03/01/2016
Pour un flirt avec toi.
Depuis ce matin, je fredonne cette bluette.
J'aimais bien Delpech.
C'était un de mes clients dans une librairie de l'Ouest parisien.
Oui, il achetait des livres, c'est pas courant chez les chanteurs.
J'ai connu aussi un journaliste qui m'achetait des livres, FOG.
Mais lui a chopé le melon...
Michel Delpech avait attrapé la foi à Jérusalem, au Saint Sépulcre.
Je ne sais pas comment il a fait.
Dans ce coin là, j'ai surtout croisé "les marchands du Temple" mais les voies du Seigneur sont impénétrables...
Je dois avouer que je suis allée plus souvent au Kotel qu'à l'église.
J'ai mis des petits papiers, pour les uns et les autres.
Mais rien pour moi, je ne crois pas à ces belles légendes.
Je ne crois pas que ne pas manger de cochon me donnera une bonne signature.
Je ne crois pas que de tuer des gens apportera des houris au kamikaze.
Je ne crois pas à la vie éternelle.
Il m'arrive de le regretter mais croire sur commande, ce n'est pas simple..
10:07 | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : michel delpech, variétés, foi
02/01/2016
Bonne année, bonne santé.
Lorsque j'étais jeune, une dizaine d'années, la vie sociale des quartiers faisait que tout le mois de janvier, nous devions dire à chaque à chaque personne croisée : "Bonne année, bonne santé", comme j'avais lu Pagnol et que j'en avais assez d'embrasser des vieilles qui ne sentaient pas toujours très bon, je finissais mes vœux dans ma tête par : "Et le paradis à la fin de l'année..."
J'ai grandi.
Si si ! Je ne dis plus "et le paradis à la fin de l'année".
Je présente encore mes vœux, mais je sais que les années se suivent, se ressemblent, accélèrent, et qu'il est rare qu'une année passe sans moment difficile.
Hier, pour la presque fin de son séjour, la Tornade allait mieux.
Nous avons piqué des fous rires et ce soir elle rejoindra la perfide Albion.
Nous allons reprendre nos promenades dans Paris.
Mardi, j'irai chez le dentiste et nous irons chercher Merveille à l'école.
C'est normal puisqu'on annonce de la pluie pour mardi...
10:04 | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : nouvel an, voeux, pagnol
31/12/2015
Ma grand'mère disait.
Ma grand'mère me disait : "Le bon marché, ça revient cher".
Elle ne parlait pas du grand magasin qui à l'époque n'appartenait encore à LVMH.
Ma grand'mère, femme économe s'il en est, préférait acheter "du beau" mais "du qui dure".
Il durait longtemps, très longtemps.
Parfois trop longtemps.
Hier, malgré la fièvre et la toux de la Tornade, nous sommes allés au Bon Marché.
Qui n'est pas bon marché du tout.
La qualité est-elle toujours au rendez vous ?
Je ne sais pas.
Je n'ai jamais acheté au stand Joseph, mon préféré.
C'est le seul endroit où je "pèche capital", oui je me rends coupable du péché d'Envie.
Hier, de la librairie nous sommes sortis sans livre.
Nous n'avons pas encore lu tous les cadeaux de Noël.
A la Grande Epicerie, la foule était nombreuse et les paniers pleins.
Nous n'avions même pas de panier, nous avons résisté à presque tout sauf au saumon, car mieux vaut en manger peu mais du bon.
Nous sommes repartis et pour la première fois, la Tornade n'a même pas jeté un œil à la Maison du Chocolat en face de l'arrêt du 84.
Ça, c'est vraiment la preuve qu'elle est malade.
On va quand même se faire un petit réveillon.
On aura juste plus de restes pour demain.
10:24 | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : bon marché, jour de l'an, envie
30/12/2015
Finalement.
Finalement lorsque vous êtes parents, vous en gardez des traces toute votre vie même si vous n'avez plus d'enfant chez vous.
La Tornade est arrivée, toussante et le front chaud.
Je sais, je n'aurais pas dû mais j'ai touché comme je faisais avec l'Ours quand il était petit.
Et depuis, j'ai fait de la soupe, donné du Dolitruc.
J'ai demandé : "Tu as pris tes médicaments ?".
Le Goût a préparé des infusions ignobles demandées par la malade, un truc à base de citronnelle fraîche qui m'empêcherait de tomber malade rien qu'à respirer le truc.
On vient de rajeunir de trente ans...
10:31 | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : malade, enfant, soin
29/12/2015
Libérée, c'est pas sûr mais réveillée oui.
La première fois que le téléphone a chanté, nous dormions, nous nous sommes rendormis, le téléphone a rechanté, elle était à Orly.
Nous avons pris notre petit déjeuner sans nous presser.
Le téléphone fixe a sonné, elle est au salon de thé, elle voulait que le Goût arrive mais le Goût a pris des petites habitudes de retraité, le matin, il traîne.
Elle arrive, elle tousse, elle est malade.
On dirait le Goût quand il a un rhume...
10:20 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : tornade, rhume, pluie