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22/05/2018

Conte du mardi.

proust,littérature,paris promenade

"Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois à peine ma bougie éteinte"...
J'ai arrêté à la page 38.
Je ne "relis" pas Proust, je ne le lis pas.
J'en ai lu un au lycée, celui que j'ai dû lire en sautant des pages : "Un amour de Swan".

Je me souviens plus de l'odeur des asperges qui cuisent que de la fameuse madeleine.
Je suis allée visiter la maison de Tante Léonie où Proust a passé peu de temps à cause de ses violentes crises d'asthme.

Hier, je suis allée rue des Abbesses chercher mon pain chez le "Grenier à pain".
Je suis une Parisienne donc forcément snob ou bobo, peut être même les deux.

C'est drôle cette image qui colle à la peau des Parisiens.
On les voit tous sur le même modèle.
Venez donc faire un tour à Paris. D'une rue à l'autre la population change.
Dans mon quartier, vers le bas, l'accent parisien règne encore en maitre tandis que vers le haut c'est plutôt la chevelure blanche genre "sénateur américain".
Mais tous comptent. Il semblerait que pour tous le moindre €uro est important.

Je suis de gauche forcément puisque je suis parisienne !
C'est raté ! Je ne suis plus rien car la politique m'ennuie, elle m'a trop déçue.

J'aime les librairies et les musées. Je me promène dans ma ville et je ne m'en lasse pas.

Après, je ne le dis pas ma vie est loin d'être aussi lisse que ça, j'ai beau être une Parisienne, je ne suis pas une caricature...

21/01/2016

L'ex-étrange libraire...

On dirait un titre de polar.
Eh bien non ! C'est pourtant ainsi que me qualifie une lectrice anonyme sur un blog ami.

Je ne peux que répondre à cette personne que j'en ai marre du politiquement correct.
Un vieux pédophile qui meurt de sa belle mort, même s'il est un écrivain reconnu, reste un pédophile.

Je suis de la belle époque où on appelait un chat un chat et un pédophile un pédophile.
Il m'a suffit de demander son opinion hier à mon fils, qui avait dû lire "Vendredi où la vie sauvage" C'est édifiant...

Je me moque comme de ma première chemise de la sexualité des uns où des autres.
En revanche, je n'admirerai jamais quelqu'un qui profite de la naïveté, même si elle est relative, de la jeunesse pour arriver à ses fins.

Il est de bon ton aujourd'hui d'aimer tout le monde.
Il suffit de voir la pluie d'hommages qui tombe sur l'acteur de série qui meurt d'une overdose...

J'ai connu les blogs à une époque où ils étaient beaucoup moins sages.
Des blogs avec des parodies qui feraient se dresser les cheveux sur la tête des bien-pensants aujourd'hui.

J'ai même fait l'objet du récit d'une légende sous les traits d'une "charcutière juive", le reste était du même acabit.
Et alors ? Vous ne connaissez pas la liberté d'expression ?
Je n'aimais pas le blogueur en question, il ne m'aimait pas non plus.
Je n'ai pas porté plainte et je dois même avouer qu'il m'a parfois fait rire.

Je trouve que notre époque, qui est d'une terrible cruauté envers l'humanité, a vraiment "le cul serré".

Michel Tournier vient de mourir. Tous les cadors de la politique et de la culture lui rendent hommage. Qui rappellera que c'était aussi un pédophile assumé, ou qu’en tous cas il faisait l'apologie de la pédophilie dans « Le Roi des Aulnes » et la justification plus ou moins claire de cette pédophilie qui ne sera franchement dévoilée que vingt ans plus tard, dans « Aventures africaines » ?

Avoir du talent permet il vraiment tout ?

 

Michel Tournier, littérature, pédophilie

23/11/2015

C'est lundi.

C'est lundi et comme chaque lundi, ce ne sera pas ravioli.
Il fait froid.
Je ferai donc de la soupe.
Le Goût commencera le "dialogue de soir de soupe".
- Elle est bonne ta soupe, la vieille...
- C'est la même depuis quarante ans.
- C'est pour ça qu'elle est bonne, la vieille...

C'est faux, bien sûr.
Ma soupe est différente chaque fois.
Un jour un peu plus de carottes.
Un jour un peu moins de poireaux mais un peu plus de poivre.

Je suis en train de lire "Patte de velours, œil de lynx" de Maria Ernestam.
Un tout petit roman d'une Suédoise.
D'habitude je ne suis pas fan de littérature suédoise mais ce bouquin est un petit bijou.
Un condensé de cruauté, y compris le chat...

Finalement, j'aime le froid.
Je crois que je vais même ressortir ma broderie.
Ne riez pas !
Il est temps qu'elle prenne l'air.

littérature, soupe, froid

littérature, soupe, froid

21/12/2014

J'ai toujours le temps.

Partant du principe que "en parler c'est fait", je suis prête pour Noël.
Alors je lis au lieu de faire ce que j'ai à faire...

Mais je lis "raccord", je finis "Christmas pudding" de Nancy Mitford.

D'habitude je l'adore.
Elle et ses sœurs, si anglaises, si excentriques, une a tenté de se suicider pour Hitler.
Lorsqu'on est fille d'un Lord, ce n'est qu'un enfantillage...

J'avais déjà été déçue par "Charivari".
Je savais bien que les idées de Nancy Mitford n'étaient pas très progressistes mais faire un roman "drôle" avec le parti nazi anglais m'avait laissé un malaise.

Celui là me déçoit pour d'autres raisons.
Il n'est que l'ébauche de ceux que j'ai lus et relus.
Des histoires de jeunes gens sortis d'Eton chassant la riche héritière et de non conformistes vieillissantes faisant un mariage de raison.

Il me reste quelques pages et je commence juste à sourire.

littérature, Noël, préparatifs

littérature, Noël, préparatifs

Je vais peut-être me lancer dans ce que j'ai à faire...