux personnes dans cette agence, deux femmes.
Juste en face de Beaubourg, ça ne doit pas être drôle tous les jours.

Je voulais ma "saucisse au couteau".
Je me demande même si ce n'est pas pour ça que nous sommes venus râler.
La boutique était encore fermée lorsque nous sommes sortis de la banque alors nous sommes allés faire un tour au BHV.

Que dire ?
Dès la porte ouverte, on voit des portants couverts de vêtements, des stands loués à prix d'or aux marques.
J'ai quand même repéré un tout petit sac, joli et qui serait parfait car j'ai mal à l'épaule.
Manque de chance : 298 € !
Je crains fort de devoir supporter ma douleur à l'épaule encore un moment...

Au troisième étage, il y avait les ustensiles de cuisine.
Maintenant on y vend des gâteaux secs, du thé, du café.
Des trucs qu'on trouve au Monop' du coin...

Plus de cafeteria pour boire son café en regardant l'Hôtel de Ville mais un Starbucks tout petit.
Mais toujours squatté par les petits vieux du coin, j'en suis ravie.

Nous avons acheté notre saucisse, le pain, pas les éclairs de luxe car le magasin est fermé le mercredi et le jeudi.

Je sens que je ne vais pas tarder à revenir dans le coin, ma crève fait de la résistance.
L'Ours est malade comme un chien, Solupred et autres cochonneries à prendre mais ce qui nous empêche d'aller le voir, c'est sa gastro qui joue les prolongations.
Et c'est très contagieux, les gastros...

28/11/2015

Quatre drapeaux et "un accident grave de voyageur".

Hier, nous avions rendez vous à la banque à quinze heures.
Oui, histoire de discuter avec notre banquière des frais pris directement pris sur notre compte pour des services prétendument gratuits...

Hélas, dix minutes de Paris, ce n'est pas Paris.
Lorsque nous sommes arrivés sur le quai, un train était à l'arrêt.
Le quai se remplissait, le train était toujours à l'arrêt.
Le haut parleur a "mourgouné" quelque chose.
Comme d'habitude, on n'a pas compris.
Il a fallu un certain temps pour apprendre qu'un suicide avait eu lieu à la gare d'à côté.

On nous a suggéré d'aller prendre le train dans une commune voisine, sur une autre ligne.
Nous avons commencé à marcher.
Nous avons regardé l'heure.
C'était fichu...

Nous nous sommes arrêtés dans la commune voisine  pour acheter quelques bricoles.
Oui nous habitons un coin où lorsque nous traversons la rue, nous changeons de ville.
Nous sommes allés à la gare nous faire rembourser nos tickets.
Ça a pris un temps fou.
Ces machines sont faites pour prendre de l'argent.
Pas pour le rendre...

Nous sommes revenus par une troisième ville et nous avons compté les drapeaux aux fenêtres.
Quatre drapeaux dans trois villes différentes, ça fait peu.

Mais ce matin, en me levant, j'ai vu de petites lumières tremblotantes.
Dans mon coin, on aime mieux les petites bougies.

Finalement dix minutes de Paris, c'est une sacrée différence avec Paris.
Dix minutes de Paris, c'est pas Paris...

Paris, c'est ça :

train,suicide,drapeaux,banque

26/11/2015

Demain Paris.

Demain, nous avons rendez vous avec notre banquière.
Je vous rappelle que nous avons quitté notre ancienne banque contraints et forcés.
Oui nous étions dans une banque qui a fait faillite...

Donc, depuis cinq longues années, nous avons une banque comme toutes les autres.
Pas pire non, mais pas meilleure.

Le Goût, qui fait les comptes avec sérieux, a constaté qu'on nous avaits prélevé deux fois douze €uros ce mois-ci.
Il a téléphoné.
Il paraît que ce sont "des frais" et que nous avons signé un contrat pour une carte IPAB.
Personne n'a jamais pu nous expliquer comment elle fonctionne.
Une clef USB qui fonctionne de façon aléatoire de sorte que faire un virement avec cette clef se solde toujours par un SMS de la banque...
La banque nous pique aussi deux €uros pour consulter notre compte en ligne.

Le Goût a repris les tarifs de la banque et constaté  que consulter son compte en ligne, c'est gratuit...

J'ai lu que toutes les banques faisaient ou essayaient de faire la même chose.

Je suis navrée mais ce n'est pas au moment où l'Etat dans sa générosité folle vient de m'octroyer 52 cents que je vais me faire dépouiller de tout ce bel argent.

Paris, banque, Marais, Pompidou