18/12/2015
Trois petites notes de musique
Hier j'étais en mode ménage de Noël de printemps.
J'ai commencé les carreaux.
Le Goût a fini, il a eu pitié de moi.
Sur la pointe des pieds et encore trop petite.
Non, je ne monte plus sur un tabouret depuis que je suis tombée dans la litière du chat...
Ce n'était que demi-mal, j'étais tombée du bon côté.
L'autre côté c'était la rue...
Puis je me suis attaquée à la poussière.
C'est évidemment le soir en me couchant que j'ai vu qu'elle était plus forte que moi.
Elle ressort magnifiquement à la lumière de ma lampe de chevet.
C'est un combat sans cesse perdu d'avance.
Le repos de la guerrière m'a permis de continuer mon livre "Terminus Tel-Aviv".
Un livre sur les clandestins africains qui ont du mal à se cacher dans un tout petit pays.
Ce n'est pas un livre complaisant.
Il montre qu'Israël est un pays comme les autres, aussi raciste que ses voisins et avec des individus plus humains que d'autres.
Comme chez nous quoi.
Et le soir, j'ai regardé un Woody Allen que je n'avais pas vu "Minuit à Paris".
Woody pourrait être citoyen d'honneur de ma ville, il l'aime, il la filtre, la rend belle et nous refait le coup de "La rose pourpre du Caire".
Finalement, je n'ai pas perdu ma journée.
J'ai juste perdu contre la poussière.
10:30 | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : noël, ménage, woody allen
Commentaires
Bah !!! la poussière..... un jour ce sera nous et nous nous épanouirons dans la lumière d'une lampe de chevet accueillante pour les clandestins que nous serons devenus.
Et au cas où tu penserais que je n'ai pas le moral je suis à fond dans la confection de cakes salés pour fêter demain soir les 40 ans de mon bébé, ouin ouin......
Écrit par : catherine | 18/12/2015
P.S. et il y a 50 ans j'étais à 2 heures de convoler en justes noces avec son père, Rien que pour ça j'ai drôlement bien fait de l'épouser c't'homme là !!!
Écrit par : catherine | 18/12/2015
Je connaissais une très vieille dame qui disait " la poussière, ça n'est jamais qu'un capital qu'on déplace !!"
Écrit par : Violette | 18/12/2015
En plus, ça au moins, c'est un capital qui fait des petits...
Écrit par : le_gout_des_autres | 18/12/2015
Je n'ai pas trop la tête au ménage mais j'ai aussi regardé le Woody Allen.
Écrit par : Zazie | 18/12/2015
La poussière, pfft, elle colle, s'agglutine, fait des moutons, et ron et ron, petit patapon...
Je n'ai pas regardé Minuit à Paris (sur quelle chaine, ou Canal ?) mais la photo que tu nous mets me plaît bien. Je ne sais pas quel acteur est là, mais il ressemble drôlement à Robert Redford (dont je préfère me souvenir tel qu'il était )...
Écrit par : Sophie | 18/12/2015
Les poussières sont faites tous le jours.
Et hop le lendemain elle est revenue!
Je soupçonne celui qui partage ma vie d'être de connivence avec elle.
Écrit par : edith | 18/12/2015
Une chose est très positive dans mon nouvel appartement. J'ai beaucoup moins de poussière que dans l'ancien. J'en suis même étonnée car j'étais en bordure de forêt et à présent dans un univers très urbain. Comme quoi.
Écrit par : Armelle | 18/12/2015
Beurk ! tomber dans la litière du chat... j'espère qu'elle était propre... mais quand bien même, mieux vaut ça que tomber du 3ème étage dans la rue !
En ce moment, avec le soleil, la poussière... à refaire tous les jours...
Trois petites notes de musique... c'est ce que mon mari me jouait à l'accordéon quand nous nous sommes rencontrés...
Écrit par : Praline | 18/12/2015
Aline, à l'époque, j'habitais au premier, et ma bestiole n'est plus, elle me manque toujours, on l'avait ramené avec nous lorsque nous étions revenus de Tel-Aviv.
Écrit par : heure-bleue | 18/12/2015
Je te comprends, ma petite chienne me manque également toujours...
Écrit par : Praline | 18/12/2015
rien de plus énervant que de faire la poussière ou les vitres et voir en allumant la lumière le soir que ça n'y parait pas ! C'est à nous dégouter de faire le ménage ! Vive la lecture !!!
Écrit par : emiliacelina | 18/12/2015
La lutte contre la poussière est un combat perdu d'avance, alors il ne faut pas l'engager trop souvent !
Écrit par : Colette | 18/12/2015
Pfff... pas très drôle cette chute (du tabouret parce que celle de ton article, si !) mais la façon que tu as de la narrer me fait rire...
La poussière c'est vraiment "à quoi bon"...il faudrait une forte humidité ambiante pour quelle reste collée mais qu'est-ce que ce serait désagréable. C'est cuit quoi...
Écrit par : Brin de broc | 18/12/2015
Excellent film, de toutes façons j'aime Woody.
Écrit par : mab | 19/12/2015
La poussière envahit tout. De temps en temps, je traque mais souvent je m'en accommode. Tant pis.
Écrit par : Berthoise | 19/12/2015
Objectif du jour: m'attaquer à ma poussière à moi, combat, en effet, perdu d'avance :-)
Écrit par : Rubynessa | 19/12/2015
J'ai mis le chrono mais en fait je regarde l'aiguille. J'ai fait des listes mais rien n'est encore barré ! Alors, la poussière... Le 24 au matin, peut-être, et encore parce qu'il y aura des tout-petits !
J'ai bien aimé ce film d'un amoureux de Paris.
Écrit par : lakevio | 19/12/2015
Je l'ai revu aussi, avec plaisir !
Écrit par : liliplume | 19/12/2015
Oui... quel beau film... je l'ai vu au cinéma.
Quant à la poussière elle gagne toujours la bataille... mais parfois je lui fais quand même la guerre.
Et il paraît que nous deviendrons toutes et tous poussière un jour ou l'autre, alors je me dis que dans ces minuscules grains c'est peut être Einstein ou Léonard de Vinci qui me font un petit coucou, en espérant que ce n'est pas Landru ou Petiot... pire encore, Hitler...
Bon week end.
Écrit par : Françoise | 19/12/2015
Paris, trop belle la ville :)
Écrit par : Pyrome | 19/12/2015
voila une journée dont le rythme me plait bien si tu retires la partie ménage !!
Écrit par : maevina | 20/12/2015
J'ai passé une année au kibboutz Bar'am en Haute Gallilée (1970-1971) et beaucoup de choses avaient heurté ma sensibilité dans l'attitude des israéliens. J'avais quitté la France pour davantage de tolérance et je m'apercevais que les hommes (terme générique) étaient les mêmes partout, voire pire en certains cas par rapport à ce que je connaissais.
J'étais jeune, encore d'une naïveté à pleurer et j'avais cru à la société idéale que représentait pour moi le kibboutz.
Je garde quand-même des souvenirs éblouis de paysages et de rencontres improbables.
Et puis j'avais découvert le désert (je ne l'ai jamais revu mais il ne m'a jamais quittée).
Belles fêtes à toi et à ceux que tu aimes
Écrit par : Marie | 21/12/2015
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