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13/02/2018

Paris plage.

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Voilà...
Avant d'aller au Louvre, nous sommes allés voir la Seine, elle baisse doucement.
Il faisait beau et froid, un temps que j'aime.

Le Goût, toujours à la recherche de souvenirs d'enfance, voulait revoir "la grande galerie".
Nous n'avons pas fait d'arrêt devant la Joconde, que nous avions connue accrochée comme les autres tableaux et qui est aujourd'hui mieux protégée mieux qu'un fourgon blindé.
Seuls les touristes s'agglutinaient devant elle et comme il n'y avait au Louvre quasiment que des touristes, nous avons pu tranquillement profiter de la Beauté en toute tranquillité.

Hier seulement, nous sommes allés voir le dernier Woody Allen.
C'est du lourd.
Mais avec des couleurs et une image somptueuses.
Woody Allen reste mon cinéaste favori.
Autant son avant-dernier film était léger et optimiste autant celui là est noir et pessimiste.
C'est aussi une mise en garde à ceux qui jugent sans savoir.

J'ai fini "Les femmes de Brewster Place".
Alors je suis heureuse de vivre en France, d'être blanche et de ne connaître les ghetto qu'à travers mes lectures et les informations.
Parfois à l'occasion de quelques mois dans "un coin calme et arboré"...

Merveille et P'tite Sœur finissent tranquillement leur gastro au chaud.
Les vacances leur feront du bien.

Maintenant que je ne me perds plus dans mon nouveau quartier, il me tarde d'aller faire un tour à Orsay.
Je suis heureuse d'avoir les musées à courte portée de bus.

17/05/2016

Aimez vous Woody Allen ?

Hier, je suis allée voir "Café Society" dans le petit cinéma de ma ville.

Nous sommes partis à pied.
Bien entendu, il a commencé à pleuvoir.
J'ai pensé que notre Président était revenu d'Afrique...
L'homme qui fait tomber la pluie pourra  se reconvertir en chaman.

Le film, lui, ne nous pas déçu.
L'Homme a trouvé qu'il était trop court, c'est dire.
C'est du Woody Allen.
Les couleurs sont superbes.
La bande son est une pure merveille, du jazz que j'aime.

Woody vieillit, il devient plus casher.
Son film est une déclaration d'amour à sa ville, New York.

Woody Allen, film, années 30, jazz

 

18/12/2015

Trois petites notes de musique

Hier j'étais en mode ménage de Noël de printemps.
J'ai commencé les carreaux.
Le Goût a fini, il a eu pitié de moi.
Sur la pointe des pieds et encore trop petite.
Non, je ne monte plus sur un tabouret depuis que je suis tombée dans la litière du chat...
Ce n'était que demi-mal, j'étais tombée du bon côté.
L'autre côté c'était la rue...
Puis je me suis attaquée à la poussière.
C'est évidemment le soir en me couchant que j'ai vu qu'elle était plus forte que moi.
Elle ressort magnifiquement à la lumière de ma lampe de chevet.
C'est un combat sans cesse perdu d'avance.
Le repos de la guerrière m'a permis de continuer mon livre "Terminus Tel-Aviv".
Un livre sur les clandestins africains qui ont du mal à se cacher dans un tout petit pays.
Ce n'est pas un livre complaisant.
Il montre qu'Israël est un pays comme les autres, aussi raciste que ses voisins et avec des individus plus humains que d'autres.
Comme chez nous quoi.
Et le soir, j'ai regardé un Woody Allen que je n'avais pas vu "Minuit à Paris".
Woody pourrait être citoyen d'honneur de ma ville, il l'aime, il la filtre, la rend belle et nous refait le coup de "La rose pourpre du Caire".
Finalement, je n'ai pas perdu ma journée.
J
'ai juste perdu contre la poussière.

noël,ménage,woody allen

 

09/11/2014

Hier, je suis allée au cinéma

Hier, j'ai pris le train pour aller au cinéma dans une ville voisine.
Le Goût charmé par la foule a aussitôt émis l'hypothèse de venir vivre là.

J'ai vu  "Magic in the Moonlight", le dernier Woody Allen.
J'ai pensé à Fitzgerald.
Ils sont beaux, ils sont ou vont devenir riches.
Ils dansent sur un volcan et les couleurs sont superbes.

Depuis la "Rose pourpre du Caire", je n'avais pas été aussi emballée par un film de Woody Allen.
La vieillesse lui donne un dernier éclat et on pourrait croire un instant que le New-Yorkais va retrouver la foi.
Pirouette de l'homme qui ne croit qu'à l'illusion du cinéma...

cinéma,woody allen,illusion