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16/01/2016

Sur une idée de Lakevio.

la jeune fille à la lettre.

Merci Lakevio.
Je viens d'arriver, je me laisse tomber sur le fauteuil, effondrée.
Il me quitte.
Il est déjà promis à une autre.

Il ose douter de sa paternité.
Que faire ?

Maman vient d'entrer dans le salon.
Je n'ai pas eu le temps de cacher la lettre !
Que lui dire ? Lui avouer ma faute ?

C'est impossible, je ne peux la regarder en face !

Les filles sans honneur se retrouvent enceintes, pas les jeunes filles comme moi.

Je sais que Père m'éloignera.
Il m'enverra certainement en Suisse où je passerai des mois.
Je souffrirai de maux de poitrine et mon bébé me sera enlevé à la naissance.

Que vais-je devenir ?
"Maman aidez moi, je vous en prie ! "

Commentaires

Maman aidez-moi, elle rêve la pauvrette!

Écrit par : mab | 16/01/2016

T'as lu Delly ou "Bonnes soirées" où les pauvres petites filles riches etc... etc.... ?

Réponse de la mère : mais que vont dire les gens ?

Écrit par : Sophie | 16/01/2016

J'ai lu "La veillée des chaumières" chez mon arrière grand'mère.
Chez Delly on ne "tombait pas enceinte", un baiser à la fin et encore.

Écrit par : heure-bleue | 16/01/2016

Tout à fait vrai, tout était dans le regard passionné ..
Moi, c'était "bonnes soirées" chez ma vieille voisine (je ne sais pas pourquoi, elles sentaient un peu le moisi...) mais à l'adolescence je m'en fichais pas mal ....

Écrit par : Sophie | 16/01/2016

Ah j'ai fait !

Écrit par : Ckan | 16/01/2016

Oh my god quel est ce scénario ce matin :-) la fièvre peut-être ?
N'empêche... ça me rappelle deux drames : dans mon bled de la France profonde, on avait enlevé, à la naissance, le bébé d'une jeune fille un peu simplette qu'avait mise enceinte le châtelain du coin. Un vrai drame alors que cette jeune fille a par la suite trouvé un compagnon qui avait des enfants et dont elle a très bien su s'occuper.
Et puis quand j'ai commencé à travailler, j'étais dans un foyer de jeunes travailleuses, ma collègue de chambre était folle amoureuse d'un garçon qui allait se marier peu de temps après. Elle passait ses soirées à pleurer et était allée à la cérémonie de mariage.

Écrit par : Praline | 16/01/2016

Depuis mon commentaire, j'ai lu ce que propose Lakevio ;-)

Écrit par : Praline | 16/01/2016

Chouette ! Ca me rappelle le blog à 1000 mains. Dès que j'ai 5 minutes, je m'y colle. Merci.

Écrit par : Armelle | 16/01/2016

Et dire qu'il y en a eu tant comme ça ..........pfffff !

Écrit par : Colette | 16/01/2016

L'idée est sympa, en effet.

Mais pourquoi la Suisse, comme terre d'exil?

Écrit par : Livfourmi | 16/01/2016

Je me souviens de parodies hilarantes postées jadis sur une plate-forme disparue.
Ah, c'était le bon temps !

Écrit par : clodoweg | 16/01/2016

réponse à Livfourmi : la SUISSE sere c'est l'excuse de l'absence de la fille, on va dire à tous qu'elle a la tuberculose et qu'elle est partie se soigner au grand air dans un sana en SUISSE le temps de la grossesse et de l'accouchement, après elle reviendra sans le bébé qui va être donné à l'adoption......mais elle aurait aussi pu partir au sana ailleurs qu'en Suisse !!!!

Écrit par : marie59 | 16/01/2016

Je me demandais où tu voulais en venir. Il vaut mieux avant, aller lire les directives de Lakevio.
Bien vu, bien écrit. Pas facile de trouver un autre motif quand on voit toute la tristesse du monde dans les yeux de cette jeune fille.
Demander de l'aide à sa mère, quand on sait que c'était le père le commandant en chef, tu peux toujours courir ma belle. Oui, ces chez gens-là, madame, on cache la faute en abandonnant les enfants. Chez les pauvres, on vendait la jeune fille au 1er bouseux venu.
Remarque, pas besoin de remonter dans les années 20 pour que le déshonneur soit jeté sur une famille. Au début des années 70, ça se passait encore comme ça. Fille-mère, bou, c'était encore comme être marquée au fer rouge. J'ai connu chez quelqu'un de proche...non, pas moi. Mais, j'aurais pu aussi. Même fin des années 60 ou début des années 70, les jeunes filles étaient encore de jeunes dindes pas très fufutes question sexualité.

Écrit par : Julie | 16/01/2016

C'est pas tellement qu'elles n'étaient pas "fufutes", c'est surtout que la seule contraception, quand on ne se contentait pas de serrer les genoux, c'était "le petit ballon".
Et beaucoup de mecs refusaient.
Quant à "sauter en marche" c'est d'une efficacité relative...

Écrit par : le_gout_des_autres | 16/01/2016

c'est amusant, je le ferai peut être dans la prochaine note puisque là je viens d'en écrire une

Écrit par : liliplume | 16/01/2016

cette fois... je file chez Lakevio! Ta note m'interpelle et je suis curieuse !

Écrit par : emiliacelina | 16/01/2016

c'est de qui cette triste histoire? la pauvrette...c'est un Arlequin? lol

Écrit par : esthériane, mialjo | 16/01/2016

Pauv' tiote !
C'est vrai qu'elle n'a pas l'air gaie.

Écrit par : Berthoise | 17/01/2016

Chez Delly je me demandais même parfois si le mariage était consommé !

Écrit par : Dame Marthe | 17/01/2016

Excellent !

Écrit par : Brin de broc | 18/01/2016

On est en plein drame chez toi:-)

Écrit par : mammilou-mijo | 19/01/2016

Les commentaires sont fermés.